La petite Amaya vaut désormais plus que la Laurentienne, Rona, Cogeco...

Publié le 23/06/2014 à 11:23

La petite Amaya vaut désormais plus que la Laurentienne, Rona, Cogeco...

Publié le 23/06/2014 à 11:23

Par Yannick Clérouin

Photo: Shutterstock

La société montréalaise Amaya Gaming ne cesse de grimper les échelons de la Bourse du Québec Inc. depuis qu’elle a annoncé le 12 juin son intention d’acheter le propriétaire de PokerStars, si bien qu’elle a dépassé plusieurs sociétés bien établies.

Le titre du concepteur de jeux de hasard, de poker et paris sportifs en ligne a touché un sommet historique de 21,85$ lundi matin, ce qui confère à l’entreprise de Pointe-Claire une valeur boursière de plus de 2 milliards de dollars.

Ainsi, en termes de valeur boursière, Amaya se hisse en 28e position des sociétés québécoises inscrites à la Bourse.

Grâce à une ascension de 162% depuis le début de l’année, la société fondée en 2004 et très peu connue du public investisseur de la province affiche dorénavant une valeur boursière supérieure à de nombreuses sociétés phares et établies de longue date, dont la Banque Laurentienne, Rona, Dorel, Cogeco Câble, Lassonde, Uni-Sélect, Cascades et Transcontinental.

Amaya talonne par ailleurs le fabricant de traverses de bois Stella-Jones, dont la valeur boursière s’élève à 2,063G$, et se rapproche de WSP Global, l’ancienne Génivar, qui revendique une valeur de 2,29G$.

Amaya fait un gros pari avec le rachat de l’exploitant de PokerStars, une société qui génère des revenus annuels près de dix fois plus importants qu’elle. Cette énorme bouchée a éveillé l’intérêt des investisseurs.

Mais outre un endettement élevé, l’entreprise aura plusieurs défis à relever pour réussir cette transaction, dont percer sur le marché encore très fermé du jeu en ligne américain.

 

 

 

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