États-Unis: la croissance s'est accélérée

Publié le 29/09/2011 à 09:00, mis à jour le 29/09/2011 à 09:51

États-Unis: la croissance s'est accélérée

Publié le 29/09/2011 à 09:00, mis à jour le 29/09/2011 à 09:51

Par AFP

Photo : Bloomberg

L'activité économique s'est nettement accélérée aux Etats-Unis au printemps, même si la croissance est restée faible, selon les derniers chiffres officiels du PIB publiés jeudi à Washington.

Au deuxième trimestre, le produit intérieur brut américain a progressé de 1,3% en rythme annualisé par rapport aux trois mois précédents, a indiqué le département du Commerce, revoyant ainsi en hausse de 0,3 point son estimation de la croissance publiée fin août.

Au premier trimestre, la croissance avait calé pour n'atteindre que 0,4%.

La révision des chiffres du printemps est un peu plus forte que le pensaient les analystes, dont l'estimation médiane donnait un PIB en hausse de 1,2% d'avril à juin.

Le ministère écrit que sa nouvelle estimation de la croissance reflète "une révision à la hausse des dépenses de consommation des ménages, une révision à la baisse des importations, et une révision à la hausse des exportations".

L'équilibre entre les variables principales du PIB n'apparaît cependant pas bouleversé. Le vrai moteur de l'économie au deuxième trimestre a été l'investissement privé hors logement, qui a apporté près d'un point de croissance, loin devant la consommation des ménages et le commerce extérieur.

A l'inverse, le ralentissement de la production stockée et la baisse des dépenses publiques (Etat fédéral, Etats fédérés et collectivités locales) ont fait perdre près de 0,5 point de croissance au PIB.

Par rapport au trimestre précédent, l'accélération de la croissance a résulté essentiellement d'un "ralentissement des importations", d'un "redressement des dépenses de l'Etat fédéral" et d'une "accélération de l'investissement privé hors logement", précise le ministère.

Malgré son amélioration, la croissance économique est restée nettement inférieure au potentiel de l'économie américaine, que la banque centrale des Etats-Unis (Fed) estime compris entre 2,5 et 2,8%, niveau à partir duquel on peut espérer voir le taux de chômage baisser.

Selon les chiffres du gouvernement, la croissance est parvenue à s'améliorer nettement au deuxième trimestre en dépit de la hausse des prix du pétrole, des perturbations de la chaîne d'approvisionnement résultant du séisme de mars au Japon et des incertitudes provoquées par le poids de la dette de plusieurs pays de l'Union européenne.

La Fed estime qu'une partie de ces facteurs contraignants s'est dissipée au troisième trimestre, mais juge que l'économie américaine reste vulnérable, alors que l'Europe et les Etats-Unis peinent à convaincre de leur volonté de résoudre leurs problèmes liés au poids de leur endettement.

Bon nombre d'analystes estiment que le PIB américain devrait avoir crû entre 2,0 et 2,5% environ au cours du trimestre qui s'achève vendredi. Ce serait conforme au scénario privilégié par la Fed d'une amélioration progressive de la reprise, trop lente toutefois pour permettre une baisse rapide du chômage, qui, à 9,1%, stagne à un niveau très élevé.

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