Les deux axes de croissance de la Bourse de Montréal

Publié le 28/05/2013 à 12:13, mis à jour le 28/05/2013 à 12:37

Les deux axes de croissance de la Bourse de Montréal

Publié le 28/05/2013 à 12:13, mis à jour le 28/05/2013 à 12:37

Tandis que la Bourse de Montréal souligne ces jours-ci le 25e anniversaire du lancement de son produit phare, le BAX, son chef de la direction Alain Miquelon explique ses deux axes de développement de l’institution.

D'abord, la Bourse de Montréal entend poursuivre ses efforts dans le développement de nouveaux produits. «Notre initiative la plus importante a été le service de compensation du marché repo. Depuis février 2012, notre chambre de compensation compense le marché des repos. Les repos, c'est un service par lequel les institutions financières se financent à court terme en utilisant leur portefeuille d'obligations gouvernementales », explique Alain Miquelon.

De plus, la plateforme boursière entend poursuivre son développement international. «Depuis trois ans, nous avons alloué des sommes importantes sur le plan de la représentation à l'extérieur du pays, comme en Europe et aux États-Unis notamment. Ce développement nous amène à regarder vers l'Asie», ajoute-t-il.

La Bourse de Montréal prévoit l'ouverture d'un bureau dans cette région du globe. «On n'a pas déterminé l'endroit encore. Les grands centres financiers de l'Asie, pour nos produits, ce sont Hong Kong et Singapour. Et c'est là que sont nos concurrents. On va se retrouver dans une de ces deux villes», explique Alain Miquelon.

Tout comme aux États-Unis, la Bourse de Montréal entend courtiser les grands investisseurs institutionnels dans les secteurs du revenu fixe et alternatif, comme les fonds de couverture. La Bourse entend miser sur la réputation des marchés canadiens dans le monde.

«Notre stratégie est d'être dynamique dans nos innovations, d'être avant-gardiste dans la façon dont nous soutenons nos clients, de se rallier aux standards mondiaux et à l'esprit du trading. En bref: donner un service simple, efficace, à bas coût, tout en misant sur les besoins du client», dit Alain Miquelon.

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