Titres en action: CVS, Ford, Alibaba, Starbucks, Amazon, ...

Publié le 18/11/2021 à 10:41, mis à jour le 18/11/2021 à 11:29

Titres en action: CVS, Ford, Alibaba, Starbucks, Amazon, ...

Publié le 18/11/2021 à 10:41, mis à jour le 18/11/2021 à 11:29

Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

(Repassez nous lire de temps à autre 
pour ne pas manquer de mise à jour)

La chaîne américaine de pharmacies et de produits cosmétiques CVS (CVS, 94,70 $US) a annoncé jeudi qu'elle allait fermer 900 enseignes dans les trois prochaines années, soit près de 10% de ses magasins aux États-Unis. Le processus commencera à partir du printemps 2022 au rythme de 300 fermetures par an. «Nos magasins restent cruciaux pour notre stratégie et pour l'identité de notre entreprise», a déclaré Karen Lynch, la PDG de CVS, citée dans un communiqué. CVS dit s'attendre à une perte de la valeur de ses actifs de 1 à 1,2 milliard de dollars américains, ou 56 à 67 cents par action, au 4e trimestre de cette année en raison des fermetures prévues. Pour Neil Saunders de GlobalData, la décision de CVS montre à quel point le groupe a négligé l'aménagement de ses enseignes au cours des dernières années. Même après les fermetures, CVS, qui compte actuellement plus de 9 900 magasins aux États-Unis, devrait rester la première chaîne de pharmacies du pays devant Walgreens.

Le constructeur américain Ford (F, 19,78 $US) a annoncé jeudi avoir noué une collaboration stratégique avec le fabricant de semi-conducteurs GlobalFoundries (GFS, 65,25 $US) afin d'augmenter la disponibilité de ces composants essentiels pour le secteur automobile, mais compliqués à se procurer depuis le début de l'année. L'accord prévoit d'une part que GlobalFoundries fournisse plus de puces électroniques à Ford dans l'immédiat, précise un communiqué commun. Il prévoit d'autre part la mise en place d'une unité conjointe de recherche et développement pour répondre à «la demande croissante» pour les semi-conducteurs dans le secteur, pour les systèmes d'aide à la conduite, de gestion des batteries ou de connexion de la voiture aux réseaux par exemple. Les deux entreprises vont aussi étudier la possibilité «d'étendre les capacités de fabrication de semi-conducteurs» sans toutefois expliciter sous quelle forme. L’accord avec GlobalFoundries «n'est qu'un début» ainsi qu'«un élément clé de notre plan visant à intégrer toutes les technologies et capacités essentielles» au sein de l'entreprise, a-t-il ajouté. L'ensemble du secteur automobile est perturbé depuis janvier par une pénurie de semi-conducteurs qui empêche, à plus ou moins grande échelle, certains groupes de finaliser la fabrication de véhicules. 

Le géant chinois du commerce en ligne Alibaba (BABA, 143,65 $US) a annoncé jeudi un recul de 81% de son bénéfice net au deuxième trimestre de son exercice décalé, au moment où Pékin serre la vis au secteur du numérique. Pour les trois mois de juillet à septembre, le groupe a fait état de 5,37 milliards de yuans (741,3 millions d'euros) de profit, contre 28,7 milliards de yuans un an plus tôt sur la même période. Son chiffre d'affaires est en revanche en hausse de 29% sur un an, à 155 milliards de yuans (21,4 milliards d'euros) pour la période juillet-septembre. Poids lourd du secteur et longtemps montré en exemple, Alibaba a été le premier à subir la vindicte des autorités, au moment où Pékin durcit la réglementation autour du numérique. Au printemps, le groupe fondé par le milliardaire Jack Ma a ainsi été condamné à une amende de 2,3 milliards d'euros pour entrave à la concurrence. Plombé par cette amende record, Alibaba avait enregistré près d'un milliard d'euros de pertes trimestrielles. Les entreprises du numérique ont longtemps bénéficié en Chine d'une législation relativement laxiste, en particulier sur les données personnelles. Mais les autorités se montrent ces derniers mois particulièrement intransigeantes vis-à-vis de pratiques jusque-là tolérées et largement répandues. 

La chaîne américaine de cafés Starbucks (SBUX, 112,36 $US) a ouvert jeudi à New York, en partenariat avec Amazon (AMZN, 3 617 $US), un magasin à mi-chemin entre le café et l'épicerie, où les clients peuvent faire leurs emplettes sans avoir à passer en caisse. Le lieu, situé au sud-est de Central Park, sur l'île de Manhattan, utilise la technologie «Just Walk Out» des épiceries Amazon Go, où les achats sont enregistrés par capteurs et caméras. En entrant dans ce café hybride, les clients pourront soit récupérer au bar une boisson commandée via l'application Starbucks, soit accéder à la supérette grâce à un code envoyé sur leur téléphone intelligent par Amazon, à leur carte de crédit ou même à la paume de leur main s'ils utilisent le service de paiement «Amazon One». L'épicerie propose une sélection d'articles disponibles dans les cafés Starbucks (bouchées aux œufs sous vide, sandwiches pour le petit-déjeuner, boîtes de protéines), les magasins «Amazon Go» (salades, sandwiches, en-cas) ainsi que des produits de traiteurs et de restaurants locaux. Starbucks et Amazon envisagent d'ouvrir deux autres espaces similaires l'an prochain, dont l'un sera situé dans l'immeuble du New York Times au cœur de Manhattan. En juin 2020, le patron du groupe, Kevin Johnson, avait annoncé que Starbucks allait fermer jusqu'à 400 lieux au cours des 18 mois à venir et se recentrer sur les points de vente à emporter, qui représentaient déjà 80% des transactions dans les cafés de la marque aux États-Unis.

Le groupe de gaz industriels Air Liquide (AI.PA, 152,38 €), qui se décrit comme une start-up centenaire, cherche à rajeunir son actionnariat individuel et voudrait le développer au-delà des 33% du capital aujourd'hui aux mains de ces investisseurs particuliers. «Si nous ne faisons rien, la population d'actionnaires individuels va diminuer avec le temps», a dit le directeur du service actionnaires du groupe, Patrick Renard. L’âge moyen des actionnaires s'élevait à 59 ans en 2020. Le groupe se dit «très attaché à maintenir, voire augmenter» la part des investisseurs particuliers dans le capital «pour des raisons stratégiques». Selon une étude d'Air Liquide sur le rapport entre les jeunes et l'actionnariat, 38% des Français de 25 à 40 ans ne détenant pas d'actions souhaitent investir en Bourse dans les années à venir. Pour remédier à la situation, Air Liquide a lancé l'été dernier sa première campagne marketing direct sur les réseaux sociaux «pour trouver des jeunes intéressés pour devenir actionnaires» en s'inspirant des méthodes des banques en ligne: «On peut ouvrir un compte titre en trois clics» sur le site du groupe, dit M. Renard.

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