Titres en action: Canada Vie, Organigram, Volkswagen...

Publié le 13/07/2021 à 07:28, mis à jour le 13/07/2021 à 15:05

Titres en action: Canada Vie, Organigram, Volkswagen...

Publié le 13/07/2021 à 07:28, mis à jour le 13/07/2021 à 15:05

Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

(Repassez nous lire de temps à autre 
pour ne pas manquer de mise à jour)

La Compagnie d’Assurance du Canada sur la vie (GWO, 37,25$) a signé une entente qui lui permettra d’acquérir SécurIndemnité, une société qui fournit des services de gestion de demandes de règlement pour soins médicaux et dentaires. Les détails financiers de l’accord n’étaient pas immédiatement disponibles. La Canada-Vie a expliqué que cette transaction lui permettait de faire croître ses activités dans le secteur des tiers administrateurs et des tiers payeurs. Le principal centre d’exploitation de SécurIndemnité demeurera à Sudbury, en Ontario, et son siège social restera à Mississauga, en Ontario. La transaction, assujettie aux conditions habituelles de clôture, devrait être conclue au troisième trimestre de cette année. La Canada-Vie est une filiale de Great-West Lifeco.

 

Organigram Holdings (OGI, 3,80 $) a affiché une perte de 4 millions $ pour son plus récent trimestre, comparativement à une perte de 89,9 millions $ pour la même période l’an dernier. Le producteur de cannabis a précisé que sa perte par action avait atteint 1,4 ¢ pour le trimestre clos le 31 mai, par rapport à une perte de 51,2 ¢ pour la même période en 2020, alors qu’un moins grand nombre d’actions étaient en circulation. Organigram a attribué l’amélioration annuelle à de meilleures marges et à une charge de dépréciation qu’elle avait dû inscrire à ses comptes l’an dernier. Les revenus nets de la société ont grimpé à 20,3 millions $ au troisième trimestre, alors qu’ils avaient été de 18 millions $ lors de la même période l’an dernier. Dans ses perspectives, Organigram a indiqué s’attendre à ce que ses revenus du quatrième trimestre soient plus élevés qu’au troisième en raison des meilleures perspectives de croissance pour le marché, avec la levée des restrictions contre la COVID-19 et l’augmentation du nombre de magasins pour la vente au détail. La société a aussi indiqué s’attendre à profiter de nouvelles sources de revenus grâce à ses premières ventes de produits à mâcher. 

 

Le groupe automobile Volkswagen (VOW, 286,40 €) a revu mardi à la hausse son objectif de marge d'exploitation pour 2025, de 7-8% à 8-9%, grâce à l'électrification du marché. «Un marché du thermique robuste (…) financera et accélèrera la transition vers les voitures électriques», tandis que la marge des électriques s'améliorera avec «des coûts de fabrication et de batteries réduits», a indiqué le groupe allemand en marge d'une conférence sur sa stratégie pour 2030. Des coûts liés à la norme Euro7 et au prix du CO2, ainsi que des taxes défavorables devraient limiter la marge des moteurs à combustion, souligne Volkswagen. Les marques du groupe (d'Audi à Lamborghini en passant par Skoda et Porsche) vont proposer moins de modèles à combustion, moins de choix de motorisations, et revoir leurs prix, a encore indiqué Volkswagen. Les bénéfices vont «migrer progressivement des voitures à moteur à combustion vers les voitures électriques, puis vers les logiciels et les services», a souligné le groupe. Volkswagen a prévu de consacrer la moitié de son budget d'investissement, soit 73 milliards d'euros, à ces nouvelles technologies d'ici 2025.

 

L'agence de notation Moody's a abaissé d'un cran la note de Credit Suisse (CS, 10,11 $US), le numéro deux du secteur bancaire helvétique, a-t-elle annoncé mardi, estimant que les efforts pour reprendre en main la gestion des risques vont «prendre un certain temps». En mars, la banque a été secouée à quelques semaines d'intervalle par la faillite de la société financière britannique Greensill, dans laquelle 10 milliards de dollars avaient été engagés par le biais de quatre fonds, puis par l'implosion du fonds américain Archegos qui lui a déjà coûté à lui seul quelque 5 milliards de francs suisses. Alors que les investisseurs attendent une nouvelle mise au point sur les répercussions de ce double choc lors de la publication fin juillet de ses résultats trimestriels, l'agence Moody's a abaissé sa note de crédit à long terme d'un cran, la rétrogradant de A1 à Aa3, a-t-elle indiqué dans un communiqué. La perspective a été ramenée à stable, contre négative auparavant, après cette révision à la baisse, l'agence de notation disant s'attendre à ce que les mesures pour revoir l'appétit pour le risque et leur contrôle soient mises en œuvre «promptement». Parmi les principaux risques, l'agence de notation a évoqué le poids de pertes supplémentaires au fur et à mesure que les positions liées à Archegos et Greensill vont être débouclées, le risque de litiges et amendes de la part des autorités réglementaires, mais aussi de défection de clients avec les dommages pour sa réputation. 

 

Le géant des boissons et des en-cas PepsiCo (PEP, 149,51 $US) a revu à la hausse ses prévisions de chiffre d'affaires et de bénéfices sur l'année, à la faveur d'une accalmie sur le front de la COVID-19 ayant permis une reprise de la demande des consommateurs. Le groupe anticipe une croissance de son chiffre d'affaires organique de 6% sur l'ensemble de 2021, et un bénéfice par action d'environ 6,20 dollars à périmètre constant, en hausse de 11% «contre une prévision à un chiffre précédemment», précise l'entreprise dans un communiqué. À Wall Street, le titre progressait de 1,32% dans les transactions électroniques précédant l'ouverture de la Bourse. Sur le continent nord-américain, les ventes de boissons ont progressé de 24% au deuxième trimestre, et elles ont avancé de 21% en Europe. Sur les six premiers mois de l'année, les ventes totales sont en progression de 14% sur l'ensemble des zones géographiques. Entre avril et juin, le bénéfice par action s'est élevé à 1,70 dollar contre 1,53 dollar attendu par les analystes, tandis que le chiffre d'affaires s'est porté à 19,2 milliards de dollars contre des anticipations de 17,9 milliards.

 

Le groupe bancaire BNP Paribas (BNP, 50,93 €) a annoncé mardi avoir finalisé l'acquisition de la société d'investissement Exane, auparavant détenue à 50%. BNP Paribas avait annoncé en mars le souhait d'acquérir le capital qui lui manquait. «Fort de l'expertise reconnue d'Exane en actions (exécution et recherche) et dérivés actions, BNP Paribas pourra proposer une gamme complète de services sur les actions aux investisseurs institutionnels et aux entreprises, partout dans le monde, positionnant le groupe comme un acteur de premier plan des marchés d'actions au niveau mondial», s'est félicitée la banque dans un communiqué. Fondé en 1990, Exane s'articule autour de trois métiers que sont l'intermédiation d’actions, les dérivés et la gestion d'actifs. La société gère ainsi depuis 2004 l'ensemble des activités d'intermédiation d’actions sur les titres européens du groupe BNP Paribas, sous la marque commune Exane BNP Paribas. Renforcé sensiblement en 2010 et 2011, l'accord de partenariat entre Exane et BNP Paribas avait été renouvelé dans son intégralité en avril 2015, et en mai 2018 pour une période de cinq ans.

 

Le laboratoire Sanofi (SNY, 52,43 $US) devient sponsor des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, ont annoncé les organisateurs et l'entreprise mardi dans un communiqué commun. Après Orange, EDF, BPCE, le géant de la pharmacie s'inscrit parmi les plus gros contributeurs, s'ajoutant à la liste de ces sponsors dits «premium», qui dépensent chacun quelque cent millions d'euros dans le cadre d'un tel partenariat. L'arrivée de ce nouveau sponsor fait grimper à 600 millions, sur les 1,1 milliard d'euros attendus, les recettes de sponsoring, a précisé à l'AFP le comité d'organisation des JO de Paris 2024 (Cojo), qui doit annoncer un nouveau partenaire d'ici la fin de semaine. «Je suis heureux qu’une entreprise française leader comme Sanofi rejoigne l’aventure de Paris 2024», a affirmé Tony Estanguet, président du comité d'organisation, cité par le communiqué. «Nous partageons les mêmes valeurs d’exigence, de créativité et de partage, et la même volonté d'être utiles», a-t-il ajouté. Très critiqué pour le retard de son vaccin anti-Covid, mais aussi pour près de 400 suppressions d'emplois dans la recherche, selon les syndicats, le laboratoire Sanofi a réalisé 12,3 milliards d'euros de bénéfice en 2020.

 

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