Les titres boursiers qui ont retenu l'attention cette semaine

Publié le 28/05/2021 à 14:24

Les titres boursiers qui ont retenu l'attention cette semaine

Publié le 28/05/2021 à 14:24

Par lesaffaires.com

(Photo: 123RF)

Quels titres boursiers et rapports d'analystes ont retenu l'attention cette semaine? Voici une revue de presse qui regroupe divers textes boursiers.

 

25 mai

 

Dans les Titres en action:

 

 

  • Un fabricant écossais de fromages sans produits laitiers et une usine américaine spécialisée dans les ingrédients à valeur ajoutée passent sous le giron de la multinationale Saputo (SAP, 40,51$). La facture totale des emplettes est d’environ 187 millions $. Le transformateur laitier a annoncé mardi avoir acquis Bute Island Foods et être sur le point de conclure la transaction pour l’usine Reedsburg de Wisconsin Specialty Protein. Saputo estime que ces acquisitions sont alignées avec son plan stratégique mondial, qu’elle dévoilera d’ici la fin de la semaine prochaine, en même temps que ses résultats de fin d’exercice. Bute Island Foods est un fabricant et distributeur de fromages sans produits laitiers pour la vente au détail et dans le secteur des services alimentaires. Elle possède la marque de produits végétaliens « Sheese » et des marques privées. Dans un communiqué, le président du conseil et chef de la direction, Lino Saputo, a expliqué vouloir étendre la présence de Saputo « dans le secteur des substituts de produits laitiers, afin de répondre aux demandes changeantes de nos clients et des consommateurs ».
  • La banque d'affaires américaine Goldman Sachs (GS, 364,51 $US) a annoncé mardi avoir reçu une première autorisation des autorités chinoises pour former une co-entreprise de gestion de fortune avec l'un des plus grands établissements financiers du pays, Industrial and Commercial Bank of China (ICBC). Goldman Sachs possédera 51% du capital de la nouvelle société, qui combinera son "expertise en investissement et en gestion de risque" avec "la solide réputation de ICBC et son accès inégalé aux particuliers et aux clients institutionnels à travers la Chine", affirme un communiqué. Les marchés financiers chinois s'ouvrent de plus en plus aux acteurs étrangers et les autorités du pays, deuxième puissance économique mondiale, leur ont peu à peu accordé plus de liberté dans leurs activités ces dernières années.
  • L’autorité de la Concurrence britannique (CMA) a lancé mardi une étude sur le rachat de l’américain Alexion (ALXN, 177,10 $US) par le géant suédo-britannique AstraZeneca (AZN, 8083 £), une opération à 39 milliards de dollars. Dans un communiqué, la CMA explique vouloir déterminer si cette transaction peut « résulter en une diminution substantielle de la concurrence » au Royaume-Uni. Elle explique faire un appel aux commentaires publics jusqu’au 3 juin, sans plus de détail. Elle annoncera si elle lance une enquête approfondie de phase 2 d’ici le 21 juillet, et pourrait alors demander des « modifications au projet de fusion », à savoir des cessions. Annoncé en décembre, ce rachat de la biotech américaine spécialisée dans les maladies rares a déjà été approuvé par les actionnaires à une quasi-unanimité.

 

 

À surveiller

 

Dollar General Corporation (205,04 $US): des vents de face. Plusieurs facteurs défavorables vont jouer contre Dollar General, croit Robert Ohmes, de BofA Securities. L’analyste abaisse sa recommandation de «neutre» à «sous-performance».

Saputo (SAP, 39,61$): plan stratégique. Saputo devra donner plus de détails sur son plan stratégique dans le cadre de la publication des résultats du quatrième trimestre de l’exercice 2021, dévoilé le 3 juin prochain.

Dialogue (CARE, 12,62$): une acquisition. L’acquisition de l’entreprise e-Hub Health accélère le plan de la société de télémédecine montréalaise d’offrir des services d’aide psychologique, selon l’approche cognitive comportementale.

 

 

26 mai

 

Dans les Titres en action:

 

 

  • Suncor Énergie (SU, 27,98 $) s’est engagée mercredi à réduire ses émissions de gaz à effet pour atteindre la carboneutralité d’ici 2050. L’objectif précédent du producteur de sables bitumineux, fixé en 2015, visait une réduction de 30 % des émissions de ses activités en amont d’ici 2030. Suncor prévoit de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 10 mégatonnes par année d’ici 2030 à l’échelle de sa chaîne de valeur énergétique, alors qu’elle émettait environ 29 mégatonnes par année en 2019. Pour y arriver, elle entend réduire les émissions de ses activités de base, en développant ses activités liées aux carburants renouvelables, à l’électricité et à l’hydrogène, offrant ainsi à ses clients un accès à des carburants plus propres. L’annonce a été faite juste avant la présentation de la journée des investisseurs de Suncor, au cours de laquelle la société a précisé qu’elle concentrerait ses dépenses en immobilisations annuelles prévues de 5 milliards $ jusqu’en 2025 sur l’optimisation de ses activités de production, de raffinage et de commercialisation de sables bitumineux, tout en réduisant ses coûts et en développant des activités à faible émission de carbone. Suncor calcule que ces changements lui permettront de générer des flux de trésorerie supplémentaires disponibles de 2 milliards $ par an d’ici 2025. Ces fonds doivent être utilisés pour augmenter les dividendes, racheter des actions et réduire la dette.
  • Ford (F, 13,90 $US) s’attend à ce que 40 % de ses ventes mondiales soient des véhicules électriques à batterie d’ici 2030, alors que le constructeur américain investit des milliards de dollars supplémentaires dans leur développement. Le géant de l’automobile a annoncé mercredi, dans une présentation aux investisseurs, qu’il ajouterait environ 8 milliards $ US à ses dépenses de développement de véhicules électriques d’ici 2025. Cela porterait le total à près de 20 milliards $ US, alors que Ford commence à développer et à construire des batteries dans une coentreprise avec la coréenne SK Innovation. Le chef de la direction de Ford, Jim Farley, a affirmé lors de sa présentation qu’il était temps de passer de la parole aux actes pour son équipe.
  • BMO Groupe financier (BMO.TO, 123,60 $) rapporte mercredi d’importantes progressions de ses bénéfices au deuxième trimestre de l’exercice financier en cours par rapport à la période correspondante de 2020. Le bénéfice net est passé de 689 millions $ à 1,303 milliard $, ou 1,91 $ par action, alors que le bénéfice net ajusté a bondi de 715 millions $ à 2,095 milliards $, ou 3,13 $ par action. Le rendement des capitaux propres s’est situé à 10,2 %, en hausse par rapport à 5,3 % il y a un an, et le rendement des capitaux propres ajusté s’est établi à 16,7 %, en hausse comparativement à 5,5 % l’an dernier. Le bénéfice net comptable de BMO Marché des capitaux s’est situé au second trimestre de cette année à 563 millions $ comparativement à une perte nette comptable de 74 millions $ l’an dernier, tandis que le bénéfice net ajusté s’est fixé à 570 millions $ par rapport à une perte nette ajustée de 68 millions $ un an plus tôt. BMO annonce un dividende de 1,06 $ par action ordinaire pour le troisième trimestre de 2021, soit le même montant que pour le trimestre précédent et l’exercice précédent. Le dividende trimestriel de 1,06 $ par action ordinaire correspond à un dividende annuel de 4,24 $ par action ordinaire.
  • Total (TOT, 46,89 $US) a annoncé mercredi avoir pris une participation de 20% dans Hysetco, opérateur des taxis à hydrogène Hype dont une centaine de véhicules sont actuellement en circulation à Paris, selon un communiqué. Le géant pétrolier et gazier indique avoir finalisé son entrée dans le capital de cette société française qui détient «la première flotte de taxis hydrogène au monde, lancée en 2015 et exploitée dans la région Île-de-France sous la marque Hype, ainsi que des stations de recharge d'hydrogène». Au total, Hysetco compte environ 700 taxis dans la capitale française: «cette flotte de véhicules thermiques est en cours de renouvellement afin d'être exclusivement composée à horizon 2024 de véhicules fonctionnant à l'hydrogène», est-il précisé. Ces véhicules électriques sont alimentés par une pile à hydrogène, qui produit de l'électricité grâce à l'hydrogène stocké dans son réservoir et l'oxygène de l'air. «Ils ne rejettent que de la vapeur d'eau» et n'ont «aucune émission sonore. Leur autonomie dépasse les 500 kilomètres et la recharge s'effectue en moins de 5 minutes», détaille Hype sur son site internet.
  • Le géant japonais de l'électronique Sony (SONY, 98,35 $US) a annoncé mercredi prévoir des «investissements stratégiques» à hauteur de 2 000 milliards de yens (22,2 milliards de dollars) dans les trois prochaines années, surtout dans ses segments dans l'industrie du divertissement comme le jeu vidéo. Ces investissements devraient être réalisés à partir de l'exercice en cours 2021-2022 (démarré le 1er avril) jusqu'au 31 mars 2024, a précisé Sony dans un communiqué à l'occasion de la présentation de sa stratégie de moyen terme. Sony cherche prioritairement à développer ses propriétés intellectuelles et ses activités touchant directement les consommateurs (jeu vidéo, musique, streaming vidéo, cinéma…), en particulier en dopant ses plateformes en ligne et communautés associées, ainsi que son offre de jeux mobiles. Cette politique s'inscrit ainsi dans la continuité de la stratégie du groupe ces dernières années: Sony a racheté ou pris des parts dans des studios de jeu vidéo (Insomniac, Epic Games), acquis à 100% la maison d'édition musicale EMI Music et il est en train de racheter Crunchyroll, plateforme de streaming spécialisée dans l'animation japonaise.

 

À surveiller

 

TFI International (TFII, 111,38$) : une acquisition motrice de croissance. L’acquisition complétée le 30 avril 2021 des divisions de transport de lots brisés et de lots complets dédiés de UPS par TFI International a tout pour réjouir Cameron Doerksen de la Financière Banque Nationale.

Canopy Growth Corporation (WEED, 27,66$) : le feu se tempère. Le ralentissement du rythme des nouvelles commandes, la baisse des ventes pour l’ensemble de l’industrie et la fermeture des magasins à cause de la COVID-19 au cours des derniers mois contraignent Desjardins Marché des capitaux à revoir à la baisse ses attentes quant aux résultats trimestriels de Canopy Growth.

Nvidia (NVDA, 599,67 $US) : prévisions pour ce soir. La vigueur de l’industrie du jeu vidéo et l’intérêt pour le minage des cryptomonnaies augurent bien pour les résultats du fabricant de cartes graphiques, qui seront publiés ce soir après la fermeture des marchés, anticipe Ambrish Srivastava, de BMO Marchés des capitaux.

 

 

27 mai

 

Dans les Titres en action:

 

 

  • La mine du Lac Bloom, près de Fermont, sur la Côte-Nord, a permis de générer des profits records au quatrième trimestre de l’exercice terminé le 31 mars, principalement en raison de la hausse du prix du minerai de fer. Champion Iron (CIA.TO, 6,25 $), qui détient et exploite la mine à ciel ouvert par l’entremise de sa filiale Minerai de fer Québec, a affiché jeudi un résultat net de 155,9 millions $, ou 32 cents par action, comparativement à 18,4 millions $, ou 4 cents par action, au même trimestre l’an dernier, soit une hausse de 750%. Les revenus de la société sont passés à 396,7 millions $, par rapport à 175,7 millions $ au trimestre correspondant de l’exercice 2020. La minière attribue cette augmentation au prix de vente moyen réalisé net, qui a explosé en passant de 93,1$ par tonne à 201,3$ par tonne. Et son indice de référence continue de progresser. Vendredi, le prix IODEX 65% Fe CFR China Index, appelé «P65», s’établissait à l’équivalent de 268$ canadiens. La quantité de minerai extrait a progressé de 4% au quatrième trimestre, passant à 5,6 millions de tonnes, par rapport à 5,4 millions de tonnes un an plus tôt. Les coûts sont demeurés stables à 54,4$ par tonne par rapport à 53,9$ par tonne il y a un an.
  • Le résultat net du second trimestre de la Banque TD (TD.TO, 88,81 $) a atteint cette année 3,695 milliards $, ou 1,99$ par action, comparativement à 1,515 milliard $ ou 0,80$ par action au trimestre correspondant de l’exercice 2020. Il s’agit d’une augmentation du résultat net de 144%. Le résultat net rajusté s’est quant à lui élevé de 136% en un an au deuxième trimestre, à 3,775 milliards $, ou 2,04$ par action, comparativement à 1,599 milliard $, ou 0,85$ par action un an plus tôt. La Banque TD a observé que le résultat net du secteur Services de détail au Canada s’est établi au second trimestre de l’exercice en cours à 2,182 milliards $, 86% de plus qu’il y a un an, ce qui, dit-elle, a reflété surtout une baisse de la provision pour pertes sur créances et les résultats record au sein des activités de gestion de patrimoine et d’assurance. L’institution signale une accélération des activités au second trimestre des montages de prêts hypothécaires, des transactions par carte de crédit et du nombre de comptes dans tous les secteurs. Le secteur Services de détail aux États-Unis a présenté un résultat net de 1,316 milliard $ CAN, en hausse de 292% par rapport à celui du deuxième trimestre de l’exercice 2020. D’autre part, le Groupe Banque TD annonce un dividende 0,79$ par action ordinaire entièrement libérée du capital-actions de la Banque pour le trimestre qui prendra fin le 31 juillet prochain.
  • La Banque Royale du Canada (RY.TO, 124,45 $) a réalisé au second trimestre de l’exercice en cours un bénéfice net de 4,015 milliards $, en hausse de 2,5 milliards $ ou de 171% par rapport au deuxième trimestre de 2020. Le bénéfice dilué par action a augmenté de 176% pendant la même période, pour s’établir à 2,76$. Le groupe Marché des capitaux de la plus grande banque canadienne s’est imposé au trimestre ayant pris fin le 30 avril dernier. Son bénéfice net s’est établi à 1,071 milliard $, en hausse de 966 millions $ en un an, grâce essentiellement à la diminution de la dotation à la provision pour pertes de crédit et à l’augmentation sans précédent des revenus du secteur Services de banque d’investissement. Quant au groupe Gestion de patrimoine, son bénéfice net a atteint 691 millions $, en hausse de 267 millions $ ou de 63% par rapport à il y a un an. En marge de la publication des résultats du second trimestre, le conseil d’administration de la Banque Royale a déclaré un dividende trimestriel sur ses actions ordinaires de 1,08$ par action.
  • La Banque CIBC (CM-PQ, 24,39 $) rapporte jeudi une forte augmentation en un an de ses résultats du second trimestre. Le résultat net s’est établi cette année à 1,651 milliard $, ou 3,55$ par action, 321% de plus que celui de 392 millions $ ou 0,83$ par action réalisé au trimestre correspondant de 2020. Quant au résultat net ajusté, il a bondi de 278% pendant la même période, de 441 millions $, ou 0,94$ par action, à 1,666 milliard $, ou 3,59$ par action. Le groupe Marchés des capitaux de la CIBC a enregistré un résultat net de 495 millions $ au plus récent deuxième trimestre, en hausse de 318 millions $ ou de 180% par rapport à celui du trimestre correspondant d’il y a un an, essentiellement grâce à l’augmentation des produits et de la baisse de 98% de la dotation à la provision pour pertes sur créances. Pendant la même période, le groupe Services bancaires personnels et PME du Canada, a progressé de 270% et le groupe Entreprises et Gestion des avoirs du Canada a avancé de 94%.
  • Le secteur aérien connaît la plus grave crise de son histoire, mais Airbus (AIR, 106,20 €) se met en ordre de marche pour la reprise: l'avionneur européen a annoncé jeudi qu'il produira en 2023 davantage d'avions monocouloirs qu'avant la pandémie de COVID-19. Airbus «continue de tabler sur un retour au niveau d’avant-crise entre 2023 et 2025 pour le marché des avions commerciaux sous l'impulsion du segment des monocouloirs». Il demande ainsi à ses fournisseurs de «préparer l'avenir en sécurisant une cadence ferme de 64" avions de la famille A320 (A319, A320 et A321) par mois «d'ici le deuxième trimestre 2023». Cette annonce a fait bondir le cours de l'action de plus de 6% à l'ouverture de la Bourse. Airbus produit actuellement 40 A320 par mois. Au début de la pandémie, alors qu'il en produisait 60 mensuels et s'apprêtait à passer courant 2020 à 63 appareils par mois, il avait immédiatement annoncé une baisse de ses cadences de 40%. Pour adapter son outil industriel et faire des économies, il avait également annoncé la suppression de 15 000 postes sur les 135 000 salariés que comptait alors le groupe, tout en évitant les licenciements en France, en Allemagne, au Royaume-Uni et en Espagne, ses principaux pays d'implantation.

 

 

À surveiller

 

Canadien National (CNR, 126,98$): le temps de monter à bord. L’action du transporteur ferroviaire est sous pression depuis que l’entreprise montréalaise a annoncé son intention d’acquérir Kansas City Southern (KSU, 292,99 $US). Kevin Chiang, de Marchés mondiaux CIBC, pense que la baisse a fait du titre une aubaine.

BMO (BMO, 125,41$): une tendance favorable. La Banque de Montréal a dévoilé des résultats supérieurs aux attentes et elle profite d’une tendance favorable, estime Darko Mihelic, de RBC Marchés des capitaux. Il pense toutefois qu’elle n’est pas le meilleur pari parmi les grandes banques canadiennes.

Airbnb (ABNB, 133,99 $US): plus qu’un pari sur la reprise du tourisme. Brad Erickson, de RBC Marchés des capitaux, entame le suivi de la société de location de logement avec une recommandation «surperformance» et un cours cible de 170 $US.

 

 

28 mai

 

Dans les Titres en action:

 

 

  • Hexo (HEXO, 8,48 $) a annoncé vendredi qu’il ferait l’acquisition du producteur de cannabis torontois Redecan dans le cadre d’une transaction évaluée à 925 millions $. La société ottavienne allongera un montant de 400 millions $ en espèces à Redecan, en plus de 525 millions $ en actions d’Hexo au prix implicite de 7,53 $ par action. Les actionnaires de Redecan détiendront environ 31 % des actions ordinaires d’Hexo émises et en circulation à la clôture de la transaction. Selon Hexo, l’acquisition fera d’elle un chef de file canadien en volume de fleurs séchées dans les catégories haut de gamme, grand public et bon rapport qualité-prix, en plus d’accroître son portefeuille en y ajoutant les huiles, les capsules et les produits préroulés de Redecan. Avec cette transaction, Hexo croit pouvoir bientôt s’emparer de la plus grande part du marché au sein des producteurs de cannabis récréatif et atteindre son objectif de devenir un des trois plus grands producteurs de cannabis au monde.
  • À l’instar des autres grandes banques canadiennes, la Banque Nationale du Canada (NA, 96,97 $) déclare une augmentation significative de son résultat net du deuxième trimestre. En effet, du second trimestre de l’exercice financier 2020 à celui de cette année, le bénéfice net est passé de 379 millions $ à 801 millions $. Le résultat dilué par action a progressé de 1,01$ à 2,25$ pendant la même période. L’institution basée à Montréal explique ces croissances par la hausse du revenu total de la plupart des secteurs d’exploitation ainsi que par une réduction significative des dotations aux pertes de crédit au deuxième trimestre de 2021. En effet, d’importantes dotations avaient été enregistrées au second trimestre de 2020 à la suite de la détérioration des perspectives économiques causée par la pandémie de COVID-19. Le résultat avant dotations aux pertes de crédit et charge d’impôts a atteint 1,039 milliard $ au deuxième trimestre de 2021 comparativement à 915 millions $ un an plus tôt, une hausse de 14%. Le président et chef de la direction de la Banque Nationale du Canada, Louis Vachon, estime que l’environnement économique s’améliore et qu’il est plus propice à la croissance des activités, ce qui a permis à la Banque de poursuivre sur sa lancée du premier trimestre. En marge de la publication de ses plus récents résultats financiers, la Banque Nationale annonce que son conseil d’administration a déclaré des dividendes, notamment un de 0,71$ par action ordinaire, payable le 1er août aux actionnaires inscrits le 28 juin dernier.
  • Les actionnaires de Total (TOT, 46,66 $US) ont largement approuvé à 91,88% la stratégie climat du groupe, a annoncé vendredi le PDG Patrick Pouyanné, seule une petite minorité se rebellant, la trouvant insuffisante. Les actionnaires ont par ailleurs plébiscité à la quasi-unanimité le changement du nom de l'entreprise en TotalEnergies, pour marquer sa diversification au-delà des hydrocarbures, notamment dans l'électricité et les renouvelables. À l'occasion de l'assemblée générale annuelle de l'entreprise, Patrick Pouyanné a salué un «très fort soutien et une très large majorité» pour la résolution climat. Les actionnaires «perçoivent un véritable processus sincère de transformation et ont fait de ce vote l'approbation d'une stratégie audacieuse et exigeante», a-t-il jugé. La direction du groupe français avait soumis pour la première fois au vote une résolution consultative sur le climat, qui inclut des objectifs de réduction des émissions directes et indirectes de gaz à effet de serre pour 2030, comparé à 2015, sur le chemin de la neutralité carbone visée en 2050.
  • L'action d'AMC (AMC, 26,52 $US), favorite des boursicoteurs en ligne, a bondi à Wall Street jeudi faisant grimper la valorisation boursière de la chaîne de cinémas américains, pourtant mal en point, à quasiment 12 milliards de dollars. Le titre du groupe s'est envolé de 35,58% à 26,52 dollars à la clôture, un sommet en quatre ans et affiche une hausse de 120% depuis le début de la semaine. Depuis janvier, le titre, dont raffolent les petits porteurs et qui avait été, avec l'action du distributeur de jeux vidéo GameStop (GME), au centre d'une bataille avec les grands fonds d'investissement à Wall Street en début d'année, a grimpé de 1 150%. GameStop a toutefois gagné 4,77% jeudi, à 254 dollars, à la clôture de jeudi. AMC, qui gère 950 cinémas dans le monde, s'est récemment déclaré optimiste et confiant malgré une perte nette de 4,6 milliards de dollars en 2020. Les dirigeants du groupe pensent qu'il est possible de «surmonter la tempête de la COVID-19, alors que les salles obscures rouvrent aux États-Unis. L'extrême volatilité et la fièvre spéculative autour d'actions promues par les membres du forum WallStreetBets avaient suscité en janvier des questionnements sur une possible manipulation de titres boursiers et la nécessité d'une régulation.

 

 

À surveiller

 

BRP (DOO, 101,25$) : la thèse optimiste persiste malgré le recul de l’action depuis un mois. Le manufacturier de véhicules récréatifs BRP dévoilera les résultats du premier trimestre de l’exercice 2022 le 3 juin avant l’ouverture des marchés boursiers et l’analyste Benoît Poirier, de Valeurs mobilières Desjardins, persiste dans sa thèse optimiste même si le titre de l’entreprise de Valcourt a reculé de 18% depuis son plus récent sommet.

Banque Royale (RY, 126,00$): l’étincelle est de retour. La plus grande banque canadienne a dévoilé un bénéfice par action de 2,79$ au second trimestre de son exercice 2021, ce qui est supérieur au consensus des analystes de 2,51$. De son côté, l’analyste Meny Grauman, de la Banque Scotia, anticipait un montant de 2,66$.

Banque Nationale (NA, 96,97$): un bon trimestre malgré quelques défis du côté des marchés des capitaux. La Banque Nationale a dévoilé ce matin des résultats financiers supérieurs aux prévisions pour le deuxième trimestre de son exercice 2021.

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