Les titres boursiers qui ont retenu l'attention cette semaine

Publié le 21/05/2021 à 14:21

Les titres boursiers qui ont retenu l'attention cette semaine

Publié le 21/05/2021 à 14:21

Par lesaffaires.com

(Photo: Getty Images)

Quels titres boursiers et rapports d'analystes ont retenu l'attention cette semaine? Voici une revue de presse qui regroupe divers textes boursiers.

 

17 mai

 

Dans les Titres en action:

 

  • Le géant industriel allemand Siemens (SIE, 142,42 €) a annoncé lundi qu'il allait acquérir, pour 700 millions de dollars (575 millions d'euros), Supplyframe, une plateforme américaine spécialisée dans la mise en relation des entreprises tout au long de la chaîne d'approvisionnement électronique. L'opération, qui devrait être finalisée au quatrième trimestre 2021, intervient alors que l'industrie tente de faire face à la pénurie mondiale de semi-conducteurs provoquée par l'augmentation de la demande d'électronique grand public pendant la pandémie. «L'écosystème et l'intelligence de marché de Supplyframe complètent parfaitement notre portefeuille de logiciels industriels et renforcent nos capacités pour le marché croissant des clients de petite et moyenne taille», a déclaré Cedrik Neike, membre du conseil d'administration de Siemens. «Cela aidera les clients à réduire leurs coûts, à accroître leur agilité et à prendre des décisions très éclairées», a estimé le groupe allemand, qui attend d'importantes synergies de cet achat.
  • Boralex (BLX, 35 $) annonce avoir obtenu gain de cause devant le Tribunal de commerce de Lille, en France, alors que la société Innovent SAS et son président Grégoire Verhaeghe ont été condamnés à lui verser 50,6 millions d’euros pour non-exécution d’engagements contractuels. Par voie de communiqué, Boralex explique que le litige remonte à une transaction commerciale conclue en 2012. L’entreprise avait alors fait l’acquisition de parcs éoliens prêts à être construits. La transaction incluait aussi un contrat en vertu duquel Innovent et Grégoire Verhaeghe s’étaient engagés à offrir de céder à Boralex certains sites éoliens en développement. Dans sa décision, le tribunal a conclu que les défendeurs n’avaient pas respecté leur obligation dans le cas des projets Eplessier-Thieulloy-l’Abbaye et Buire-Le-Sec. Ce qui aurait privé Boralex de la possibilité de les acquérir au prix et aux conditions convenus. Toujours selon le communiqué publié par Boralex, Innovent aurait déjà fait part de son intention d’interjeter appel de la décision.
  • Le groupe automobile Stellantis (STLA, 18,15 $US), issu de la récente fusion de Peugeot-Citroën et de Fiat-Chrysler, et le géant taïwanais de la fabrication de produits électroniques Foxconn doivent annoncer mardi un «partenariat stratégique», ont-ils indiqué lundi. Stellantis s'est refusé à tout commentaire avant l'annonce, prévue mardi à 11 h 45. L'accord qui associe FIH Mobile Ltd., une filiale de Foxconn spécialisée dans les technologies mobiles, porterait sur la fourniture d'équipements, selon une source proche du dossier. Foxconn, un conglomérat notamment connu pour fabriquer les iPhone d'Apple, cherche à se diversifier dans l'automobile, pour participer à la conception de véhicules électriques et connectés.
  • Le fabricant japonais de pneumatiques Bridgestone (5108.T, 4 657 yens) a poursuivi son rétablissement au premier trimestre, selon des résultats publiés lundi, mais a laissé ses prévisions annuelles inchangées. Le groupe a généré un bénéfice net trimestriel de 285,2 milliards de yens (3,16 milliards de dollars), un résultat gonflé par la cession finalisée en mars de sa filiale Firestone Building Products au groupe suisse LafargeHolcim. Le bénéfice net des activités poursuivies de Bridgestone a totalisé 60 milliards de yens, un chiffre plus que triplé sur un an en données pro forma (excluant également Firestone des résultats du groupe un an plus tôt). Son bénéfice opérationnel s'est fixé à 80,9 milliards de yens, un chiffre plus que doublé sur un an, tandis que ses ventes trimestrielles ont grimpé de 7,2% sur un an à périmètre constant pour s'établir à 756,9 milliards de yens (8,4 milliards de dollars). Pour l'ensemble de 2021, Bridgestone table toujours sur un bénéfice net de 261 milliards de yens (2,9 milliards de dollars), contre une petite perte nette en 2020 (-23,3 milliards de yens).
  • La compagnie irlandaise Ryanair (RYAAY, 115,81 $US) a enregistré une perte record de l'ordre du milliard d'euros lors de son exercice décalé 2020 en raison d'un effondrement du trafic combiné à de mauvais paris sur le prix du kérosène, mais se dit optimiste sur la reprise. Le chiffre d'affaires du transporteur irlandais a quant à lui chuté de 81% à 1,64 milliard d'euros sur un an, d'après un communiqué. Hors éléments exceptionnels, la perte nette s'élève à 815 millions d'euros pour l'exercice terminé le 31 mars, contre un bénéfice de plus d'un milliard d'euros sur l'exercice précédent. Avec 200 millions d'euros de pertes liées à de mauvaises positions de couverture sur kérosène, la perte monte à 1 milliard d'euros. Le groupe «low cost» s'était couvert contre une hausse excessive des cours alors que l'an dernier ces derniers se sont écroulés à cause de la pandémie qui a annihilé le trafic aérien.

 

À surveiller

 

SNC-Lavalin (SNC, 32,17 $): de judicieuses décisions de la direction. Les résultats trimestriels que SNC-Lavalin a dévoilés le 14 mai 2021 démontrent que sa réorientation vers ses activités de services d’ingénierie rapporte, à mesure que son carnet de commandes pour projets clé en main à prix forfaitaire s’écourte. Ce constat réjouit Benoît Poirier, de Desjardins Marché des capitaux.

Lion Electrique (LEV, 15,09 $US): la Nationale entame le suivi. Un autre analyste entame le suivi de Lion Électrique avec une recommandation d’achat. Rupert Merer, de Financière Banque Nationale, émet une recommandation «surperformance» et un cours cible de 20 $US sur le titre coté à New York, ce qui équivaudrait à environ 24,25 $ pour le titre à Toronto.

Power Corporation (POW, 37,02 $): de bons résultats. L’histoire entourant Power Corporation devient de plus en plus attrayante, croit Geoffrey Kwan, de RBC Marchés des capitaux.

 

18 mai

 

Dans les Titres en action:

 

 

  • Les actionnaires du géant des hydrocarbures Royal Dutch Shell (RDSA, 16,85 €) ont massivement voté mardi en faveur de sa stratégie climatique, contestée par les ONG, visant à réduire sa dépendance au pétrole et au gaz et à devenir neutre en carbone d'ici 2050. Elle fixe des objectifs mais ne passe pas par l'abandon programmé des hydrocarbures qui représentent la majorité de ses profits, alors même que l'Agence internationale de l'énergie affirme mardi que le secteur doit arrêter tout projet d'exploration pour garder le réchauffement climatique sous contrôle.
  • Le géant américain de la distribution Walmart (WMT, 138 $US) a dépassé les attentes en début d'année, les ventes restant en hausse grâce notamment aux aides du gouvernement aux ménages américains, et a relevé ses prévisions de bénéfice annuel. Le chiffre d'affaires de l'entreprise a en effet progressé de 2,7% sur la période courant de février à avril, à 138,3 milliards de dollars, détaille un communiqué mardi. La croissance est moins élevée qu'au plus fort de la pandémie, quand l'entreprise bénéficiait de son statut de commerce essentiel et de l'envol de ses ventes en ligne. Mais les analystes s'attendaient à ce que le chiffre d'affaires se replie. Walmart, encouragé par la fréquentation et les tendances des ventes d'alimentation, s'est dit «plus optimiste qu'en début d'année». Le groupe a relevé sa prévision de bénéfice ajusté par action pour l'ensemble de l'année se terminant fin janvier 2022, estimant qu'il devrait croître de 5% à 10% alors qu'il anticipait un «léger repli» de cet indicateur de performance auparavant. Rapporté par action et hors éléments exceptionnels, il s'est affiché à 1,69 dollar, contre 1,21 dollar attendu par les analystes. Dans les échanges électroniques précédant l'ouverture de Wall Street, le cours de l'action gagnait plus de 3% après l'annonce de ces résultats.
  • Le géant américain de l'aménagement de la maison Home Depot (HD, 320 $US) a affiché des résultats solides au premier trimestre 2021, continuant à profiter de la progression du bricolage à la faveur de la pandémie de COVID-19. Le chiffre d'affaires du groupe s'est porté à 37,5 milliards de dollars au premier trimestre de l'exercice décalé (s'achevant le 2 mai), en hausse de 33% par rapport à l'an dernier et au-dessus des anticipations des analystes qui tablaient sur 35 milliards de dollars. Sur l'année 2020, les ventes de la chaîne de quincailleries avaient fait un bond de près de 22 milliards de dollars et bénéfice net était ressorti en hausse de 15,2%, grâce à l'effet «bricolage à la maison» induit par la pandémie. Pour le premier trimestre 2021, le bénéfice net s'est quant à lui établi à 4,1 milliards de dollars, supérieur de 85% à celui de l'an dernier. Rapporté par action, la référence à Wall Street, il est de 3,86 dollars contre 3,08 dollars anticipés.
  • L'opérateur de télécommunications britannique Vodafone (VOD.L, 133 £) a annoncé mardi avoir souffert lors de l'exercice écoulé, mais prévoit d'investir davantage, en Europe et en Afrique, pour répondre aux nouveaux besoins numériques créés par la pandémie. L'annonce de nouveaux investissements passait mal auprès du marché, surtout que Vodafone est déjà très endetté: l’action chutait de 6,1% vers 7h30 (heure du Québec) à la Bourse de Londres. La pandémie a toutefois pénalisé lourdement ses résultats pour l'exercice 2020-2021 achevé fin mars. Son bénéfice net a atteint 112 millions d'euros, et son chiffre d'affaires a reculé de 2,6% à 43,8 milliards d'euros, la crise sanitaire ayant limité les déplacements internationaux et plombé les revenus tirés de l'itinérance. Vodafone est parvenu à réduire un peu son énorme dette, qui était de 40,5 milliards d'euros à fin mars, grâce notamment aux fonds récupérés via l'introduction en Bourse de Vantage Towers. Pour l'exercice 2021-2022, il prévoit une légère amélioration de son résultat brut d'exploitation qu'il attend entre 15 et 15,4 milliards d'euros, contre 14,4 milliards réalisés en 2020-2021.

 

À surveiller

 

Morneau Shepell (MSI, 30,88$): une bonne année. L’année s’annonce prospère pour la firme d’actuariat, anticipe Étienne Ricard, de BMO Marchés des capitaux.

BRP (DOO, 98,23$): en prévision des résultats. La tendance continue d’être favorable à l’industrie du véhicule récréatif, croit Cameron Doerksen, de Financière Banque Nationale.

Lion Électrique (LEV, 16,58 US): résultats du premier trimestre. Avec ses résultats du premier trimestre, le constructeur de camions et d’autobus électriques confirme être sur une bonne lancée, estime Benoit Poirier, de Desjardins Marché des capitaux.

 

 

19 mai

 

Dans les Titres en action:

 

  • Le spécialiste des simulateurs de vol et de la formation CAE (CAE, 34,55$) a déclaré mercredi des profits en forte baisse au quatrième trimestre de l’exercice 2021. Le résultat net attribuable aux détenteurs d’instruments de capitaux propres de la Société a été de 19,8 millions $ pour le trimestre se terminant le 31 mars 2021, par rapport à 78,4 millions $ au trimestre correspondant un an plus tôt, une baisse de 75%. Le bénéfice par action a donc été de 7 cents, par rapport à 29 cents un an plus tôt. L’entreprise montréalaise a généré un chiffre d’affaires de 894,3 millions $, en baisse par rapport à 977,3 millions $ au même trimestre un an plus tôt. CAE a tourné la page sur un exercice 2021 écrit à l’encre rouge avec une perte de 47,2 millions $, par rapport à des bénéfices de 311,4 millions $ pour l’exercice 2020. Le président et chef de la direction de CAE, Marc Parent, a attribué ces résultats décevants aux répercussions de la COVID−19, qui ont causé le «plus grand choc de l’histoire de l’aviation civile», et aux perturbations majeures sur les marchés de la défense et de la santé.
  • Bombardier (BBD.D, 0,92 $) a conclu un placement privé de 260 millions de dollars afin de résoudre la plainte d’un détenteur d’obligations selon laquelle l’entreprise avait violé certaines clauses restrictives en vendant ses activités ferroviaires et d’avions commerciaux. Le fabricant d’avions d’affaires a déclaré avoir émis des billets de premier rang de 7,45 % à un investisseur qualifié institutionnel, d’un capital global de 260 M$, ce qui représente désormais 51 % des billets en circulation qui arrivent à échéance en 2034. Le montant conclu est la même tranche détenue par un investisseur qui, le mois dernier, a allégué que Bombardier avait enfreint ses clauses restrictives. L’avionneur québécois a qualifié cette allégation de « sans fondement », mais a décidé de demander le consentement des autres détenteurs de créances pour autoriser les cessions d’actifs. Il a reçu le consentement de la majorité pour les émissions d’obligations, mais n’a pas obtenu le soutien de la majorité concernant les billets de 2034. L’investisseur, dont l’identité reste inconnue, a accepté de fournir ce consentement pour ces billets, réglant apparemment la question.
  • La banque américaine JPMorgan Chase (JPM, 159,19$US) a annoncé mardi plusieurs mouvements au sein de la direction à l'occasion du départ d'un des proches collaborateurs du PDG Jamie Dimon, dont la nomination de Jennifer Piepszak et Marianne Lake, deux femmes susceptibles de lui succéder, à la tête de la banque de détail. L'actuel dirigeant de cette division, Gordon Smith, prévoit de prendre sa retraite à la fin de l'année, a indiqué l'établissement dans un communiqué. Âgé de 62 ans, il continuera d'exercer ses fonctions de co-directeur des opérations de la banque jusque décembre aux côtés de Daniel Pinto, 58 ans, également patron de la banque d'affaires et d'investissement. Les deux hommes, souvent considérés comme des prétendants potentiels à la direction générale de l'établissement, avaient temporairement pris en charge les affaires courantes de JPMorgan Chase quand Jamie Dimon avait, au printemps 2020, subi une opération du coeur. Gordon Smith laisse en revanche sa place à la tête de la banque de détail, avec effet immédiat, à Jennifer Piepszak, actuellement directrice financière, et Marianne Lake, actuellement responsable de la division de prêts aux ménages. Toutes deux âgées de 51 ans, elles sont aussi souvent considérées comme des personnes susceptibles de remplacer M. Dimon. Elles prennent ensemble la tête d'une division qui représente un peu plus de 40% du chiffre d'affaires de l'entreprise. Jeremy Barnum, 48 ans, devient le directeur financier de l'établissement. En charge de la recherche pour la division de banque d'affaires et d'investissement depuis février, il en était auparavant le directeur financier depuis 2013.
  • Amazon (AMZN, 3 202,22$US) prolonge son interdiction pour la police d'utiliser son logiciel de reconnaissance faciale Rekognition, une technologie controversée à cause des risques de discriminations. Le géant américain du commerce en ligne et des technologies a confirmé mardi sa décision d'étendre cette interdiction «jusqu'à nouvel ordre», sans donner plus de détails. En juin dernier, la société avait annoncé un moratoire d'un an, dans un contexte de pression des associations de défense des libertés, et de manifestations contre les violences policières et le racisme aux États-Unis. Les ONG exigeaient notamment des réformes en profondeur de la police et des systèmes de surveillance, dont elles estiment qu'ils ciblent les personnes noires de façon disproportionnée. Des militants accusent aussi les forces de l'ordre de se servir du réseau de caméras Ring d'Amazon, utilisées par des particuliers à des fins de sécurité. Amazon avait indiqué espérer que son moratoire donnerait «suffisamment de temps au Congrès afin de mettre en place des règles appropriées» pour une «utilisation éthique» de ces technologies. Cette interdiction faisait suite à des décisions similaires de Microsoft, IBM et Google. La semaine dernière, une coalition d'ONG a appelé Amazon à totalement cesser de vendre Rekognition. «Les technologies de reconnaissance faciale sont bien trop dangereuses pour être installées en fonction des lubies de firmes comme Amazon», a déclaré Evan Greer du groupe Fight for the Future, qui fait partie de la coalition.
  • Le constructeur automobile Ford (F, 12,02$US) va présenter en détails mercredi soir la version électrique de son populaire pick-up F-150, dévoilée en partie lors d'une escapade du président américain Joe Biden mardi qui a trouvé que l'engin allait «sacrément vite». Alors que la course à la voiture électrique s'intensifie aux États-Unis, Ford est récemment passé à l'offensive sur ce segment: le géant de Dearborn, près de Detroit, a annoncé en début d'année qu'il allait consacrer plus de 22 milliards de dollars à la production de véhicules fonctionnant sans carburant d'ici 2025. L'entreprise a déjà présenté la Mustang Mach-E fin 2019. Mais elle mise beaucoup sur la version «propre» de sa camionnette à plateau. Le groupe propose depuis 1948 des versions du F-150 et de modèles un peu plus gros, connus sous le nom de F-Series, qui est de loin sa gamme la plus populaire. Selon le cabinet spécialisé Edmunds, le F-150 est le véhicule le plus vendu aux États-Unis. Si Ford a déjà révélé le nom de la version électrique, le F-150 Lightning, et en a dévoilé les contours à l'occasion d'une visite du président américain à Dearborn. Joe Biden, qui a pu lui-même tester la voiture, a glissé que le véhicule pouvait passer de 0 à 60 miles par heure (97 kilomètres/heure) en environ 4,4 secondes. Le patron de Ford, Jim Farley, avait souligné début mai que le véhicule sera capable de «fournir de l'électricité à une maison pendant une coupure de courant». Le véhicule représente autant pour l'industrie automobile que l'arrivée de la Ford Model T ou la Ford Mustang, a-t-il estimé. La production du pick-up débutera au printemps 2022 à Dearborn.

 

À surveiller

 

Couche-Tard (ATD.B, 43,49$): rachats d’actions musclés en attendant le prochain achat. Irene Nattel de RBC Marchés des capitaux peaufine ses prévisions pour le quatrième trimestre qui sera dévoilé le 29 juin.

Lightspeed POS (LSPD, 71,21$) : la réouverture des commerces se fera sentir. Le fournisseur de solutions de commerce omnicanal ne sera pas rentable, mais le quatrième trimestre devrait avoir bénéficié de la réouverture de marchands, restaurants, hôtels et bars dans plusieurs régions du monde.

Ag Growth (AFN, 42,00$): le récent repli offre une nouvelle occasion. Le récent repli du titre de l’équipementier agricole en réaction au bond du prix de l’acier est exagéré et offre une nouvelle occasion d’acheter le titre pour profiter de la conjoncture mondiale très favorable du secteur agraire.

 

 

20 mai

 

Dans les Titres en action:

 

  • La compagnie aérienne britannique EasyJet (EZJ, 966 £) a annoncé jeudi avoir creusé sa perte nette au premier semestre de son exercice 2020-2021 à 549 millions de livres contre 324 millions un an plus tôt, en raison d'un trafic encore laminé par la crise, selon un communiqué. Compte tenu des restrictions encore en cours, EasyJet s'attend d'avril à juin à ne pas dépasser 15% de ses capacités de 2019 (soit avant la crise sanitaire), contre 20% espéré jusque-là. En attendant une reprise estivale, EasyJet a énormément souffert d'un trafic aérien réduit encore quasiment à néant fin 2020 et début 2021. Il n'a tourné qu'à 14% de ses capacités de 2019 au cours du premier semestre. Le nombre de passagers a chuté de 89,4% à 4,1 millions et le chiffre d'affaires de 89,9% à 240 millions de livres. Sa perte avant impôt hors éléments exceptionnels s'est aggravée à 701 millions de livres, soit dans la fourchette prévue par la compagnie. EasyJet a limité la casse grâce à son programme d'économies (500 millions de livres prévues sur l'ensemble de l'exercice).
  • La première banque allemande Deutsche Bank (DB, 14,27 $US) a annoncé jeudi vouloir financer et investir au total 200 milliards d'euros dans des projets durables d'ici la fin de 2023, deux ans plus tôt qu'annoncé auparavant. L'établissement a publié jeudi des objectifs en matière de finance verte détaillés par division d'ici 2023: 86 milliards d'euros iront à la banque de détail, contre 30 milliards d'euros pour la banque des entreprises et 105 milliards d'euros pour la banque d'investissement. Il est prévu que la moitié du personnel en contact avec la clientèle sera formée d'ici la fin de l'année à la «taxonomie» verte, répondant à la liste européenne des investissements respectueux de l'environnement. En septembre 2020, Deutsche Bank figurait parmi les 150 entreprises et investisseurs signataires d'une lettre exhortant les dirigeants européens à réduire d'au moins 55% les émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030, par rapport à 1990. Cet objectif a fait l'objet d'un compromis au mois d'avril dernier entre les représentants des États de l'UE et les eurodéputés. La banque veut de son côté réduire de 30% la consommation de carburant de ses 5 400 voitures de fonction en Allemagne afin de passer ce parc à zéro émission de carbone d'ici 2030. En matière de gouvernance, Deutsche Bank veut faire passer la proportion de femmes occupant des postes de direction à «au moins 30%» d'ici 2025, contre 24% actuellement.
  • Le géant chinois de l'internet Tencent (0700.HK, 609 yuans) a annoncé jeudi un bénéfice net en hausse de 65% sur un an au premier trimestre et promis d'avoir un impact «positif» sur la société, dans un contexte de reprise en mains du secteur technologique par Pékin. Le mastodonte de Shenzhen, propriétaire de l'omniprésente messagerie WeChat, a dégagé de janvier à mars un bénéfice net de 47,8 milliards de yuans et un chiffre d'affaires de 135,3 milliards de yuans, légèrement supérieur aux prédictions des analystes. Le groupe a particulièrement accru ses revenus issus de la finance en ligne et des services aux entreprises, un domaine où ses ventes ont progressé de 47% à 39 milliards de yuans. Lors du trimestre écoulé, les jeux vidéo ont une nouvelle fois représenté sa plus grosse source de revenus (43,6 milliards de yuans), en hausse de 17%. Les revenus issus de la publicité en ligne ont progressé de 23% à 21,8 milliards de yuans.

 

À surveiller

CAE (CAE, 38,00$): le redécollage de 73% a devancé la reprise. Doug Taylor de Canaccord Genuity juge que le formateur de pilotes est toujours bien positionné pour le rebond du transport aérien, mais son titre a devancé la reprise qui s’annonce plus graduelle que prévu en 2022.

FedEx (FDX, 306,05$ US): de meilleures marges pour le favori de BofA Securities. Les perspectives fournies par FedEx lors d’une conférence sur le transport sont meilleures que prévu et incitent Ken Hoexter de BofA Securities à relever son cours cible de 6% à 371$ US par action, le plus élevé de tous ses collègues.

Lowe’s (LOW, 190,72$ US): la rénovation n’est pas un phénomène passager. Scot Ciccarelli, de RBC Marchés des capitaux, enjoint ses clients de ne rater la forêt à travers les arbres en ce qui concerne le détaillant de déco-rénovation Lowe’s.

 

 

21 mai

 

Dans les Titres en action:

 

  • Total (TOT, 47,14 $US), l'une des cinq plus grandes pétrolières mondiales, s'apprête à se renommer TotalEnergies pour symboliser sa diversification dans les énergies plus propres, mais peine à convaincre les investisseurs qu'il en fait assez pour le climat, face à une pression grandissante. Le géant pétrolier et gazier, qui investit désormais aussi dans l'éolien ou le solaire, tient son assemblée générale annuelle le 28 mai. Les actionnaires devront se prononcer sur une résolution très symbolique: le changement d'identité de l'entreprise, fondée en 1924 sous le nom de Compagnie française des pétroles, en TotalEnergies. Comme ses pairs européens, et à la différence des géants américains, Total se développe dans les renouvelables et veut accélérer. L'entreprise allouera ainsi en 2021 plus de 20% de ses investissements nets dans les renouvelables et l'électricité. Mais le groupe se trouve sous une pression croissante des défenseurs de l'environnement, ainsi que des investisseurs désormais, afin de faire plus pour lutter contre le changement climatique. Soucieux de montrer qu'il ne reste pas inactif sur ces problématiques, le conseil d'administration de Total présente cette année une résolution climat.
  • Deux sociétés détenues par un puissant homme d'affaires noir ont intenté une action en justice aux États-Unis contre McDonald's (MCD, 232,18 $US), l'accusant de discriminer les entreprises contrôlées par des Afro-Américains dans ses dépenses publicitaires, et lui réclamant 10 milliards de dollars de dommages et intérêts. Cette requête a été déposée devant un tribunal de Californie par Entertainment Studios Networks et Weather Group, détenues par l'homme d'affaires Byron Allen, qui milite pour que les grands groupes achètent plus de publicités dans les médias afro-américains. Le demandeur soutient que le groupe de restauration rapide a dépensé environ 1,6 milliard de dollars en publicités télévisées aux États-Unis en 2019, mais que seulement 0,31% de cette somme est allée à des médias contrôlés par des Afro-Américains. «McDonald's prend des milliards aux consommateurs afro-américains et ne leur donne pratiquement rien en échange. Le plus gros déficit commercial de l'Amérique, c'est le déficit commercial entre l'Amérique des entreprises blanches et l'Amérique noire, et McDonald's est coupable de perpétuer cette disparité», a accusé M. Allen dans un communiqué. Sa plainte affirme que McDonald's a intentionnellement discriminé ses entreprises par des refus de contrats basés sur des stéréotypes raciaux.
  • Le fabricant suédois de lait d'avoine Oatly (OTLY, 20,20 $US) a vu son action décoller de près de 19% à l'occasion de son entrée à la Bourse de New York jeudi. Le titre de l'entreprise, qui s'échange sous le symbole OTLY sur le Nasdaq, a terminé à 20,20 dollars, bien au-delà du prix d'introduction de 17 dollars fixé mercredi soir. Au cours de clôture de jeudi, Oatly vaut près de 12 milliards de dollars en Bourse. Quelque 84,38 millions de titres ont été émis à l'occasion des premiers pas boursiers de l'entreprise scandinave, ce qui lui a permis de lever 1,43 milliard de dollars auprès de nouveaux investisseurs. L'entreprise va récupérer environ 1,1 milliard de dollars et les actionnaires déjà présents au capital ont décidé de vendre des parts pour environ 330 millions de dollars. Les nouveaux investisseurs pourront souscrire jusqu'à 12,66 millions de titres supplémentaires.

 

À surveiller

Héroux-Devtek (HRX, 16,94$): une fin d’exercice au-delà des prévisions grâce au secteur de la défense. Le fabricant de trains d’atterrissage et d’autres composantes aéronautiques Héroux-Devtek a dévoilé des résultats du quatrième trimestre supérieurs aux prévisions de l’analyste Cameron Doerksen, de la Financière Banque Nationale.

Lightspeed (LSPD, 66,45$US) : bon quatrième trimestre malgré une perte plus importante que prévu. Le fournisseur de solutions de commerce omnicanal Lightspeed a fait état d’une perte plus importante que prévu au quatrième trimestre, mais outre celle-ci, la performance de l’entreprise montréalaise a été suffisante.pour dépasser les attentes de l’analyste Paul Steep, de la Banque Scotia.

Dollarama (DOL, 54,23$) : la réouverture progressive de l’économie ontarienne fera du bien. Avec le dévoilement du plan de réouverture de l’économie ontarienne, qui compte pour environ 40% des magasins de la bannière, l’analyste Irene Nattel, de RBC Marchés des capitaux, ajuste ses prévisions du premier semestre de l’exercice 2022 pour refléter 10 semaines où la vente de produits non essentiels a été interdite.

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