Les titres boursiers qui ont retenu l'attention cette semaine

Publié le 25/02/2022 à 13:45

Les titres boursiers qui ont retenu l'attention cette semaine

Publié le 25/02/2022 à 13:45

Par lesaffaires.com

24 février

 

Dans les Titres en action:

Bombardier

Bombardier (BBD-B.TO, 1,50 $) cherche à augmenter ses dépenses en immobilisations pour augmenter la production à mesure que la demande augmente et que son plus grand rival cherche à accélérer ses livraisons. Avant une journée des investisseurs jeudi matin, le constructeur d'avions d'affaires a indiqué qu'il établirait une «enveloppe d'allocation des capitaux récurrente et croissante pouvant atteindre 600 millions $ US annuellement» consacrée à des projets stratégiques ou à la réduction de la dette.

Cet engagement fait suite à une prévision antérieure de 200 millions $ US par année en dépenses d'investissement. Cette annonce survient également alors que Bombardier continue de rembourser des centaines de millions de dollars de dettes, tout en essayant de suivre la cadence de son concurrent Gulfstream Aerospace, qui vise à augmenter les livraisons de 38% à 170 avions-privés entre 2022 et 2024.

L'entreprise montréalaise a devancé son concurrent américain avec 120 livraisons d'avions d'affaires l'an dernier, contre 119 pour Gulfstream, bien que ce dernier ait engrangé 680 millions $ US de plus en revenus. Le chef de la direction de Bombardier, Éric Martel, a réitéré les prévisions de Bombardier de 7,5 milliards $ US de revenus annuels d'ici 2025 et de 135 livraisons d'avions d'affaires l'an prochain.

«Le concurrent dans notre secteur aimerait s'emparer de notre part de marché, et nous n'allons pas laisser cela se produire», a affirmé jeudi matin M. Martel depuis un hangar de Bombardier.

 

Teck Resources

Teck Resources (TECK, 35,40 $US) a affiché jeudi un bénéfice attribuable aux actionnaires de près de 1,49 milliard de dollars (G$) pour son quatrième trimestre, ce qui se comparait à une perte de 464 M$ pour la même période un an plus tôt.  La minière de Vancouver a attribué cette amélioration à la vigueur des prix des matières premières. Teck a précisé que son bénéfice par action avait atteint 2,74 $ pour le trimestre clos le 31 décembre, par rapport à une perte par action de 87 cents pour les trois derniers mois de 2020.  Les revenus trimestriels ont totalisé 4,41 G$, en progression par rapport à ceux de 2,56 milliards $ enregistré au même trimestre un an plus tôt. 

En excluant les éléments non récurrents, Teck a indiqué avoir réalisé un profit de 2,54 $ par action au plus récent trimestre, comparativement à un profit ajusté de 46 cents par action au quatrième trimestre de 2020.  Les analystes s’attendaient en moyenne à un profit ajusté de 2,38 $ par action au plus récent trimestre, ainsi qu’à des revenus de 4,44 milliards $, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv. 

Par ailleurs, Teck a annoncé mercredi qu’il augmentait son dividende annuel de base à 50 cents par action, alors qu’il était précédemment de 20 cents par action. La société a en outre indiqué avoir l’intention de racheter pour un maximum de 100 millions $ de ses actions. Elle versera finalement un dividende de 62,5 cents par action composé de son dividende trimestriel de base de 12,5 cents, auquel s’ajoutera un dividende supplémentaire de 50 cents par action pour le quatrième trimestre. 

 

Loblaws

Les Compagnies Loblaws (LBLCF, 76,61 $US) ont affiché jeudi un bénéfice du quatrième trimestre plus de deux fois plus important que celui de la même période un an plus tôt, grâce à un recouvrement non récurrent lié à une décision de la Cour suprême sur un litige fiscal. La société mère des chaînes d’épiceries Loblaw et de pharmacies Shoppers Drug Mart — exploitées sous les enseignes Provigo et Pharmaprix au Québec — a engrangé un profit net attribuable aux actionnaires de 744 millions de dollars, ou 2,20 $ par action, pour la période de 12 semaines terminée le 1er janvier. 

Ce résultat se comparait à un profit de 345 M$, ou 98 cents par action, pour le quatrième trimestre de l’exercice précédent, qui comptait une semaine de plus. Les revenus ont totalisé près de 12,8 G$, un chiffre d’affaires en baisse par rapport à celui de 13,3 G$ réalisé un an plus tôt. Les plus récents résultats comprenaient un recouvrement de 301 M$ lié à la décision de la Cour suprême sur un litige fiscal entre Glenhuron Bank et Loblaw Financial Holdings. 

En excluant les éléments non récurrents, Loblaw a réalisé un profit de 1,52 $ par action au plus récent trimestre, comparativement à un profit ajusté de 1,22 $ au même trimestre un an plus tôt. 

 

Maple Leaf

Les Aliments Maple Leaf (MFI.TO, 28,76$) ont affiché jeudi un bénéfice du quatrième trimestre en baisse par rapport à la même période un an plus tôt, ce qu’ils ont attribué à la hausse des coûts de main-d’œuvre et de production. La société a engrangé 1,9 million de dollars, ou 2 cents par action, pour le trimestre clos le 31 décembre, ce qui se comparait à un bénéfice de 25,4 M$, ou 20 cents par action, pour les trois derniers mois de 2020. 

Les ventes ont totalisé 1,12 G$, un chiffre d’affaires inférieur à celui de 1,13 G$ du quatrième trimestre de 2020, qui comptait une semaine de plus. Maple Leaf a indiqué que les ventes de ses activités de protéines animales avaient atteint 1,09 G$, comparativement à 1,08 G$ un an plus tôt, tandis que celles des activités de protéines végétales avaient reculé à 45,5 M$, par rapport à 52,5 M$ un an plus tôt. 

En excluant les éléments non récurrents, Maple Leaf a réalisé un profit de 9 cents par action au plus récent trimestre, contre un profit ajusté de 31 cents par action pour les trois derniers mois de 2020. Lors de l’exercice précédent, Maple Leaf a notamment lancé un examen des activités de son secteur des protéines végétales. Jusqu’à maintenant, cette analyse montre un ralentissement clair du taux de croissance projetée pour cette catégorie de produits, par rapport aux taux de croissance très élevés prédits en 2019. La société apportera ainsi un changement à sa stratégie et à ses investissements pour ces activités. 

 

Transat

Transat A.T. (TRZ.TO, 4,93 $) a nommé Marc-Philippe Lumpé à la tête de ses opérations aériennes, en remplacement de Jean-François Lemay, qui dirigeait Air Transat depuis 2013. M. Lumpé débutera le 1er juin, sous réserve de l’obtention d’un permis de travail au Canada. Il est actuellement basé à Londres, où il travaille en tant que directeur, redressement et restructuration en aéronautique et en défense d’AlixPartners, un cabinet mondial de conseil aux entreprises.

Le nouveau directeur des opérations aériennes a précédemment occupé des postes de direction chez Virgin Atlantic Airways, Qatar Airways, Air Berlin et Thomas Cook Airlines, après avoir été pilote pour Lufthansa et eu plusieurs fonctions dans les forces armées allemandes. M. Lumpé est titulaire d’un doctorat en administration des affaires de l’Université de Cranfield au Royaume-Uni ainsi qu’une maîtrise en économie et une maîtrise en administration des affaires de l’Université de Hagen en Allemagne. Il parle couramment français, anglais, allemand et espagnol.

 

Québecor

Québecor (QBR-B.TO, 29,62 $) a réalisé au 4e trimestre de 2021 un bénéfice net attribuable aux actionnaires de 160,5 millions de dollars, ou de 0,67 $ par action de base, soit un écart favorable de 0,7 M$ ou 0,03 $ par action de base comparativement au trimestre correspondant de l’exercice 2020. Le bénéfice ajusté lié aux activités d’exploitation poursuivies a toutefois reculé de 7,4 M$ pendant la même période, à 157,6 M$, ou de 0,66 $ par action de base.  

Les revenus du quatrième trimestre du géant québécois des télécommunications ont augmenté en un an de 3,2%, à 1,18 G$. Pour l’ensemble de l’exercice 2021, Québecor a toutefois essuyé un repli de son bénéfice net attribuable aux actionnaires, qui est passé de 607,2 M$, ou de 2,41 $ par action de base en 2020, à 578,4 M$, ou de 2,38 $ par action de base. Pendant la même période, les revenus ont progressé de 5,5%, à 4,55 G$.  

Le président et chef de la direction de Québecor, Pierre Karl Péladeau, se réjouit d’ailleurs de la hausse des revenus lors de l’exercice 2021 dans un contexte de concurrence continue et particulièrement intense dans l’industrie des télécommunications au Québec. Péladeau soutient aussi que Québecor profite d’assises solides pour poursuivre la réalisation de ses priorités stratégiques.  

 

Banque Royale

La Banque Royale du Canada (RY.TO, 140,49 $) déclare un bénéfice net de 4,1 milliards de dollars pour le premier trimestre de 2022 clos le 31 janvier dernier, soit une hausse de 248 M$, ou 6%, par rapport à la période correspondante de l’exercice 2021. Pendant la même période, le bénéfice dilué par action a bondi de 7%, à 2,84 $.  

Le bénéfice net du secteur Gestion de Patrimoine de 795 M$ a progressé de 154 M$, ou de 24%, par rapport à il y a un an. Le secteur Services bancaires aux particuliers et aux entreprises a aussi affiché une importante croissance, le bénéfice net de 1,974 G$ s’étant accru de 181 M$, ou de 10%, sur un an.   

Le conseil d’administration de la Banque Royale a déclaré un dividende trimestriel sur ses actions ordinaires de 1,20 $ par action. Le président et chef de la direction de la Banque Royale, Dave McKay, rappelle que variant Omicron a perturbé la reprise économique mondiale au trimestre précédent.   

 

Cascades

Le géant québécois du papier Cascades (CAS.TO, 12,49 $)rapporte un bénéfice net de 105 millions de dollars au quatrième trimestre de 2021 par rapport à 73 M$ à la période correspondante de l’exercice 2020. Pendant la même période, le bénéfice net par action ordinaire a augmenté de 0,72 $ à 1,04 $.   

Les ventes ont reculé, de 1,03 G$ à 1,028 G$. En ce qui a trait au bénéfice d’exploitation ajusté, il a dégringolé de 80 M$ à 2 M$. Le bénéfice net de l’ensemble de l’exercice financier 2021 s’est élevé à 162 M$, ou 2,04 $ par action ordinaire, comparativement à 198 M$ ou 1,60 $ par action ordinaire pour l’exercice 2020. Quant aux ventes, elles ont fléchi en un an de 4,105 G$ à 3,956 G$.   

Le président et chef de la direction de Cascades, Mario Plourde, signale que la fin d’année a été difficile et que les résultats décevants du quatrième trimestre sont la conséquence de l’escalade des coûts et des perturbations opérationnelles qui ont continué à se développer au fil du trimestre. Il ajoute que la pandémie de COVID-19 et ses ramifications sur le coût des intrants, la logistique, la main-d’œuvre et la demande restent imprévisibles. Il a observé que nombre de ces facteurs ont perduré en janvier, mais qu’amélioration de la disponibilité de la main-d’œuvre a été constatée en février.  

 

À surveiller

5N Plus (VPN, 2,23 $): une acquisition qui termine bien l’année. Les résultats du quatrième trimestre de 5N Plus se sont révélées être au-delà des attentes du marché notamment grâce à l’acquisition, en novembre, de l’entreprise AZUR SPACE.

Boralex (BLX, 32,28 $): un plan bien appliqué. Boralex continue de bien suivre le plan de croissance stratégique, ce qui lui a permis d’afficher un bénéfice avant intérêts, impôt et amortissements (BAIIA) supérieur au consensus du marché au quatrième trimestre.

Lion Électrique (LEV, 9,76 $): des problèmes d’approvisionnement en vue qui minent les commandes. Les problèmes de chaînes d’approvisionnement et le carnet de commandes en demi-teinte de Lion Électrique poussent La Banque Laurentienne à réviser à la baisse son cours cible sur un an sur le titre de l'entreprise.

 

Pour consulter les titres du 25 février, cliquez suivant.

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