Les titres boursiers qui ont retenu l'attention cette semaine

Publié le 18/06/2021 à 14:32

Les titres boursiers qui ont retenu l'attention cette semaine

Publié le 18/06/2021 à 14:32

Par lesaffaires.com

(Photo: Getty Images)

Quels titres boursiers et rapports d'analystes ont retenu l'attention cette semaine? Voici une revue de presse qui regroupe divers textes boursiers.

 

14 juin

 

Dans les Titres en action:

 

  • Hexo (HEXO, 7,38 $) a réalisé une série d’acquisitions cette année, dans le but d’accroître sa part de marché. Le producteur de cannabis d’Ottawa a précisé que son profit par action atteignait 17 cents pour le trimestre clos le 30 avril, par rapport à une perte de 26 cents par action pour la même période un an plus tôt, alors qu’il comptait moins d’actions en circulation. Les revenus nets de ce qui était le troisième trimestre d’Hexo se sont établis à 22,7 millions $, alors qu’ils avaient été de 22,1 millions $ un an plus tôt. Hexo a réalisé une série d’acquisitions cette année, dans le but d’accroître sa part de marché. Le mois dernier, Hexo a conclu une entente qui le verra racheter Redecan pour 925 millions $ en espèces et en actions, ainsi qu’une autre qui prévoit qu’il mettra la main sur 48North Cannabis pour 50 millions $. En février, Hexo a annoncé qu’il allongerait 235 millions 4 pour racheter Zenabis Global et ses marques Namaste, Re-Up, Blazery et Founders Reserve.
  • Recipe Unlimited (RECP, 22,34 $) annonce avoir signé une entente pour vendre sa chaîne de restaurants Milestones à la société québécoise Foodtastic. Les conditions financières de l’accord n’étaient pas disponibles dans l’immédiat. Le directeur général de Recipe Unlimited, Frank Hennessey, a déclaré que l’accord aide l’entreprise à rationaliser davantage son portefeuille pour se concentrer sur les grandes marques. Les bannières de l’entreprise incluent St-Hubert, Swiss Chalet, Harvey’s, The Keg, Montana’s, Kelsey’s, East Side Mario’s et New York Fries. Foodtastic, un franchiseur de plusieurs marques de restaurants, a acheté la chaîne Second Cup Coffee à Aegis Brands plus tôt cette année. Certaines de ses autres marques de restaurants incluent Au Coq, La Belle et La Boeuf, Monza, Carlos & Pepe’s, Souvlaki Bar et Nickels.
  • Novavax (NVAX, 209,68 $US) a affirmé lundi que son vaccin contre la COVID-19 était efficace à plus de 90%, y compris contre les variants, après une étude réalisée sur près de 30 000 personnes aux États-Unis et au Mexique. Le vaccin «a montré une protection de 100% contre les formes modérées et sévères de la maladie et de 90,4% globalement», a indiqué l'entreprise de biotechnologie américaine dans un communiqué, précisant qu'elle comptait demander une autorisation officielle de mise sur le marché d'ici la fin du troisième trimestre 2021. Novavax estime être alors en mesure de produire cent millions de doses par mois, puis cent cinquante millions d'ici la fin de l'année. Le titre de Novavax prenait plus de 7% durant les échanges électroniques précédant l’ouverture de la Bourse de New York.

 

À surveiller

 

WSP (WSP, 138,80$): possibilité d’acquisitions. Même après l’achat de Golder, la firme de génie-conseil a encore la marge de manœuvre financière pour réaliser une autre acquisition, croit Maxim Sytchev, de Financière Banque Nationale.

Roots (ROOT, 3,55 $): mieux vaut regarder à long terme. Au cours des cinq derniers trimestres, la direction du détaillant de vêtement Roots a su naviguer d’une main de maître à travers les défis associés à la COVID-19, juge Patricia Baker, de la Banque Scotia. Son flair a encore une fois été récompensé au cours du premier trimestre de 2021, pavant la voie vers une meilleure position à la sortie de la crise sanitaire, selon l’analyste qui ne fait pas de cas des pertes de 4,9 millions de dollars (M$) dévoilées par l’entreprise le 11 juin 2021.

Enghouse (ENGH, 51,86$): la thèse optimiste demeure. Les résultats du fournisseur de logiciels actifs sont décevants, mais ils ne changent pas la thèse de croissance par acquisition de Paul Treiber, de RBC Marchés des capitaux.

 

 

15 juin

 

Dans les Titres en action:

 

  • Le constructeur de motoneiges et de motomarines BRP (DOO, 96,50 $) a annoncé mardi qu’elle dépensera jusqu’à 350 millions $ pour racheter de ses actions. Le fabricant de Ski-Doo et de Sea-Doo a précisé qu’il prévoyait aller de l’avant avec une «procédure d’adjudication à la hollandaise modifiée», qui permettrait aux actionnaires d’offrir leurs actions à un prix d’au moins 94 $ et d’au plus 113 $ par action. Le prix d’achat à payer par BRP sera déterminé à l’expiration de l’offre et s’appuiera sur le nombre d’actions déposées et les prix demandés. BRP a précisé que le Groupe Beaudier, qui comprend la société de portefeuille de la famille Beaudoin et détient collectivement 27,7 % des actions en circulation et des actions à droit de vote multiple de BRP, avait fait savoir qu’il procédera par voie de dépôts proportionnels le cadre de l’offre, afin de maintenir sa participation proportionnelle dans la société. En rachetant ses actions, une entreprise répartit ses bénéfices sur un moins grand nombre d’actions. Cela augmente son bénéfice par action, un ratio clé utilisé pour déterminer la santé financière d’une entreprise.
  • Les 125 travailleurs de la boulangerie George Weston (WN, 119,73 $) à Gatineau se sont dotés d’un mandat de grève à être exercé au moment opportun. Ils ont voté en faveur de moyens de pression pouvant aller jusqu’à une grève générale illimitée après avoir rejeté les dernières offres patronales, dans une proportion de 86 %. Les 125 travailleurs, membres du syndicat des Métallos, affilié à la FTQ, affirment qu’il existe des disparités salariales entre eux et leurs collègues des deux autres boulangeries Weston à Longueuil et Napierville. Parmi les autres points en litige, on note les questions de santé-sécurité au travail, les «pauses chaleur», la charge de travail, de même que l’affichage et l’attribution des postes.
  • Les réservations sur le site référençant des restaurants Yelp (YELP, 39,80 $US) n'ont jamais été aussi élevées en mai aux États-Unis et les établissements peinent à répondre à la demande en raison d'un manque de main-d'œuvre, a indiqué le site mardi. Le nombre de gourmets ayant réservé une table sur Yelp était en mai 48% plus élevé qu'en mai 2019, détaille le site dans un message de blog: ils affluent dans les restaurants au fur et à mesure de l'expansion de la campagne de vaccination dans le pays et de la levée des restrictions par les autorités locales. Alors que le secteur de la restauration a particulièrement souffert pendant la pandémie, le nombre d'établissements qui ouvrent «est proche» de la période d'avant la pandémie, indique aussi Yelp. «Près de 6 600 nouveaux établissements ont ouvert en mai, une hausse de 42% par rapport à mai 2020 et une baisse de seulement 21% par rapport à mai 2019», détaille-t-il. Le titre de Yelp perdait 2% à Wall Street mardi vers 11 heures.
  • La compagnie aérienne britannique EasyJet (EZJ, 933,88 £) a inauguré mardi une nouvelle base à Faro, dans le sud du Portugal, peu après l'ouverture d'une autre à Malaga, dans le sud de l'Espagne, pariant sur la reprise du tourisme après le trou d'air provoqué par la pandémie. «Nous sommes plus que prêts à jouer un rôle dans la reprise» économique, a déclaré le directeur général d'EasyJet, Johan Lundgren, alors que le transporteur à bas coûts a énormément souffert d'un trafic aérien réduit encore quasiment à néant fin 2020 et début 2021. EasyJet, qui disposait déjà de deux bases au Portugal, renforce ainsi sa présence dans le pays avec une nouvelle base saisonnière à Faro, qui fonctionnera de mars à octobre. La région de l'Algarve est la principale porte d'entrée des touristes britanniques au Portugal, ayant accueilli en 2019 près de 3,6 millions de vacanciers étrangers, dont un tiers en provenance du Royaume-Uni. Le Portugal s'était félicité du fait que les restrictions aux voyages entre les deux pays ont été levées à la mi-mai, mais Londres les a rétablies trois semaines plus tard au grand dam de la filière touristique.
  • Le premier groupe européen du transport aérien, Lufthansa (LHE, 10,36 €), s'est fixé lundi comme objectif d'être plus rentable en 2024 qu'en 2019, alors qu'il prépare une levée de fonds pour rembourser l'aide publique qui l'a sauvé de la faillite face à la COVID-19. Lufthansa «vise une marge opérationnelle ajustée d'au moins 8% en 2024», a annoncé l'entreprise dans un communiqué. En 2019, avant l'année noire de la pandémie, le transporteur avait dégagé 5,6%. L'année dernière, le groupe, qui inclut aussi Swiss, Austrian Airlines et Brussels Airlines, avait affiché une perte nette record de 6,7 milliards d'euros. Au premier trimestre cette année, il a encore perdu un milliard. Mais l'entreprise basée à Francfort compte faire des économies pour sortir plus fort de cette crise sans précédent pour le secteur. Engagé dans une vaste restructuration, le transporteur va se séparer d'ici 2023 de 150 appareils, et a déjà supprimé près de 26 000 emplois depuis le début de la crise. Les mesures doivent permettre d'économiser 3,5 milliards d'euros par an à partir de 2024, notamment avec 1,8 milliard d'euros de frais du personnel en moins. 
  • La compagnie aérienne Swiss (SREN, 85,42 francs suisses), filiale de l'allemande Lufthansa, est parvenue à réduire le nombre de licenciements initialement prévu, qui s'élève désormais à 550, contre jusqu'à 780 annoncés précédemment, a-t-elle annoncé mardi, à l'issue de la procédure de consultation avec les salariés. Début mai, la compagnie aérienne helvétique avait annoncé un nouveau plan de restructuration, s'ajoutant aux compressions de postes déjà mises en place depuis le choc de la crise sanitaire. Ce nouveau tour de licenciements était susceptible de toucher jusqu'à 780 employés au sol et navigants ainsi que dans les services techniques, avait-il alors estimé. Quelque 58 salariés ont notamment accepté une modification de leur contrat sous la forme d'une réduction du nombre de leurs heures de travail ou un changement de fonction leur permettant de conserver leur emploi. Ce nouveau plan de licenciements va notamment concerner 334 membres du personnel de cabine, 101 membres du personnel au sol et 57 membres du personnel technique, a précisé Swiss.
  • Le groupe pharmaceutique anglo-suédois AstraZeneca (AZN, 58,76 $US) a annoncé mardi avoir subi un revers dans le développement d'un traitement contre le coronavirus, dont l'efficacité sur les personnes exposées au virus n'a pas été prouvée. Il s'agit d'un traitement par anticorps, dont le nom de code est AZD7442 et qui doit permettre à la fois de prévenir et de traiter la maladie. «L'essai n'a pas atteint le but principal de prévenir les cas de COVID-19 symptomatiques après exposition» au virus, explique AstraZeneca dans un communiqué. Le traitement était en phase 3 de développement, c'est-à-dire en essais cliniques de grande ampleur afin de mesurer sa sûreté et son efficacité. Le traitement n'a permis de réduire le risque de développer la COVID-19 avec symptômes que de 33%. Le développement de ce traitement est financé par le gouvernement américain, qui en retour avait conclu des accords avec AstraZeneca pour recevoir jusqu'à 700 000 doses cette année. Au total, la valeur des accords avec les États-Unis pour le développement du traitement et les doses en 2021 atteint 726 millions de dollars.

 

À surveiller

 

SNC-Lavalin (SNC, 32,54$): le rapport risque-rendement est peu intéressant. Devin Dodge de BMO Marchés des capitaux fait valoir à nouveau que le potentiel de revalorisation de l’ingénieur-conseil est moins attrayant qu’on le croit.

Haivision (HAI, 8,62$): achat imminent pour le fournisseur de solutions de diffusion en continu. Kevin Krishnaratne de Desjardins Marché des capitaux relaie à ses clients tous les bons coups du fournisseur de solutions de diffusion de contenu vidéo mis au jour lors d’une série de rencontres avec les investisseurs.

Neighbourly Pharmacy (NBLY, 25,77$): le consolidateur de petites pharmacies veut plus que doubler d’ici 5 ans. Depuis son entrée en Bourse le 25 mai, le titre du troisième groupe de pharmacies au pays a explosé de 51%, mais Irene Nattel, de RBC Marchés des capitaux, croit que le consolidateur mérite de s’échanger au multiple actuel, dans un rapport qui amorce le suivi de la société de Toronto.

 

 

16 juin

 

Dans les Titres en action:

 

  • Air Transat (TRZ, 6,92$) prévoit offrir des vols vers une cinquantaine de destinations cet hiver, alors que les Canadiens recommencent à rêver d’évasion après une longue paralysie de l’industrie du voyage causée par la pandémie de COVID−19. Le transporteur aérien annonce que des vols vont reprendre à compter du 1er novembre à destination des Caraïbes, du Mexique, de l’Amérique centrale et de l’Amérique du Sud, ainsi que vers les États−Unis et l’Europe. Transat avait suspendu ses activités le 29 janvier, lorsque le gouvernement fédéral a demandé de mettre fin aux liaisons avec le Mexique et les Caraïbes en plus d’adopter de nouvelles consignes sur les tests de dépistage et la quarantaine obligatoire au retour. Plus tôt ce mois−ci, la ligne aérienne avait annoncé une reprise graduelle de ses vols à partir du 30 juillet. La présidente et cheffe de la direction de Transat, Annick Guérard, a souligné que les clients étaient avides de voyager, que ce soit pour revoir des proches ou tout simplement pour changer d’air. Les projets de Transat pour l’hiver prévoient deux nouvelles destinations en vol direct depuis Montréal, vers Miami et Fort Myers, en Floride. Ces vols seront offerts dès décembre.
  • General Motors (GM, 62,25 $) a encore montré mercredi sa confiance dans l'adoption massive des véhicules électriques et autonomes, y augmentant ses investissements de 30% d'ici 2025, pour les porter à un total de 35 milliards de dollars. GM, qui avait déjà nettement relevé ses ambitions sur ces secteurs fin 2020, se sent conforté par l'accueil du public à ses modèles actuels de véhicules électriques et par le soutien des pouvoirs publics: Joe Biden en a fait un élément clé de sa lutte contre le changement climatique. Même si les voitures électriques ne représentaient encore que 2,5% des ventes aux Etats-Unis au premier trimestre, selon le cabinet spécialisé Cox, GM y croit: le groupe s'est engagé à ne plus vendre de voitures diesel ou à essence en 2035. La nouvelle était bien accueillie par les investisseurs, alors que son titre montait de plus de 2% mercredi.
  • Le titre Nintendo (7974, 63 250 yens) a abandonné 2,79 %. Sa présentation en ligne mardi au grand salon du jeu vidéo E3 de Los Angeles a déçu les observateurs: le groupe japonais n’a pas dévoilé une version améliorée de sa console Switch, se contentant de diffuser des bandes-annonces de nouveaux jeux, dont le prochain épisode de sa saga Zelda « The Legend of Zelda: Breath of the Wild », lequel ne sortira que l’an prochain.
  • Les Thés DavidsTea (DTEA, 5,31 $US) ont affiché mardi un bénéfice net pour leur premier trimestre, par rapport à une perte un an plus tôt, malgré une baisse de 27,9% des ventes. Le marchand de thé montréalais a réalisé un profit net de 3,2 millions $, soit 12 cents par action, pour le trimestre clos le 1er mai, ce qui se comparait à une perte nette de 45,8 millions $, ou 1,76$ par action, pour la même période l’an dernier. Les revenus de DavidsTea ont reculé à 23,2 millions $ au plus récent trimestre, comparativement à ceux de 32,2 millions $ du premier trimestre de l’an dernier. DavidsTea a déposé le 8 juillet une demande de protection contre les créanciers en vertu de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies (LACC). Dans le cadre de sa restructuration, la chaîne a fermé l’été dernier tous ses magasins, sauf 18 établissements canadiens dans des centres commerciaux. Les ventes en magasin ont diminué de 78,3% au plus récent trimestre, pour se chiffrer à 3,3 millions $. Celles réalisées par l’entremise du commerce électronique ont pour leur part progressé de 17,2% à 19,9 millions $. Le commerce électronique et les ventes en gros représentaient 85,9% des ventes de DavidsTea au premier trimestre, par rapport à 52,9% lors de la même période l’an dernier. Les créanciers de DavidsTea ont approuvé vendredi dernier le plan d’arrangement de l’entreprise, qui prévoit qu’ils se partageront une somme totalisant environ 18 millions $ au Canada et aux États-Unis. 
  • Le titre de L'Oréal (OR 389 $) a légèremen avancé mercredi après que le géant français des cosmétiques a été condamné à verser 370 000 euros au groupe Guinot, un spécialiste des instituts de beauté qui l’accusait d’avoir espionné ses franchisés. Le tribunal de commerce de Paris « juge que des éléments du savoir-faire de la société Guinot ont été appropriés par la société L’Oréal », selon un jugement rendu lundi et transmis mardi à l’AFP par Guinot. Le montant fixé par le tribunal est néanmoins bien inférieur aux demandes de Guinot qui exigeait 13,5 millions d’euros de dommages et intérêts, car il estime que L’Oréal a considérablement entravé son développement en l’espionnant.
  • Le constructeur automobile Renault (RNO, 36,13 €) va s'associer à Betteries, une start-up allemande spécialisée dans le recyclage des batteries de voitures électriques, a-t-il annoncé mercredi, présentant également les modèles qui succèderont à sa Twizy, petit véhicule réservé à la location. Mobilize, la filiale de Renault spécialisée dans les voitures électriques destinées à la location, a conclu un «partenariat industriel avec la start-up allemande Betteries», a-t-elle déclaré dans un communiqué publié à l'occasion du salon VivaTech, rendez-vous annuel parisien des start-up. L'allemand récupère des batteries issues de véhicules électriques et s'en sert pour élaborer des générateurs électriques transportables qui peuvent servir à de multiples usages, comme sur des chantiers de construction ou dans des «food trucks». À la même occasion, Mobilize a présenté trois modèles de voitures électriques — Duo, Bento et Hippo - dont les deux premiers, à deux places, occuperont le créneau de l'actuelle Twizy, un mini-véhicule électrique destiné à la location.

 

À surveiller

 

Aritzia (ATZ, 33,40$) : une transaction qui lui fait « comme un gant ». En devenant l’actionnaire majoritaire de la vancouvéroise Reigning Champ, Aritzia fait un pas de plus sur la passerelle de la mode masculine sans pour autant mettre en péril sa position chez les femmes, conclut Patricia Baker, de Banque Scotia.

Empire (EMP.A, 42,40$) : en prévision des résultats. Irene Nattel, de RBC Marchés des capitaux, révise légèrement à la hausse son cours cible en prévision des résultats du quatrième trimestre (terminé à la fin avril) qui seront publiés le 23 juin prochain.

Oracle (ORCL, 81,64 $US) : bonne surprise et déception. Malgré des résultats meilleurs que prévu, l’annonce d’une augmentation des investissements pourrait expliquer la baisse du titre sur le marché hors cote hier après la fermeture, croit Patrick Walravens, de JMP Securities.

 

 

17 juin

 

Dans les Titres en action:

 

  • TC Énergie (TRP, 65,30 $) et Pembina Pipeline (PPL, 40,68 $) ont dévoilé jeudi un plan pour le développement d’un système de transport et de séquestration du carbone en Alberta. Selon les deux entreprises, le projet constituera l’épine dorsale de l’industrie albertaine de l’utilisation et du stockage du carbone. Il sera capable de transporter plus de 20 millions de tonnes de dioxyde de carbone par an. TC Énergie et Pembina prévoient moderniser les pipelines existants ainsi que construire de nouveaux systèmes pour relier les plus grandes sources d’émissions industrielles de la province à un site de séquestration au nord-est de Redwater, en Alberta. Selon elles, l’utilisation des actifs existants accélérera la réalisation du projet tout en réduisant ses impacts environnementaux et communautaires ainsi que son prix. TC Énergie et Pembina espèrent que la première phase sera opérationnelle dès 2025.
  • Le géant bancaire américain JPMorgan (GPM, 152,44 $US) rachète la société britannique de conseil en investissement automatisé Nutmeg pour un montant non dévoilé, afin de développer son offre internationale de gestion de fortune numérique, notamment au Royaume-Uni. « Je suis heureux d’annoncer le prochain chapitre pour Nutmeg, qui va intégrer JPMorgan Chase », se réjouit jeudi dans un communiqué sur le site de l’entreprise Neil Alexander, directeur général de la société de technologie financière. « Avec plus de 140 000 clients et plus de 3,5 milliards de livres d’actifs sous gestion, Nutmeg va former le socle de l’offre de gestion de fortune numérique à l’international sur le long terme » pour JPMorgan Chase, « en complément du lancement de Chase en banque numérique au Royaume-Uni plus tard cette année », ajoute-t-il.
  • La gouvernance de Toshiba (TOSYY, 21,45 $US) est «inefficace», a critiqué jeudi le premier actionnaire du groupe japonais, Effissimo, jugeant aussi sa réaction insuffisante après la publication la semaine dernière d'un rapport indépendant sur ses manoeuvres pour influencer les votes à son AG ordinaire en 2020. Cette enquête réalisée par trois cabinets d'avocats a confirmé que Toshiba avait tenté de faire pression sur certains de ses actionnaires, dont sur le fonds singapourien Effissimo, avec l'appui de cadres du ministère de l'Économie, du Commerce et de l'Industrie (Meti). Toshiba a réagi en retirant notamment les candidatures de deux membres de son conseil d'administration pour leur réélection lors de sa prochaine assemblée générale ordinaire le 25 juin. Tout en s'excusant auprès de ses actionnaires, le groupe a surtout jeté la pierre à son ancien directeur général, Nobuaki Kurumatani, qui a pris la porte en avril. De son côté, le Meti s'est contenté de renvoyer la balle à Toshiba. Ce verdict sans appel devrait encore jeter de l'huile sur le feu avant la prochaine assemblée générale ordinaire de Toshiba le 25 juin. Avant Effissimo, d'autres actionnaires du groupe et des cabinets de conseil en vote sont aussi montés au créneau. 
  • Misant sur l'Afrique, Disney (DIS, 174,66 $US) s'est associé à une dizaine de créateurs du continent pour produire une série de courts-métrages animés, «Kizazi Moto: Generation Fire», qui sera diffusée mondialement sur sa plateforme de streaming Disney+ fin 2022, a annoncé l'entreprise jeudi lors du 60e festival d'Annecy. Les dix films de dix minutes composant cette série d'anthologie «répondent à la même question de manière très différente: à quoi ressemblera l'avenir de l'Afrique d'un point de vue africain», a précisé Orion Ross, vice-président Animation pour Disney EMEA (Europe, Moyen-Orient et Afrique), lors d'une conférence préenregistrée. «Des créateurs du Zimbabwe, d'Ouganda, d'Afrique du Sud, du Nigeria, du Kenya et d'Égypte» y «apporteront leurs visions uniques», a-t-il ajouté. «Exploitant la fascination mondiale pour l'afro-futurisme, stimulée par «Black Panther» de Marvel, et s'inspirant de la riche histoire et des diverses cultures du continent, chaque film» présente un mélange «de fantaisie, de technologie futuriste, d'extraterrestres, de dieux, de monstres, d'action et d'adrénaline pour les fans de tous âges…», a-t-il assuré. 
  • Il devait être le prochain vaccin contre la COVID-19 approuvé en Europe, déjà pré-commandé en millions de doses par Bruxelles: faute d'une efficacité suffisante, selon des données provisoires, l'avenir du produit développé par le laboratoire allemand CureVac (CVAC, 94,79 $US) apparaît désormais incertain. Les premiers résultats étaient attendus et ils ont un goût amer pour cette entreprise reconnue comme une des pionnières dans la technologie de l'ARN messager. CureVac a annoncé mercredi soir que son principal candidat vaccin contre la COVID-19 n'avait démontré qu'une efficacité de 47%, selon l'analyse intermédiaire d'un essai clinique à grande échelle, et ne remplissait pas à ce stade les critères de performance exigés. Le titre de CureVac dégringolait de plus de 45% durant les échanges électroniques précédant l’ouverture de Wall Street.
  • Microsoft (MSFT, 257,38 $US) a promu mercredi son directeur général Satya Nadella au poste de président du conseil d'administration, renforçant son pouvoir sur le groupe de technologie qu'il a rajeuni pour se fondre dans une nouvelle ère. Satya Nadella a été élu président du conseil d'administration à l'unanimité, poste où il mettra à profit sa connaissance intime de l'activité pour identifier les risques principaux et promouvoir la stratégie adaptée, a indiqué Microsoft. M. Nadella, qui avait succédé à Steve Ballmer en février 2014, a mis Microsoft davantage en résonance avec un nouvel environnement technologique dominé par des rivaux centrés sur les téléphones intelligents, comme Apple et Google. Lorsqu'il avait pris les rênes du groupe, certains craignaient que Microsoft soit devenue un dinosaure. Nadella est considéré comme ayant donné une nouvelle impulsion au groupe fondé en 1975, longtemps centré sur l'édition de logiciels pour les ordinateurs. Il a exigé une réorganisation massive, en supprimant 18 000 emplois, soit 14% de l'effectif total, via un plan visant à simplifier la structure et à intégrer la division mobile du groupe finlandais Nokia. Nadella, 53 ans, a fait une priorité de l'infonuagique, qui est devenue un moteur de croissance pour le géant de la technologie basé à Redmond, dans l'État de Washington.

 

À surveiller

 

Lion Électrique (LEV, 18,44$US): un nouvel analyste amorce le suivi sans recommandation d’achat. Michael Glen de Raymond James s’ajoute aux trois analystes qui ont amorcé le suivi du fabricant de camions et d’autobus urbains électriques de St-Jérome depuis le 10 mai.

Dollarama (DOL, 55,22$): une rencontre avec les dirigeants qui donne confiance. Irene Nattel de RBC Marchés des capitaux est ressortie d’une rencontre avec les dirigeants encore plus confiante dans «son positionnement et son algorithme de croissance uniques».

Dentalcorp (DNTL, 14,39$): le consolidateur de dentistes vise 130 acquisitions d’ici la fin de 2022. Après être entré en Bourse pour réduire son importante dette et se recapitaliser, le principal réseau de dentistes au pays Dentalcorp ravive la stratégie de consolidation instaurée à sa fondation en 2011 qui avait ralenti pendant la pandémie.

 

 

18 juin

 

Dans les Titres en action:

 

  • Le géant britannique des supermarchés Tesco (TSCDY, 9,63 $US) a annoncé vendredi une activité en légère hausse lors de son premier trimestre décalé, avec la levée de restrictions et un an après le premier confinement qui avait dopé son activité. Son chiffre d'affaires a progressé sur un an de 1,3% à 13,36 milliards de livres entre mars et mai, hors Tesco Bank, selon un communiqué du numéro un du secteur au Royaume-Uni. «Nous avons enregistré une forte performance au premier trimestre, même si nous faisions face à la demande élevée de l'an dernier en raison de la pandémie», souligne Ken Murphy, directeur général du groupe. Les Britanniques s'étaient alors rués dans les commerces alimentaires, face à la fermeture des bars, restaurants et cantines. La hausse des ventes, même faible, «suggère que Tesco résiste bien à la concurrence et a sans doute gardé beaucoup de clients gagnés en 2020 grâce à une plus grande disponibilité de créneaux de livraisons pour les commandes en ligne par rapport à ses homologues», note Russ Mould, analyste chez AJ Bell. Les ventes de Tesco ce trimestre restent solides, puisqu'elles sont encore en hausse, à données comparables, de 8,1% par rapport à deux ans auparavant, soit avant que la crise sanitaire ne frappe. Le groupe précise que de nombreux consommateurs continuent de prendre leur repas à la maison, avec des achats en ligne toujours très soutenus.
  • Le géant sidérurgique ArcelorMittal (MT, 28,77 $US) a annoncé vendredi la finalisation de la vente de ses 38,2 millions d'actions restantes dans le groupe Cleveland-Cliffs, producteur américain de boulettes de minerai de fer. La valeur de cette vente d'actions sera restituée aux actionnaires par le biais d'un nouveau programme de rachat d'actions d'ArcelorMittal pour un montant de 750 millions de dollars (627,8 millions d'euros), précise ArcelorMittal dans un communiqué. Ce nouveau programme de rachat d'actions «commencera immédiatement», ajoute le numéro un mondial de l'acier. Fin septembre 2020, ArcelorMittal avait annoncé la cession de ses activités intégrées aux États-Unis pour 1,4 milliard de dollars au groupe Cleveland-Cliffs. L'accord passé prévoyait l'acquisition par Cleveland-Cliffs de 100% d'ArcelorMittal USA par le biais d'une transaction pour un tiers en numéraire, et deux tiers en actions. Au final, le «produit total en espèces de la vente d'ArcelorMittal USA» se porte «à 1,9 milliard de dollars à ce jour», précise ArcelorMittal. La valeur de l'action Cleveland-Cliffs, portée par un marché acier en bonne forme, a plus que triplé depuis fin septembre.
  • La banque française My Money Group, filiale du fonds américain Cerberus, a annoncé vendredi avoir signé un accord avec le groupe HSBC (HSBC, 30,58 $US) pour lui racheter ses activités de détail en France, en vue de ressusciter l'ancien Crédit commercial de France (CCF). La transaction envisagée permettrait à My Money Group d'acquérir au total 244 points de vente physiques et 3 900 collaborateurs servant environ 800 000 clients en France, a précisé l'acheteur dans un communiqué. «Nous allons acheter les encours, les équipes, les dépôts et les clients», a souligné lors d'un point presse Eric Sebadeh, le PDG de My Money Group. Le périmètre concerné ne comprend en revanche pas les activités d'assurance et de gestion d'actifs de HSBC en France, «qui poursuivront ainsi leurs activités existantes et concluraient un accord de distribution avec My Money Group afin de commercialiser leurs produits», est-il encore ajouté. L'intégration des activités de détail de HSBC France durera deux ans, a affirmé M. Sebadeh, qui se donne «trois à quatre ans» pour rendre ce réseau à nouveau rentable. En outre, «il n'y aura pas de plan de restructuration, s'il y en a un, avant 2024-2025», a-t-il promis.

 

À surveiller

 

Boralex (BLX, 38,99$) : doubler la capacité installée d’ici 2025. Le producteur d’énergie renouvelable Boralex a dévoilé jeudi ses nouvelles orientations stratégiques et financières d’ici 2030.

Pfizer (PFE, 39,30$US) : le vaccin contre la COVID servira de catalyseur, mais pour combien de temps? La pharmaceutique Pfizer et sa partenaire BioNTech continueront de bénéficier d’immenses commandes à moyen terme.

Alimentation Couche-Tard (ATD.B, 44,44$): les marges sur les ventes d’essence rétrécissent aux États-Unis. Alimentation Couche-Tard dévoilera ses résultats financiers du quatrième trimestre de son exercice 2021 le 29 juin et l’analyste Vishal Shreedhar, de la Banque Nationale, anticipe un bénéfice par action de 0,39$, ce qui est légèrement supérieur au consensus des analystes de 0,35$.

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19/04/2024 | WelcomeSpaces.io

LE COURRIER DE SÉRAFIN. Quelle est l'avantage de cette stratégie?