Les titres boursiers qui ont retenu l'attention cette semaine

Publié le 20/08/2021 à 11:17

Les titres boursiers qui ont retenu l'attention cette semaine

Publié le 20/08/2021 à 11:17

Par lesaffaires.com

(Photo: Getty Images)

Quels titres boursiers et rapports d'analystes ont retenu l'attention cette semaine? Voici une revue de presse qui regroupe divers textes boursiers.

16 août

 

À surveiller

Cominar (CUF.UN, 11,35$) : le début d’un «long processus de réhabilitation». Après une période de 18 mois où le fonds de placement immobilier Cominar a eu à affronter d’énormes défis, l’entreprise entre dans une «longue période de reprise», estime l’analyste Pammi Bir, de RBC Marchés des capitaux.

Softchoice Corporation (SFTC, 40,00$) : un analyste abaisse sa recommandation. Le titre de l’entreprise de services informatiques Softchoice Corporation a effectué un bond de 12% vendredi à la suite du dévoilement des premiers résultats trimestriels depuis son entrée en Bourse le 27 mai dernier. 

Lion Électrique (LEV, 14,05$US, 17,58$): les travaux pour faire grimper la production se poursuivent. Le fabricant de véhicules Lion Électrique a fait état de revenus de 16,7 millions de dollars (M$) au deuxième trimestre trimestre, ce qui est supérieur aux prévisions de 14,9M$ de Rupert Merer, analyste à la Banque Nationale.

 

17 août

 

Dans les Titres en action :

 

  • L'entreprise allemande de logistique Deutsche Post (DPW.BE, 58,42 €) va acquérir pour 1,5 milliard d'euros son compatriote Hillebrand, spécialisé dans le transport maritime de boissons. Opérant dans l'organisation du transport maritime de boissons, Hillebrand a enregistré en 2020 un chiffre d'affaires de 1,4 milliard d'euros. Fondée à Mayence en 1844, l'entreprise est présente dans 90 pays, et compte 2 700 salariés. Hillebrand devrait néanmoins conserver son nom, tout en évoluant dans le giron de Deutsche Post. La finalisation de la transaction devrait être conclue «dans les prochains mois». Celle-ci nécessite le contrôle des autorités de la concurrence américaine et européenne, auxquelles sont soumis les deux groupes. Cet accord s'inscrit dans un contexte de reprise du commerce mondial qui bénéficie fortement à Deutsche Post, malgré les pénuries, qui freinent les livraisons dans certains secteurs industriels. Le groupe a ainsi fait état, au premier semestre 2021, d'un bénéfice net de 1,3 milliard d'euros, soit le double de son résultat à la même période, en 2020.
  • Le géant américain de la distribution Walmart (WMT, 150 $US)a dévoilé de solides ventes aux États-Unis pour le deuxième trimestre, tout en revoyant à la hausse ses prévisions de croissance, malgré un relatif essoufflement de celle des ventes en ligne. Son chiffre d'affaires s'est établi au cours du deuxième trimestre de son exercice décalé à 141 milliards de dollars américains, supérieur de 2,4% à celui affiché l'an dernier à la même période, et plus que ne l'anticipaient les analystes avec 136,88 milliards de dollars. Cette progression a été favorisée par la hausse de 5,2% des ventes aux États-Unis à nombre de magasins comparables. S'agissant des ventes en ligne, le groupe affiche une progression de 6% sur le trimestre, à mettre en comparaison avec une envolée de 103% sur les deux dernières années, une hausse due à la pandémie de COVID-19. Portée par ses résultats, l'enseigne s'attend désormais à une croissance de ses ventes de 5% à 6% aux États-Unis, soit davantage que ses précédentes prévisions datant de mai, en excluant la vente de carburant. Son bénéfice annuel par action, la référence à Wall Street, est attendu de son côté dans une fourchette comprise entre 6,20 et 6,35 dollars, contre 6,02 dollars anticipés par les analystes. Sur le deuxième trimestre, celui-ci s'est toutefois affiché en légère baisse par rapport aux prévisions, à 1,52 contre 1,56 dollar.
  • Le géant américain de l'aménagement de la maison Home Depot (HD, 335 $US) a fait part de résultats supérieurs aux attentes au deuxième trimestre, bien que la réouverture de l'économie a pesé sur ses résultats. Sur les trois mois se terminant en août, le nombre de transactions dans ses magasins a reculé de 5,8% en comparaison avec l'an dernier sur la même période. À nombre de magasins équivalents, les ventes ont de leur côté augmenté de 4,5%, une progression inférieure aux prévisions de plus de 5% d'analystes cités par CNBC. Aux États-Unis seuls, ces ventes ont avancé de 3,4%. Au rayon des bonnes nouvelles, toutefois, pour le groupe, le ticket moyen payé par les clients a augmenté de 11,3%, à 82,48 dollars.  Comme de nombreux vendeurs de produits pour la maison, Home Depot a profité à plein en 2020 de la pandémie de COVID-19 et des périodes de confinement, les consommateurs profitant de leur présence à la maison pour rénover leur intérieur. Les campagnes de vaccination à travers le monde et la diminution des restrictions de déplacement font toutefois progressivement revenir l'économie à un fonctionnement plus traditionnel. Sur le trimestre, Home Depot a affiché un chiffre d'affaires de 41,1 milliards de dollars, supérieur aux anticipations de 40,73 milliards. Son bénéfice net s'est porté à 4,8 milliards de dollars contre 4,3 milliards un an auparavant. Rapporté par action, la référence à Wall Street, il a là aussi été supérieur aux anticipations avec 4,53 dollars contre 4,43 dollars. Home Depot possède 2 298 magasins, situés dans les 50 États américains ainsi qu'au Canada et au Mexique, et emploie environ 500 000 personnes.

 

À surveiller

Couche-Tard (ATD.A, 51,09$): un autre trimestre déformé par la pandémie en vue. Un mois après la journée des investisseurs, voilà que les analystes se tournent déjà vers les résultats du premier trimestre attendus le 31 août et l’assemblée annuelle du 1er septembre.

Industries Lassonde (LAS.A, 171,00$): une aubaine rafraîchissante. Quelque 45 jours avant que le nouveau président ne prenne officiellement la barre du producteur des jus Oasis, Frédéric Tremblay, de Desjardins Marché des capitaux, estime que les résultats du deuxième trimestre indiquent que Lassonde navigue bien les perturbations pandémiques.

Farmers Edge (FDGE, 4,40$): la recrue des logiciels agricoles fait déchanter rapidement. Entré en Bourse en mars à 17$, le fournisseur de solutions logicielles pour les fermiers perd la confiance de Canaccord Genuity après deux trimestres décevants consécutifs et le départ soudain du chef de la direction financière.

 

18 août

 

À surveiller

Cogeco Câble (CCA, 116,30$): vers une entrée en Bourse de la filiale américaine?. Après le dévoilement des résultats financiers trimestriels survenus il y a environ un mois, les analystes de la TD peaufinent leurs travaux et relèvent quelque peu la valeur du titre de Cogeco Câble.

SNC-Lavalin (SNC, 34,21$) : la vente des activités dans le pétrole et le gaz est finalisée. La société de services d’ingénierie SNC-Lavalin a annoncé le 16 août qu'elle a finalisé la clôture de la vente de ses activités de pétrole et gaz de son secteur ressources, après réception de l'approbation réglementaire de l'Arabie saoudite. 

BRP (DOO, 104,98$; DOOO, 83,11$US): un nouveau bateau ponton très prometteur. Le fabricant de véhicules récréatifs BRP a dévoilé la semaine dernière un nouveau modèle de ponton d’entrée de gamme, le Sea-Doo Switch. 

 

19 août

 

Dans les Titres en action:

 

  • Putman Investments a annoncé l’achat de Toys "R" Us et Babies "R" Us Canada auprès de sociétés affiliées à Fairfax Financial Holdings (FFH, 566,03 $). La société d’investissement basée à Ancaster, en Ontario, n’a pas révélé la valeur ou les conditions de la transaction. Toys "R" Us et Babies "R" Us Canada emploient près de 5000 personnes entre son siège social de Vaughan, en Ontario, et ses 81 magasins répartis dans dix provinces. La société familiale Putman Investments est dirigée par Doug Putman, qui possède Sunrise Records and Entertainment et qui a acquis HMV en 2019. L’année dernière, il a acheté des magasins DavidsTea récemment fermés et a commencé à planifier l’ouverture de sa propre chaîne de thé nommée T. Kettle. Fairfax a acquis Toys "R" Us Canada en 2018 pour 300 millions $ alors que l’entreprise allait déclarer faillite aux États−Unis.
  • La société industrielle internationale de traitement de minerai d'or Dynacor Gold Mines (DNG, 2,60$) a annoncé aujourd'hui des ventes (non auditées) de 16,0 millions $US, soit 20,0 millions $CA en juillet 2021. La production d'or de la Société a augmenté en juillet pour atteindre 10 383 onces d'or équivalent, un nouveau record mensuel. Ces chiffres résultent de l'achat par la société de plus de 14 000 tonnes de minerai d'or et du traitement de plus de 12 000 tonnes, auxquels s'ajoutent un marché de l'or positif et le récent agrandissement de l'usine à 430 tpj (tonnes par jour). Le prix de vente moyen de l'or en juillet était de 1 796 $US l'once. En début d'année, Dynacor a publié des prévisions financières prévoyant des ventes de 150 millions $US et un résultat net de 6,9 millions $US (0,18 $US par action). La compagnie est en avance sur ses prévisions financières pour 2021. En conséquence, la direction révise ses prévisions de ventes et de résultats pour 2021 et prévoit d'informer le marché avec une mise à jour de ses prévisions lors d'un nouveau communiqué de presse début septembre.
  • Les ventes du groupe américain Estée Lauder (EL, 319,08 $US) ont dépassé les attentes entre avril et juin, profitant d'un rebond des produits de cosmétiques à la faveur de la levée progressive des restrictions de déplacements, mais l'entreprise reste prudente devant la progression du variant Delta. Son chiffre d'affaires a atteint 3,93 milliards de dollars américains au quatrième trimestre de son exercice décalé, un chiffre supérieur aux 3,75 milliards $US attendus par les analystes et en hausse de 62% par rapport au même trimestre l'an dernier. La reprise est surtout intervenue dans les régions Amérique, EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique), à la faveur d'une accalmie progressive des infections au Covid-19 et de la perspective de reprise des activités sociales, brutalement interrompues l'an dernier. Les revenus d'Estée Lauder issus de son segment soins de la peau ont ainsi augmenté de 47% sur le trimestre par rapport à la même période l'an dernier, et son activité maquillage de 76%. Sur l'ensemble de l'année de son exercice décalé, Estée Lauder a réalisé un chiffre d'affaires de 16,2 milliards $US, contre 14,3 milliards $US lors de l'exercice précédent. Au cours du trimestre, le groupe a dû faire face à des fermetures temporaires de magasins au Royaume-Uni, en Europe continentale et dans la région Asie Pacifique. Pour la nouvelle année de son exercice débutant en juillet, le groupe table sur un bénéfice par action dans une fourchette comprise entre 7,04 et 7,26 $US, en ligne avec les attentes des analystes qui sont de 7,14 $US.
  • Le géant de l'automobile Toyota (7203.T, 9 295 $JPY) s'apprête à réduire sa production mondiale en septembre de 40% par rapport à ce qu'il avait prévu en raison d'une pénurie de pièces, a déclaré le constructeur à l'AFP, confirmant des informations parues dans la presse nipponne jeudi. Le mois dernier, Toyota, premier constructeur mondial en volume en 2020, avait annoncé tabler sur la production mondiale de quelque 900 000 véhicules en septembre, mais se retrouve contraint de réduire son objectif de 40%, a précisé une porte-parole de l'entreprise. Sur les 360 000 véhicules produits en moins par rapport à l'objectif initial, 140 000 devaient l'être au Japon, 80 000 aux États-Unis, 80 000 en Chine et 40 000 en Europe, a-t-elle ajouté. Toyota a récupéré plus rapidement de l'impact du Covid-19 que nombre de ses concurrents dans le monde. Il a aussi su plutôt bien gérer jusqu'ici la pénurie mondiale de semi-conducteurs, qui perturbe l'industrie automobile depuis des mois, grâce notamment à sa profonde connaissance de ses chaînes d'approvisionnement. Le géant japonais a publié début août des résultats en très forte augmentation sur un an pour son premier trimestre 2021/2022 démarré le 1er avril, mais n'a pas relevé ses prévisions annuelles pour autant. «La situation est toujours imprévisible en raison de l'expansion du Covid-19 dans les pays émergents, la pénurie de semi-conducteurs et la flambée des prix des matières premières», avait alors prévenu le groupe.
  • Le géant américain du tabac Philip Morris (PM, 100,95 $US) a annoncé jeudi être encore monté au capital du fabricant britannique d'inhalateurs médicaux Vectura, dont il détient désormais 29,16% et sur lequel il a lancé une offre de rachat controversée. Philip Morris, qui avait annoncé la veille avoir acquis 22,6% de la société, explique dans un communiqué avoir acheté ce supplément d'actions encore sur le marché au prix de 165 pence. Il précise qu'il compte s'arrêter là et ne pas vouloir accroître pour l'heure sa participation par ce biais. Philip Morris a acheté les actions sur le marché au prix proposé dans le cadre de son offre de rachat acceptée par Vectura et qui valorise cette dernière 1,1 milliard de livres. Elle court pour l'instant jusqu'au 15 septembre. Philip Morris avait remporté la mise face au fonds d'investissement américain Carlyle, dont l'offre était moins élevée, à 155 pence. Vectura a choisi l'américain en raison du prix supérieur proposé et estime pouvoir bénéficier des ressources financières importantes de Philip Morris. Ce rachat suscite toutefois l'agacement et l'inquiétude d'associations et professionnels de santé au Royaume-Uni, alors même que les inhalateurs de Vectura sont notamment destinés à soigner les maladies liées au tabagisme. Philip Morris entend acquérir le britannique afin de poursuivre son développement hors du tabac, en nette perte de vitesse, en mettant l'accent sur la santé et le bien-être. Vectura développe en outre, avec la biotech britannique Inspira, un traitement par inhalation contre le Covid-19.

 

 

À surveiller

Empire/IGA (EMP.A, 41,31$): déclin du bénéfice prévu au premier trimestre. Le retour à la normale des habitudes de consommation après le confinement affaiblira les résultats comparatifs du premier trimestre du propriétaire de Sobeys, IGA, Farm Boy, FreshCo et Longo’s, attendus le 9 septembre. 

Stingray (RAY.A, 7,49$): le distributeur de services de musique mise sur les acquisitions et les rachats. Maintenant que l’effet des restrictions pandémiques s’estompe, notamment pour les commerces et les annonceurs, Stingray mise sur les acquisitions et les rachats d’actions en 2021, indique Adam Shine, de la Financière Nationale.

Walmart (WMT, 149,10$ US): son énorme effort omni-canal n’a pas encore réalisé son plein potentiel. Les bons résultats du deuxième trimestre proviennent surtout de gains de parts de marché dans l’épicerie, de la bonne performance de Sam’s Club et de la réduction des coûts associés à la COVID-19, mais Kelly Bania de BMO Marchés des capitaux relève tout de même ses prévisions pour le prochain trimestre de 15% et de 6% pour 2022.

 

20 août

 

Dans les Titres en action:

 

  • Le géant automobile allemand Volkswagen (VOW3.DE, 191,96 €) a à nouveau réduire sa production au retour des congés annuels en raison de la pénurie internationale de semi-conducteurs, a-t-il indiqué vendredi. La plus grande usine du groupe, le site historique à Wolfsburg, «ne peut reprendre que de manière limitée après les congés annuels et doit à nouveau adapter son fonctionnement à la situation d'approvisionnement» en puces qui «restera volatile et tendue au troisième trimestre» a expliqué un porte-parole. Chez la filiale Audi, très rentable, la reprise de production sera décalée d'une semaine dans deux usines allemandes. Volkswagen compte toutefois «rattraper les retards de production au deuxième semestre». Le patron Herbert Diess avait indiqué fin juillet qu'un «nombre à six chiffres», soit au moins 100 000 voitures, ne pouvaient pas être fabriquées en raison de la pénurie.
  • La chaîne britannique de supermarchés Morrisons (MRW.L, 291,60 £) a accepté une contre-offre de rachat à 7 milliards de livres lancée par la société d'investissement CD&R et a retiré son soutien à la proposition concurrente, moins élevée, du fonds Fortress. Dans un communiqué publié jeudi soir, l'américain CD & R (Clayton, Dubilier & Rice) annonce s'être mis d'accord avec le conseil d'administration de Morrisons pour un prix de rachat de 285 pence par action, soit une valorisation de 7 milliards £, portée à 9,7 milliards en ajoutant la reprise de dette. De son côté, Fortress propose 270 pence, soit 6,7 milliards £, ce qui avait été accepté début août par Morrisons, avant que CD&R ne surenchérisse. Fortress a indiqué tard jeudi «être en train d'évaluer ses options», sans plus de précision. Le titre de Morrisons évoluait au-dessus du prix proposé par CD&R, ce qui suggère que le marché n'exclut pas une surenchère.
  • China Telecom (0728.HK, 2 790 $HKD) a vu ses actions bondir de près de 20% lors de son introduction en Bourse à Shanghai, après avoir été forcé de quitter Wall Street dans un contexte de forte rivalité Pékin-Washington. Le principal opérateur de téléphonie fixe en Chine réalise la meilleure entrée en Bourse de l'année, en levant 6,25 milliards d'euros. China Telecom a affirmé qu'elle pourrait lever 1,1 milliard de dollars supplémentaires (940 millions d'euros) si les options de surallocation étaient exercées. Cette opération intervient au moment où de nombreuses entreprises chinoises, qui étaient déjà cotées aux États-Unis, font ces derniers mois leur entrée en Bourse dans leur pays d'origine. China Telecom avait dû quitter Wall Street en janvier, tout comme ses compatriotes et rivaux China Mobile (0941.HK, 50 600 $HKD) et China Unicom (0762.HK, 4 430 $HKD), à la suite d'un décret de l'ex-président américain Donald Trump.
  • Le groupe américain de produits pharmaceutiques et d'hygiène Johnson & Johnson (JNJ, 179,72 $US) va changer de direction : l'actuel PDG Alex Gorsky laissera, pour des raisons personnelles, les commandes opérationnelles à Joaquin Duato le 3 janvier 2022, mais restera président. À l'issue de la transition vers ses nouvelles fonctions, Joaquin Duato rejoindra également le conseil d'administration du groupe. La société Johnson & Johnson propose l'un des vaccins contre le Covid-19 et anticipe 2,5 milliards de dollars américains de revenus issus de son sérum cette année. Approuvé en urgence aux États-Unis en février dernier, le sérum de J&J a essuyé plusieurs revers, dont une suspension de dix jours en avril après le signalement de femmes ayant développé des cas graves de caillots sanguins, et des problèmes de production dans une usine à Baltimore. Johnson & Johnson, qui vend ses vaccins à prix coûtant, en a écoulé pour 164 millions $US au deuxième trimestre, après en avoir vendu pour 100 millions au premier trimestre, relativement peu par rapport aux sommes reçues par Moderna (MRNA, 372,20) ou Pfizer.

À surveiller

Transcontinental (TCL.A, 25,73 $): le cours de la résine est peu emballant. Adam Shine de la Financière Banque Nationale se demande si le consensus des analystes a bel et bien saisi l’ampleur des répercussions qu’aura le prix de la résine sur les résultats de l’emballeur et éditeur québécois Transcontinental.

Alimentation Couche-Tard (ATD.B, 51,70$ ): les Américains pèsent sur le champignon. À l’approche de la publication de ses résultats trimestriels le 31 août 2021, l’analyste chez Stiffel Martin Landry révise à la hausse le cours cible d’Alimentation Couche-Tard. Il ajuste ses attentes afin de mieux illustrer les marges plus hautes que prévu tirées de la vente d’essence aux États-Unis annoncées par l’agence OPIS, et ce, malgré de plus basses marges anticipées du côté de ses ventes de marchandise.

Best Buy (BBY, 110,10 $US): le détaillant devrait profiter de la rentrée scolaire. Elizabeth Suzuki de Bank of America Securities s’attend à ce que le détaillant spécialiste de l’électronique Best Buy dévoile de solides résultats le 24 août prochain, bien qu’elle anticipe une baisse de ses ventes comparables.

 

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