Les titres boursiers qui ont retenu l'attention cette semaine

Publié le 12/03/2021 à 13:42

Les titres boursiers qui ont retenu l'attention cette semaine

Publié le 12/03/2021 à 13:42

Par lesaffaires.com
Une vue extérieure de Wall Street, à New York

(Photo: 123RF)

Quels titres boursiers et rapports d'analystes ont retenu l'attention cette semaine? Voici une revue de presse qui regroupe divers textes boursiers.

 

8 mars

 

Dans les Titres en action:

 

 

  • Aéroplan a annoncé lundi le lancement d’un partenariat qui permettra à ses utilisateurs d’accumuler et d’échanger des points dans les succursales de la chaîne de cafés Starbucks (SBUX, 107,70$US). Selon le programme de fidélisation d’Air Canada (AC, 29,61$), les membres devront associer leur compte Aéroplan à un compte Étoiles Starbucks pour leur permettre d’accumuler à la fois des points Aéroplan et des points Starbucks. Une fois les comptes reliés, les utilisateurs d’Aéroplan pourront accumuler des points en chargeant de l’argent sur leur carte numérique Starbucks et pourront économiser lorsqu’ils échangeront des points Aéroplan contre des cartes-cadeaux Starbucks. Le nouveau partenariat fait suite à une refonte du programme Aéroplan opérée l’année dernière, en s’appuyant sur les commentaires de ses membres. Air Canada affirme que ses membres lui ont indiqué qu’ils voulaient plus d’occasions d’accumuler et d’échanger des points dans leur vie quotidienne. Air Canada a racheté le programme de récompenses aux mains d’Aimia en janvier 2019.
  • Le constructeur de voitures de luxe Aston Martin (AML, 1 928,50 pence) va construire au Royaume-Uni l'ensemble de ses modèles électriques prévus à partie de 2025, a annoncé son président exécutif Lawrence Stroll dans un entretien au Financial Times. La marque va proposer une version hybride son VUS DBX cette année, puis pour d'autres modèles à partir de 2023 avant du 100% électrique en 2025. Au total, 2 500 personnes travaillent à Gaydon, dans le centre de l'Angleterre et à St Athan au Pays de Galles. Le constructeur a annoncé l'an dernier 500 licenciements dans le cadre d'une restructuration en pleine crise historique de l'automobile, l'un des secteurs les plus durement frappés par la pandémie. La société a plus que triplé sa perte en 2020, mais elle mise sur un redressement grâce à son plan de restructuration.
  • Le fabricant de bolides de luxe Porsche, filiale de Volkswagen (VOW, 190,20 euros), a annoncé lundi une augmentation de sa participation dans le constructeur de voitures électriques croate Rimac, une transaction qui pourrait être liée à un futur rachat par ce dernier de la marque Bugatti. «Le conseil de surveillance de Porsche a validé vendredi l'augmentation de la participation dans Rimac Automobili de 15% à 24%» pour 70 millions d'euros «illustrant l'élargissement du partenariat stratégique», selon un communiqué. Plusieurs médias avaient par le passé évoqué un investissement accru de Porsche dans Rimac en lien avec le rachat par l'entreprise croate de la marque de luxe Bugatti, propriété de Volkswagen et fabricant de la Bugatti Veyron, l'une des automobiles les plus chères et rapides au monde. Porsche n'a pas mentionné lundi une telle opération.

 

 

À surveiller

 

Coca-Cola (KO, 50,54 $US): un nouveau moment pétillant pour le titre. L’action de Coca-Cola devrait prendre du mieux à mesure que les consommateurs regagneront les restaurants, croit Nik Modi, de RBC Marchés des capitaux. Il bonifie sa recommandation à «surperformance».

Banque de Montréal (BMO, 109,67$): un analyste plus optimiste. Gabriel Dechaine, de Financière Banque Nationale, bonifie sa recommandation de «performance de secteur» à «surperformance» et augmente son cours cible de 113$ à 121$.

Costco (COST, 330,50 $US): un titre en solde. L’évaluation de Costco a atteint un creux qui n’a pas été atteint depuis le printemps 2019, note Kelly Bania, de BMO Marchés des capitaux. Il s’agit d’un «très attrayant» point d’entrée, selon elle.

 

 

9 mars

 

Dans les Titres en action:

 

 

  • Le Groupe SNC-Lavalin (SNC, 27,22 $) a déclaré que sa perte pour son quatrième trimestre s’était accentuée par rapport à l’année précédente, et que ses revenus avaient diminué. La firme d’ingénierie basée à Montréal a indiqué que sa perte nette attribuable aux actionnaires s’était chiffrée à 702,7 millions $ pour le trimestre terminé le 31 décembre, contre 292,9 millions $ au quatrième trimestre de 2019. SNC a ajouté que sa perte nette provenant des activités poursuivies attribuables aux actionnaires s’était élevée à 322,9 millions $ ou 1,84$ par action diluée pour son dernier trimestre, comparativement à une perte de 180,2 millions $ ou 1,03$ par action diluée un an plus tôt. Les revenus ont totalisé près de 1,7 milliard $, contre 1,97 milliard $ à la même période de l’année précédente. SNC a précisé que sa perte ajustée provenant de ses services professionnels et de ses activités de gestion de projet s’était élevée à 268,7 millions $ ou 1,53$ par action diluée, comparativement à un bénéfice ajusté de 109,6 millions $ ou 62 cents par action diluée un an plus tôt.
  • Le groupe de téléphonie Vodafone (VOD, 18,77 $US) a indiqué mardi qu'il prévoyait une capitalisation boursière allant jusqu'à presque 15 milliards d'euros pour sa filiale d'antennes relais Vantage Towers, qu'il doit introduire en Bourse à Francfort ce mois-ci. Grâce à cette opération, l'opérateur britannique espère notamment réduire son endettement. Dans un communiqué, Vodafone dit qu'il a fixé le prix par action pour son opération boursière entre 22,50 et 29,00 euros, soit une capitalisation comprise entre 11,4 et 14,7 milliards d'euros. Le début de la cotation est attendu «le ou autour du 18 mars». L'offre de base porte sur deux milliards d'euros, mais pourra aller jusqu'à 2,8 milliards à travers l'exercice d'options, ce qui pourrait représenter jusqu'à près d'un quart du capital de Vantage. Vodafone avait expliqué le mois dernier que l'opération porterait non pas sur de nouveaux titres, mais sur «la vente d'une partie des actions déjà existantes» pour cette activité et «détenues par Vodafone GmbH», la filiale allemande du groupe britannique.
  • L'organisation France Digitale, qui fédère plus de 2 000 jeunes pousses, a porté plainte mardi auprès de la CNIL contre Apple (AAPL, 120,70 $US), accusée de ne pas demander le consentement de ses utilisateurs pour afficher de la publicité ciblée au sein de ses propres applications. Dans la plainte dont l'AFP a eu connaissance, France Digitale relève que l'option «publicités personnalisées», ajoutée par une mise à jour des paramètres des iPhone et des ordinateurs Mac d'Apple, est activée par défaut. Cette option permet la diffusion de publicités ciblées au sein des applications d'Apple, comme le magasin d'applications App Store, Apple News, ou Bourse. Selon sa propre documentation, la firme de Cupertino (Californie) utilise des informations personnelles et techniques, la géolocalisation ou des historiques de recherches et de navigation. Apple, qui communique largement sur son attachement au respect de la vie privée de ses utilisateurs, affirme ne pas transmettre ces données à des parties tierces, mais les agrège dans des «segments» de quelques milliers de personnes.
  • L'équipementier automobile allemand Continental (CON, 114,15 €) a expliqué mardi qu'il s'attendait en 2021 à des suppléments de 200 millions d'euros liés à la pénurie internationale de puces et composantes électroniques, après avoir connu une lourde perte en 2020 à cause de la pandémie de COVID-19. Le groupe s'attend pour l'année en cours à une marge d'exploitation entre 1 et 2% pour ses activités automobiles, une prévision qui «inclut des dépenses logistiques supplémentaires à hauteur de près de 200 millions d'euros liées à la pénurie de semi-conducteurs», selon un communiqué. Le manque de composants électroniques touche depuis quelques mois plusieurs secteurs, de l'automobile à l'électronique grand public. Au total, Continental prévoit une hausse entre 9 et 12% du marché automobile mondial, également en prenant en compte les difficultés d'approvisionnement, qui ont entraîné des interruptions de production chez plusieurs constructeurs au premier trimestre. L'équipementier, qui fabrique des pneus, mais aussi de nombreux composants en se concentrant de plus en plus sur la voiture électrique, s'attend à un chiffre d'affaires entre 40,5 et 42,5 milliards d'euros.

 

 

À surveiller

 

SNC-Lavalin (SNC, 27,24$): le rapport risque-rendement du recentrage n’est pas si attrayant. La veille des résultats annuels de SNC-Lavalin, Devin Dodge de BMO Marchés des capitaux se dit d’accord avec ses collègues sur un point: la vente du groupe de pétrole et gaz réduira considérablement le risque et la volatilité des bénéfices de l'ingénieur-conseil.

Empire/IGA (EMP.A, 38,04$): le troisième trimestre s’annonce satisfaisant. Le propriétaire des épiceries Sobeys, IGA et FreshCo. dévoilera des résultats forts satisfaisants le 10 mars, mais ils pourraient tout de même décevoir certains.

Well Health (WELL, 8,31$): une autre petite bouchée pour le consolidateur de télémédecine. Avant même que l’achat transformationnel des cliniques de gastroentérologie CRH Medical ne soit finalisé, Well Health Technologies s’offre un petit d’achat dans sa cour à Vancouver, dans le domaine du logiciel cette fois.

 

 

10 mars

 

Dans les Titres en action:

 

 

  • Empire Company (EMP. 38,04 $) a affiché mercredi un profit de 176,3 millions $ pour son plus récent trimestre, en hausse par rapport à celui de 120,5 millions $ réalisé lors de la même période un an plus tôt, grâce à de meilleures ventes. Le propriétaire des chaînes de supermarchés Sobeys et IGA, ainsi que d’autres enseignes, a vu son profit par action se chiffrer à 66 cents pour le trimestre clos le 30 janvier. En comparaison, son bénéfice par action avait été de 45 cents pour la même période l’an dernier. Les revenus de ce qui était le troisième trimestre d’Empire ont totalisé près de 7,02 milliards $, en hausse par rapport à ceux de 6,40 milliards $ de l’an dernier. Les ventes des magasins ouverts depuis au moins un an ont grimpé de 10,7 %. Empire a attribué la croissance des ventes à l’impact de la COVID-19, à la hausse de ses parts du marché et à l’expansion de ses enseignes FreshCo dans l’Ouest canadien et Farm Boy en Ontario. Les gains ont été partiellement contrebalancés par une baisse des ventes de carburant et les fermetures temporaires de magasins dans l’Ouest, pendant que certains magasins étaient convertis en FreshCo. Les ventes en ligne d’Empire ont progressé de 315 % au troisième trimestre par rapport à la même période un an plus tôt.
  • L'équipementier sportif allemand Adidas (ADS.DE, 298 euros) a annoncé mercredi des objectifs stratégiques ambitieux, visant notamment une croissance de ses ventes et de sa rentabilité à deux chiffres en rythme annuel jusqu'en 2025, après une année 2020 marquée par la pandémie. Sur les prochaines années, le bénéfice net devrait augmenter à un taux compris entre 16% et 18% par an en moyenne, plus vite que les ventes qui devraient croître de 8% à 10% en même temps, selon un communiqué du groupe d'Herzogenaurach. Ces annonces ont fait scintiller le titre Adidas en Bourse, qui gagnait à Francfort près de 5% vers 7 h 30, heure du Québec. Cet optimisme contraste avec la contre-performance du groupe en 2020, Adidas ayant fait état plus tôt mercredi d'un bénéfice en recul de 78%, avec des ventes en baisse de 16%. Le rival de Nike cherche par ailleurs un repreneur pour sa filiale à problèmes Reebok, acquise en 2006 pour 3 milliards d'euros.
  • Le groupe anglo-néerlandais de livraison de repas Just Eat Takeaway (JET.L 7 324 pence) a creusé sa perte l'an dernier malgré une envolée de son chiffre d'affaires grâce au boom des commandes en ligne stimulé par les confinements liés à la pandémie. La perte a atteint 151 millions d'euros en 2020, contre 115 millions en 2019, attribuée à «des amortissements et des dépenses exceptionnelles», notamment 102 millions d'euros liés à du «conseil et des coûts d'intégration de Just Eat et Takeaway et la transaction proposée avec Grubhub», souligne un communiqué mercredi. En revanche, le chiffre d'affaires s'est envolé de 54% à 2,4 milliards d'euros, des confinements multiples et la fermeture des restaurants ayant forcé les consommateurs à manger chez eux. Mais les coûts de livraison, d'employés et de traitement des commandes ont également flambé, sans oublier les dépenses de marketing et publicité, qui ont contribué à faire tomber le groupe encore plus loin dans le rouge.
  • La plateforme de création de jeux vidéo Roblox (RBLX, 69,96 $US), sensation du confinement auprès des enfants et des jeunes adolescents, a confirmé qu'elle allait faire son entrée mercredi à Wall Street via une cotation directe. L'action sera cotée sous le symbole RBLX au New York Stock Exchange (NYSE). En ayant recours à la cotation directe, comme l'avaient déjà fait des entreprises comme Spotify, Slack ou Palantir, Roblox ne pourra pas émettre de nouvelles actions et donc récupérer de l'argent frais. Mais les actionnaires déjà présents au capital — les fondateurs, les employés et les premiers financeurs — vont pouvoir vendre leurs participations sur le marché et ainsi récupérer de l'argent pour eux-mêmes. L'entreprise compte céder près de 199 millions d'actions. Mercredi soir, le NYSE a communiqué un prix de référence de 45 dollars par action. Ce chiffre, purement indicatif, ne correspond pas au premier prix de cotation, qui va dépendre de l'offre et de la demande.

 

 

À surveiller

 

Fiera Capital (FSZ, 11,05$): un petit achat bien reçu pour le gestionnaire de fonds. Scott Chan de Canaccord Genuity apprécie le dernier achat du gestionnaire indépendant de fonds de Montréal même si la transaction est mineure.

Recettes Illimitées (RECP, 19,93$): le titre incorpore déjà le retour à la normale espéré pour 2022. Le franchiseur de restaurants aux 24 enseignes, dont St-Hubert, The Keg et Harvey’s, devrait commencer à émerger de la pandémie cet été.

Jamieson Wellness (JWEL, 36,71$): la croissance ralentira après la demande pandémique de vitamines. George Doumet de Banque Scotia est ressorti de rencontres organisées entre ses clients et les dirigeants de Jamieson assez confiant que le fabricant de vitamines et de suppléments alimentaires saura préserver les clients gagnés lors de la demande pandémique de 2020.

 

 

11 mars

 

Dans les Titres en action:

 

 

  • Le groupe Renault (RNO, 39,79€) a annoncé jeudi qu’il allait céder ses parts de Daimler, qui représentaient 1,54 % du capital du constructeur allemand, soit près de 1,2 milliard d’euros au cours du jour. « Le produit de cette cession permettra au groupe Renault d’accélérer le désendettement financier de son activité Automobile », souligne le groupe français dans un communiqué. Les deux contreparties du partenariat établi en 2010 restent d’actualité: Daimler conserve 3,10 % du capital de Renault et de Nissan, tandis que Nissan, partenaire de Renault dans l’Alliance, conserve 1,54 % de Daimler. Renault vendra ces parts « dans le cadre d’un placement auprès d’investisseurs qualifiés ». Le groupe précise par ailleurs que « le partenariat industriel entre le Groupe Renault et Daimler est inchangé et n’est pas impacté par cette opération financière ».
  • Organigram Holdings (OGI, 5,24 $) a indiqué jeudi avoir signé un accord avec une filiale de British American Tobacco (BAT, 2615,50 £) en vertu duquel la société britannique s’emparera d’une participation de 19,9 % dans le producteur de cannabis pour 221 millions $. En vertu de cet accord, BAT achètera 58,3 millions d’actions d’Organigram au prix de 3 792 $ chacune. Organigram dit avoir également signé un accord de collaboration pour le développement de produits avec BAT qui verra la création d’un « centre d’excellence » qui se concentrera sur le développement de la prochaine génération de produits à base de cannabis avec un accent initial sur le CBD. Le centre sera situé dans les installations intérieures d’Organigram, à Moncton, et les deux sociétés y installeront des scientifiques, des chercheurs et des développeurs de produits. Selon Organigram, l’investissement de BAT devrait accélérer son programme de recherche et développement et ses activités de développement de produits, en plus de renforcer sa capacité à pénétrer les marchés américains et internationaux. BAT aura également le droit d’ajouter deux membres du conseil d’administration d’Organigram.
  • Premium Brands Holdings (PBH, 116,36 $) a annoncé jeudi une hausse de son dividende, alors qu’il affichait un profit et des revenus du quatrième trimestre en hausse par rapport à l’exercice précédent. Le producteur d’aliments spécialisés fera passer son dividende trimestriel à 63,50 cents par action, comparativement à 57,75 cents par action précédemment. Premium Brands a affiché un profit de 23,3 millions $, soit 57 cents par action, pour la période de 13 semaines ayant pris fin le 26 décembre, en hausse par rapport à celui de 16,2 millions $, ou 43 cents par action, pour la même période un an plus tôt. Les revenus ont totalisé près de 1,06 milliard $, en hausse par rapport à ceux de 959,1 millions $ du quatrième trimestre précédent. Sur une base ajustée, Premium Brands a indiqué avoir gagné 86 cents par action pour son plus récent trimestre, comparativement à un bénéfice ajusté de 79 cents par action un an plus tôt. Les analystes s’attendaient en moyenne à un bénéfice ajusté de 78 cents et à un chiffre d’affaires de près de 1,06 milliard $, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv.
  • Transat A.T. (TRZ.TO, 5,72 $) rapporte une perte nette attribuable aux actionnaires de 60,5 millions $ au premier trimestre de l’exercice financier en cours, comparativement à une perte de 33,8 millions $ lors de la période correspondante, l’an dernier. Le voyagiste québécois précise que la perte lors du trimestre qui a pris fin le 31 janvier dernier a été de 1,60 $ par action diluée; un an plus tôt, elle s’était élevée à 0,90 $. Les revenus de Transat A.T. ont dégringolé au cours de la même période, de 692,8 millions $ à 41,9 millions $, la pandémie de COVID−19 ayant ravagé l’ensemble de l’industrie aérienne. D’autre part, Transat A.T. signale de nouveau que la convention d’arrangement convenue avec Air Canada reste en vigueur et que chaque partie est libre d’y mettre un terme à tout moment selon les conditions prévues. L’achat de Transat par Air Canada a obtenu l’accord du gouvernement du Canada le 11 février dernier, mais la décision de la Commission européenne n’a pas encore été rendue; elle est attendue pour la première moitié de 2021.
  • Le constructeur automobile allemand BMW (BMW.DE, 77,48 euros) compte confirmer en 2021 «l'élan» constaté au deuxième semestre après une année 2020 marquée par la pandémie de COVID-19 qui a entrainé une chute de 23% du bénéfice net. En un an, le fabriquant de voitures haut de gamme a gagné 3,9 milliards d'euros contre 5 milliards en 2019, sur fond d'une baisse du chiffre d'affaires de 5% à 99 milliards d'euros, a-t-il annoncé jeudi. Le bénéfice avant impôts, mis en avant par le groupe, a plongé de 27% en 2020, avec toutefois une «croissance» au deuxième semestre. Si les ventes de voitures ont baissé de 8% en général, l'évolution est inégale parmi les régions: en Europe, la baisse est de 15% et les ventes aux États-Unis ont reculé de 18%. Mais BMW a écoulé l'année passée 7% de voitures supplémentaires en Chine, son plus grand marché, où le rebond conjoncturel était plus anticipé et prononcé qu'ailleurs. Au quatrième trimestre, le groupe de Munich affiche un bénéfice net en hausse de 19%.
  • Sous pression d'actionnaires, le géant bancaire britannique HSBC (HSBC, 29,61 $US) va proposer lors de sa prochaine assemblée générale d'arrêter de financer le secteur du charbon d'ici 2040, après avoir été accusé de ne pas en faire assez pour le climat. HSBC explique dans un communiqué jeudi que les actionnaires se prononceront le 28 mai sur cette résolution, qui devra recueillir au moins 75% des votes pour passer. Elle obligera HSBC à cesser de financer l'industrie du charbon, que ce soit pour produire de l'électricité ou pour l'industrie lourde, d'ici 2030 dans l'UE et les pays de l'OCDE, et d'ici 2040 ailleurs dans le monde. En outre, la résolution prévoit que la banque se donne des objectifs de court et moyen termes pour que l'ensemble de ses financements, y compris pour le pétrole et le gaz, soient cohérents avec les accords de Paris visant à limiter le réchauffement de la planète. Ses progrès en la matière devront enfin être détaillés chaque année par la banque. Le titre perdait près de 5% jeudi matin avant l'ouverture de la Bourse.
  • Une chute de 40% du chiffre d'affaires et une perte nette de 605 millions d'euros: le géant français de l'affichage publicitaire JCDecaux (DEC.PA, 20,34 euros) a subi en 2020 «l'année la plus difficile de son histoire» à cause de la pandémie. La situation est d'autant plus amère pour JCDecaux qu’elle avait atteint en 2019 ses «meilleurs résultats depuis sa cotation». Mais les restrictions de voyages et la fermeture des lieux de transports (aéroports, gares, métros), ainsi que la diminution des audiences dans les villes touchées par les confinements, ont provoqué un effondrement de son activité. Le titre du groupe, déprimé depuis la fin de 2019, perdait de nouveau plus de 5% et s'échangeait à moins de 20 euros peu après l'ouverture de la Bourse de Paris, jeudi, dans un marché haussier. Sur l'année, le chiffre d'affaires plonge de 40% à 2 milliards d'euros, et de 40,6% en données ajustées, l'indicateur privilégié par l'entreprise. À titre de comparaison, les crises du SRAS en 2003 et la crise financière en 2009 avaient provoqué une baisse de respectivement 2,2% et 11,5% de cet indicateur.

 

 

À surveiller

iA Groupe financier (IAG, 68,45$): résumé de la journée des investisseurs. L’assureur a réitéré son objectif de croissance des bénéfices par action à un rythme annuel de 10% au cours de sa journée avec les investisseurs, rapporte Darko Mihelic, de RBC Marché des capitaux, qui présente les principaux points discutés.

Stella-Jones (SJ, 49,09$): de bons résultats. Après une performance «remarquable» en 2020, Stella-Jones a dévoilé des perspectives encourageantes pour 2021, juge Benoit Poirier, de Desjardins Marché des capitaux.

Uber (UBER, 60,03 $US): reprise des déplacements. Grâce à l’amélioration importante de la mobilité anticipée, Uber devrait pouvoir atteindre «l’équilibre budgétaire» en 2021, croit Justin Post, de BofA Securities.

 

 

5 mars

 

Dans les Titres en action

 

 

  • Le groupe américain AT&T (T, 30,15 $US) a annoncé vendredi qu'il espérait attirer bien plus d'abonnés qu'initialement prévu à sa plateforme de streaming HBO MAX et à sa chaîne du câble HBO grâce notamment à une expansion à l'étranger et à une version avec publicité. Le géant des télécommunications s'attend à avoir entre 120 et 150 millions d'abonnés en 2025, alors qu'il s'était fixé comme objectif, en octobre 2019, d'avoir entre 75 et 90 millions d'abonnés à cette date, détaille un communiqué. Il en comptait 61 millions fin 2020.
  • Boeing (BA, 267,26 $US) a annoncé vendredi avoir reçu une commande de la société américaine d'investissement 777 Partners pour 24 appareils 737 MAX-8, son avion-vedette cloué au sol pendant près de deux ans, au prix catalogue de 2,9 milliards de dollars. Basé à Miami, 777 Partners a aussi pris une option sur 60 avions supplémentaires, précise le constructeur aéronautique dans un communiqué. «Il s'agit d'une commande importante qui témoigne de la confiance de 777 Partners dans le 737-8 et dans la reprise du marché à venir», a commenté Ihssane Mounir, responsable des ventes des appareils commerciaux chez Boeing.
  • L'Organisation mondiale de la santé a donné vendredi son homologation au vaccin contre la COVID-19 à dose unique du géant pharmaceutique américain Johnson & Johnson (JNJ, 159,43 $US), selon un communiqué de l'agence onusienne. «Chaque nouvel outil sûr et efficace contre la COVID-19 est un pas de plus vers la maîtrise de la pandémie», a commenté le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus.
  • L'entreprise de biotechnologie américaine Novavax (NVAX, 197,48 $US) a confirmé jeudi que son vaccin était efficace à 89% contre le Covid-19, mais que son efficacité était réduite de façon importante contre le variant sud-africain, selon les résultats définitifs d'essais cliniques. Ces données augurent du dépôt prochain d'une demande d'autorisation en urgence, notamment au Royaume-Uni, où Novavax a déjà annoncé la semaine dernière vouloir la formuler au début du deuxième trimestre 2021. Fin janvier, Novavax avait communiqué des résultats intermédiaires similaires.

 

 

À surveiller

Air Canada (AC, 29,67$): décollage trop rapide. En hausse de 30% depuis le début de l’année, l’action d’Air Canada reflète déjà bien une partie de la reprise anticipée, croit Konark Gupta, de Banque Scotia. L’analyste abaisse sa recommandation de «surperformance» à «performance de secteur».

Lightspeed (LSPD, 80,64$): une acquisition. Le spécialiste de la technologie de paiement numérique a fait l’acquisition de Vend, un logiciel de point de vente infonuagique, pour un montant de 350 millions de dollars américains (M$ US).

Gildan (GIL, 37,93$): un analyste optimiste. Après la publication des résultats du quatrième trimestre et une rencontre avec les dirigeants du fabricant de vêtements, Chris Li, de Desjardins Marché des capitaux, dit être encore plus optimiste. 

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