Les titres boursiers qui ont retenu l'attention cette semaine

Publié le 02/07/2021 à 14:28

Les titres boursiers qui ont retenu l'attention cette semaine

Publié le 02/07/2021 à 14:28

Par lesaffaires.com

(Photo: Getty Images)

Quels titres boursiers et rapports d'analystes ont retenu l'attention cette semaine? Voici une revue de presse qui regroupe divers textes boursiers.

 

28 juin

 

Dans les Titres en action:

 

  • Hydro One (H, 30,31$) a conclu une entente de principe avec le syndicat qui représente environ 1800 de ses employés occupant des postes critiques d'ingénierie, de supervision et d'administration. Les détails de l'accord de deux ans avec la Society of United Professionals n'étaient pas immédiatement disponibles. Les membres du syndicat devraient voter sur l'entente d'ici la fin juillet. Selon la présidente de la Society of United Professionals, Michelle Johnston, l'accord assure la stabilité alors que les Ontariens se tournent vers la reprise postpandémique. Hydro One est le plus important fournisseur de transport et de distribution d'électricité de l'Ontario. Il compte environ 8700 employés.
  • Le producteur d'or québécois Dynacor (DNG, 2,51 $) remettra un dividende mensuel de 0,0067$ par action le 16 juillet 2021 à tous ses actionnaires inscrits après la fermeture des marchés le 8 juillet 2021. L'entreprise dont le siège social se trouve à Montréal a fait l'annonce de ce quinzième dividende lundi. 
  • Le géant suisse du négoce des matières premières Glencore (GLEN, 312,80 £) va racheter les parts de BHP (BHP, 3,23 $ US) et Anglo American (AAL, 2939,50 £) dans leur co-entreprise autour de la mine de charbon de Cerrejón en Colombie, a-t-il annoncé lundi, à l’heure où ses concurrents accélèrent leur sortie du charbon. Le groupe suisse a signé un accord pour reprendre leurs parts qui se montent chacune à 33,3 %, pour un montant total de 588 millions de dollars, sujet à ajustements à la clôture de la transaction, a-t-il indiqué dans un communiqué. En tenant compte des revenus générés par la mine et des cours du charbon ainsi de la date de clôture de l’opération, la charge au niveau de sa trésorerie pourrait se limiter à environ 230 millions de dollars, a précisé Glencore, soulignant dans le communiqué que cet investissement pourrait être couvert « en moins de deux ans ». La transaction, sujette à approbations règlementaires, devrait être finalisée durant le premier semestre 2022. 
  • Le directeur général de Burberry (BRBY, 2072 £) Marco Gobbetti va démissionner à la fin de l’année « pour poursuivre une autre opportunité en Italie » et être « plus proche de sa famille », a indiqué lundi le groupe de luxe dans un communiqué. Marco Gobbetti dirigeait l’entreprise depuis près de 5 ans et va prendre la tête d’un autre groupe de prêt-à-porter de luxe, Ferragamo. L’annonce du départ de Marco Gobbetti chez un concurrent du monde du luxe faisait chuter l’action de près de 8 % lundi à la Bourse de Londres. « Cela montre à quel point il est crédité de la réussite de l’entreprise de luxe », remarque Russ Mould d’AJ Bell. Le groupe de luxe britannique Burberry a enregistré un fort rebond de ses ventes début 2021, porté par l’Asie, ce qui contribue à faire grimper son bénéfice net pour l’exercice décalé.
  • La marque VW du groupe allemand Volkswagen (VOW3, 214,35 €) veut cesser de vendre des voitures à moteur à combustion en Europe entre 2033 et 2035 pour passer aux véhicules électriques, se laissant plus de temps sur d’autres marchés, notamment la Chine, a annoncé l’un de ses responsables. Sous la pression de normes antipollution de plus en plus strictes, les constructeurs automobiles mondiaux se fixent les uns après les autres des calendriers de sortie du moteur à combustion. L’ensemble du groupe Volkswagen a prévu d’investir 46 milliards d’euros en cinq ans dans son virage électrique.

 

À surveiller

 

General Mills (GIS, 59,13$US) : les yeux sur l’inflation. Le géant de l’agroalimentaire General Mills dévoilera ses résultats financiers du quatrième trimestre de son exercice 2021 ce mercredi.

AGF (AGF.B, 8,09$) : la popularité des fonds mondiaux ne se dément pas. Le gestionnaire de fonds AGF devrait enregistrer un autre trimestre de croissance de ses ventes nettes au deuxième trimestre de son exercice 2021, grâce à la popularité des fonds mondiaux auprès des investisseurs.

Alimentation Couche-Tard (ATD.B, 43,57$) : des rachats de titres qui feront augmenter le bénéfice par action. Alimentation Couche-Tard dévoilera les résultats financiers du quatrième de son exercice 2021 le 29 juin avant l’ouverture des marchés.

 

29 juin

 

Dans les Titres en action:

 

  • Groupe Stingray (RAY.A, 8,05$) Les résultats du diffuseur Corus Entertainment semblent avoir un effet d’entraînement sur le Groupe Stingray dont l’action a touché un sommet annuel de 8,15$ en cours de séance, portant à 18% son regain depuis le 3 juin. Les résultats du troisième trimestre du télédiffuseur Corus de Toronto révèlent que les revenus de la radio ont bondi de 32% à 23,2 millions de dollars, ce qui est de bon augure pour Stingray dont les stations de radio lui procurent 39% des revenus. Le distributeur de musique avait déjà indiqué que les revenus publicitaires avaient rebondi de 90% en avril et en mai par rapport aux mêmes mois pandémiques un an plus tôt. «En ce sens, la reprise généralisée des revenus publicitaires de Corus est un bon indicateur pour les perspectives de Stingray», explique Kevin Krishnaratne, de la Financière Banque Nationale.
  • Corus Entertainment (CJR.B, 6,29 $)  a affiché mardi un profit de 40,7 millions $ pour son plus récent trimestre, alors que ses revenus ont grimpé de 15 % par rapport à la même période un an plus tôt. Le groupe médiatique de Toronto a précisé que son bénéfice par action s'était chiffré à 19 cents pour le trimestre clos le 31 mai, qui était le troisième de son exercice. En comparaison, Corus avait réalisé une perte de 752,3 millions $, soit 3,61 $ par action, au cours de la même période l'an dernier, alors qu'elle avait enregistré des charges de licence de diffusion et d'amortissement totalisant 786,8 millions $. Les revenus trimestriels se sont chiffrés à 403 millions $, en hausse par rapport à ceux de 349 millions $ de la même période l'an dernier. Les revenus du segment de la télévision ont grimpé à 379,8 millions $, par rapport à ceux de 331,3 millions $ un an plus tôt, soutenus par une hausse des revenus publicitaires. Les revenus de la radio ont pour leur part grimpé à 23,2 millions $, alors qu'ils avaient été de 17,6 millions $ lors du troisième trimestre de l'an dernier. Corus Entertainment est le propriétaire du réseau de télévision Global, de chaînes spécialisées comme HGTV Canada, de stations de radios locales et de studios de production de contenu.
  • Le fabricant allemand de freins pour camions et trains Knorr-Bremse, (KBX, 103,40€) un des leaders mondiaux du marché, a confirmé mardi son intérêt pour reprendre la majorité du capital de l’équipementier automobile Hella (HLE, 59,08€), une opération en milliards qui servirait à étendre ses activités. Le groupe munichois a signalé un « intérêt fondamental dans l’éventuelle acquisition d’environ 60 % des actions de Hella auprès des membres de la famille fondatrice », selon un communiqué ad hoc. La cible, spécialisée dans la fabrication de dispositifs d’éclairage et de composants électroniques, est valorisée en tout 6,3 milliards d’euros au cours actuel. Knorr-Bremse pourrait donc débourser environ 3,9 milliards d’euros pour parvenir à ses fins. Les pourparlers sont toutefois « à un stade très précoce » et ne préjugent pas d’un aboutissement à une transaction, a-t-il été ajouté. À la Bourse de Francfort, l’action de Hella, cotée à l’indice MDax des valeurs moyennes, grimpait dans la foulée de 9 % à 61,90 euros, son plus haut historique, avant de voir sa hausse ramenée à environ 4 %. 
  • Plus de deux milliards d’euros pour se positionner dans l’ARN messager : le laboratoire Sanofi (SAN, 88,67$) va investir massivement dans cette technologie innovante, qui a fait ses preuves de façon magistrale avec les premiers vaccins contre la COVID-19. Le géant français a annoncé, mardi, qu’il allait consacrer 400 millions d’euros par an, d’ici à 2025 au moins, dans la recherche sur de nouveaux vaccins à ARN messager, des investissements qui devraient se poursuivre au-delà de cette période, explique-t-il. Objectif affiché : mettre au point une nouvelle génération de vaccins, avec au moins six « candidats » en essais cliniques d’ici à 2025. Ces vaccins seront ciblés sur des maladies infectieuses, mais le laboratoire reste discret sur ses ambitions exactes. 
  • Le titre SoftBank Group (9984, 7755 yens) a chuté de 2,14%, après qu'une porte-parole du groupe a confirmé mardi à l'AFP que le groupe réduit les effectifs dans sa filiale SoftBank Robotics, y compris en France, et que la production de son robot humanoïde Pepper, ancienne mascotte du groupe, a été "suspendue" depuis août 2020 du fait de stocks suffisants par rapport à la demande.
  • Un juge américain a infligé un revers aux autorités du pays qui accusaient Facebook (FB, 355,64 $US) de pratiques anticoncurrentielles en rejetant lundi des plaintes déposées fin 2020, faisant grimper le réseau social au-dessus des 1 000 milliards de dollars de capitalisation boursière pour la première fois. L’autorité américaine de la concurrence (FTC) et les procureurs représentant 48 États et territoires estimaient que Facebook abusait de sa position dominante et de ses coffres bien remplis pour évincer la concurrence, et demandaient notamment à la justice de forcer l’entreprise à se séparer d’Instagram et WhatsApp. Mais selon le juge James Boasberg, « la FTC n’est pas parvenue à présenter suffisamment de faits pour établir de manière plausible » que le groupe disposait vraiment d’un pouvoir monopolistique sur les réseaux sociaux. Après avoir bondi hier, son titre continuait de grimper dans les échanges électroniques avant l'ouverture.

 

À surveiller

 

Rogers (RCI.B, 65,12$): un premier trimestre de croissance pour les revenus sans-fil depuis 2019. Rogers Communications devrait voir les revenus tirés des services sans-fil croître pour la première fois depuis le lancement de ses forfaits illimités au deuxième trimestre de 2019, prévoit Adam Shine de la Financière Banque Nationale.

Brookfield Renewable (BEP, 38,80$ US): de nouveau intéressant après un recul de 11%. Andrew Kuske, de Credit Suisse, recommande à nouveau l’achat du producteur d’énergie renouvelable de l’empire Brookfield.

NFI Group (NFI, 20,38$): une manne à capter pour le fabricant d’autobus. Le nouveau plan bipartisan d’infrastructures ferait bondir les fonds publics pour l’achat d’autobus à quelque 34 milliards de dollars américains par année, soit presque trois fois les fonds actuels, estime Jonathan Lamers de BMO Marchés des capitaux.

 

 

30 juin

 

Dans les Titres en action:

 

  • Alimentation Couche−Tard (ATD.B, 44,02$) a dépassé les attentes, même si ses bénéfices du quatrième trimestre ont reculé malgré une augmentation de 26% de ses revenus grâce à la hausse des ventes de carburant. L’exploitant de dépanneurs basé au Québec a déclaré que son bénéfice net attribuable aux actionnaires était de 563,9 millions US, en baisse par rapport à l’an dernier avec 576,3 millions US. Cela représente 0,52$ par action diluée, ce qui reste inchangé par rapport au dernier trimestre de son exercice en 2020. Les bénéfices ajustés ont quant eu augmenté à 0,52$ par action, contre 0,47$ par action au quatrième trimestre de 2020. Les revenus pour le trimestre qui s’est terminé le 25 avril s’élevaient à 12,2 milliards de dollars US, contre 9,67 milliards $US l’année précédente, les revenus de marchandises ayant augmenté de 15% et les ventes de carburant de 32%. Le détaillant devait déclarer 0,42 $ par action de bénéfices ajustés sur 11,65 milliards de dollars de revenus, selon la société de données financières Refinitiv. «Dans l’ensemble, nous avons connu un solide quatrième trimestre, au cours duquel les régions qui ont vécu un assouplissement des restrictions ont vu leurs résultats s’améliorer. Alors que l’achalandage est à la hausse dans l’ensemble de nos magasins, nous observons des tendances positives au niveau des ventes de marchandises et des volumes de carburant par magasin comparable», a commenté par voie de communiqué le président et chef de la direction d’Alimentation Couche−Tard, Brian Hannasch. Bien qu’il note que les volumes de carburants demeurent affectés en raison de la pandémie, M. Hannasch a soutenu que «la situation s’est améliorée dans certaines régions, particulièrement aux États−Unis, où les habitudes de conduite commencent à retourner à la normale». Pour l’ensemble de l’année, Couche−Tard a réalisé 2,71 milliards de dollars US ou 2,44$US par action diluée sur un chiffre d’affaires de 45,76 milliards $US. Cela se compare à 2,35 milliards $US ou 2,09$ par action diluée sur 54,1 milliards $US de revenus l’année précédente.
  • La compagnie américaine United Airlines (UAL, 52,15$US) mise sur une reprise solide du transport aérien et, pour s'y préparer, renouvelle sa flotte en passant mardi la plus grosse commande de son histoire: 200 Boeing 737 MAX et 70 Airbus A321neo. Le violent trou d'air du trafic aérien au plus fort de la pandémie de COVID-19 ne s'est pas encore complètement estompé. Mais le transport de touristes est déjà «pratiquement» revenu à son niveau d'avant la pandémie, a assuré le directeur général de United, Scott Kirby. La reprise des voyages d'affaires, encore en baisse de 60%, «devrait vraiment s'accélérer à l'automne, quand les enfants retourneront à l'école», a-t-il assuré. Les voyages internationaux quant à eux sont plus lents à revenir mais l'été prochain, «on pourrait voir des records sur les vols transatlantiques», a prédit M. Kirby, ne semblant pas s'inquiéter de l'essor des variants du COVID-19. United se concentre tout de même pour l'instant sur des avions mono-couloirs, utilisés surtout sur les vols intérieurs. Dans le détail, la compagnie prévoit d'acheter chez Boeing 50 avions 737 MAX 8 ainsi que 150 exemplaires du 737 MAX 10, le plus gros de cette famille. Elle prévoit par ailleurs d'acheter à Airbus 70 A321neo, le «blockbuster» du constructeur européen sur le segment des mono-couloirs de plus de 200 sièges. Cela représente un achat de 35,38 milliards de dollars au prix théorique des appareils, même si les compagnies bénéficient toujours dans les faits de ristournes.
  • La branche camions de Volkswagen (VOW.F, 275 euros), Traton (8TRA.F, 26,86 euros), a indiqué mercredi vouloir se renforcer en Chine, au moment où il finalise son rapprochement à 3,7 milliards de dollars avec le constructeur américain Navistar. Traton, qui regroupe notamment les marques MAN et Scania, veut couvrir "les points blancs significatifs" sur la carte du monde en Asie, a déclaré Matthias Gründler, PDG du groupe, lors de l'assemblée des actionnaires à Munich. La Chine est le plus grand marché de véhicules utilitaires, où est vendu quatre sur dix des camions de plus de six tonnes dans le monde. «Les clients des flottes chinoises comptent de plus en plus sur des véhicules de meilleure qualité» tandis que «la demande d'efficacité et de sécurité augmente», a expliqué le PDG. Traton veut répondre à cette demande alors qu'il est en train de construire pour sa marque Scania une usine à Rugao, à 150 kilomètres au nord-ouest de Shanghai, en comptant l'inaugurer l'an prochain. Scania sera ainsi le premier constructeur occidental de camions à produire 100% de manière indépendante en Chine, affirme Traton. Traton entend dans l'immédiat finaliser le 1er juillet son rachat du constructeur Navistar, a-t-il annoncé mercredi. Il compte via cette acquisition pousser ses pions sur le marché américain où il va attaquer les concurrents Daimler et Volvo, en avance sur lui, alors que Volkswagen opère surtout en Europe et en Amérique latine.

 

À surveiller

 

Couche-Tard (ATD.B, 44,02 $): mieux que prévu grâce à l’essence et au contrôle des coûts. Les résultats du quatrième trimestre, les premiers à se comparer au début de la pandémie, démontrent encore une fois la «force fondamentale de l’exécution de la stratégie» d’Alimentation Couche-Tard, se réjouit Irene Nattel, de RBC Marchés des capitaux.

Groupe MTY (MTY, 55,23$): une reprise encore teintée d’incertitude pour le franchiseur. Le deuxième trimestre attendu le 9 juillet reflétera la transition entre les restrictions sanitaires et le déconfinement.

Corus Entertainment (CJR.B, 6,30$): le diffuseur des chaînes Historia et Télétoon prend du mieux. Même si les revenus publicitaires et le bénéfice d’exploitation du télédiffuseur ont raté les prévisions de Canaccord Genuity au troisième trimestre, Aravinda Galappatthige s’attend à ce que Corus fasse mieux au cours des prochains trimestres.

 

 

1 juillet

 

Dans les Titres en action:

 

 

  • L’enseigne de prêt-à-porter Gap (GPS, 33,65 $US) va fermer ses magasins au Royaume-Uni et en Irlande d’ici fin septembre, a annoncé le groupe américain dans un communiqué. Les fermetures sont liées à « la dynamique de ces marchés », a expliqué le groupe, en promettant de fournir « un soutien et une aide à la transition (aux) collègues » touchés. L’enseigne ajoute cependant vouloir « maintenir (sa) présence » au Royaume-Uni, où elle est active depuis 1987, et en Irlande, où elle est arrivée en 2006. Elle va ainsi « maintenir son activité en ligne » au Royaume-Uni et en Europe. Cette annonce fait suite à un « examen stratégique » des opérations de Gap en Europe, à la suite duquel le groupe a « procédé à une évaluation approfondie des partenaires potentiels pour (son) activité Gap en France, en Italie, en République d’Irlande et au Royaume-Uni ».
  • Un consortium regroupant EDF (EDF, 11,59 €) et Shell (RDSA, 17,37 €) a remporté un projet de parc éolien de 1,5 gigawatt (GW) en mer aux États-Unis, l’un des plus gros du pays, ont annoncé jeudi les partenaires. « Le consortium a été désigné lauréat par l’administration du New Jersey (côte est des États-Unis, NDLR) chargée des services aux collectivités », indique dans un communiqué EDF, dont c’est le premier projet éolien en mer dans le pays. Le projet a été remporté par le consortium Atlantic Shores Offshore Wind (ASOW), qui regroupe à parts égales le français EDF et l’anglo-néerlandais Shell.
  • Le groupe LVMH (MC, 661,80 €), numéro un mondial du luxe, veut créer « un centre de recherche mondial dédié au luxe durable et digital » qui doit ouvrir « en 2024/2025 » à Paris, selon un communiqué jeudi. Il « regroupera à terme 300 collaborateurs et chercheurs qui travailleront sur le luxe et la protection de la planète », précise LVMH, qui entend ainsi « s’implanter au cœur d’un écosystème de recherche particulièrement riche et dynamique ». Le groupe aux 75 marques s’était engagé à réduire de 50 % d’ici 2026 ses émissions de carbone liées aux consommations énergétiques, par rapport à 2019, et à fournir ses boutiques et sites à 100 % en énergie renouvelable.

 

 

2 juillet

 

Dans les Titres en action:

  • Johnson and Johnson (JNJ, 165,96$US) assure que son vaccin Janssen à dose unique contre la COVID-19 est efficace contre le variant Delta, initialement repéré en Inde et particulièrement contagieux, avec une réponse immunitaire pouvant durer au moins huit mois. Selon une étude menée par le groupe pharmaceutique américain sur un petit nombre de huit personnes vaccinées avec son vaccin, les anticorps et les cellules de leur système immunitaire ont neutralisé le variant Delta. Une seconde étude portant sur 20 patients vaccinés de l'hôpital Beth Israel Medical Center de Boston a apporté les mêmes résultats.
  • Le fabricant japonais automobile Nissan (NSANY, 10,04$US) a annoncé jeudi qu'il prévoyait de bâtir une méga-usine de batteries au Royaume-Uni à côté de son site existant de Sunderland où il fabriquera aussi un nouveau véhicule électrique, mettant le turbo sur sa transition énergétique en Europe. Le premier ministre Boris Johnson a qualifié de «vote de confiance majeur dans le Royaume-Uni» cet investissement post-Brexit qui totalise 1 milliard de livres dans la plus grande usine européenne de Nissan, et qui va générer 6.200 emplois chez Nissan et ses fournisseurs.
  • Le directeur général du groupe japonais Mitsubishi Electric (MEL.L, 1 545,43 yens) a présenté vendredi sa démission face à un scandale d'inspections falsifiées sur certains produits du groupe pendant une trentaine d'années. «Je m'excuse profondément envers tout le monde», a déclaré Takeshi Sugiyama lors d'une conférence de presse. «Nous sommes arrivés à la conclusion que je devais démissionner (...) et nous devrons travailler dur pour regagner la confiance avec une nouvelle direction», a-t-il ajouté. Le groupe japonais avait révélé en début de semaine qu'il avait mené des inspections inappropriées sur ses appareils de climatisation pour trains depuis le milieu des années 1980.

 

À surveiller

Cogeco (CCA, 119,95 $) : une acquisition qui marque un tournant. L’acquisition de WideOpenWest par la filiale américaine de Cogeco, Atlantic Broadband, pourrait bien marquer un moment charnière dans le positionnement du câblodistributeur québécois, qui souhaite accroître sa présence sur le marché du câble aux États-Unis, anticipe Aravinda Galappatthige de Canaccord Genuity.

Loblaw (L, 76,21$): promesse d’une meilleure rentabilité. La promesse de croissance et de meilleurs rendements faite par Loblaw a su trouver une oreille attentive chez Irene Nattel, de RBC Marché des capitaux, dont la position somme toute optimiste à l’égard du titre s’est solidifiée à la suite de sa rencontre avec la direction de l’entreprise.

Tecsys (TCS, 41,74 $): une stratégie qui rapporte. Le fournisseur de solution de gestion de chaîne d’approvisionnement Tecsys a dévoilé de solides résultats financiers le 29 juin 2021, affirme John Shao de la Financière Banque Nationale.

 

À la une

Assistons-nous à un retour en force des leaders toxiques?

MAUDITE JOB! «Ma boss est une folle furieuse! Comment se fait-il que de tels leaders existent encore de nos jours?»

Les nouvelles du marché du lundi 18 avril

Mis à jour il y a 4 minutes | Refinitiv

Joe Biden et les producteurs d’acier promettent que U.S. Steel restera une entreprise américaine.

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture jeudi 18 avril

Mis à jour il y a 20 minutes | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. Les marchés mondiaux étaient mitigés jeudi matin.