Les titres boursiers qui ont retenu l'attention cette semaine

Publié le 02/04/2021 à 14:30

Les titres boursiers qui ont retenu l'attention cette semaine

Publié le 02/04/2021 à 14:30

Par lesaffaires.com
Des informations boursières défilent sur un écran

(Photo: 123RF)

Quels titres boursiers et rapports d'analystes ont retenu l'attention cette semaine? Voici une revue de presse qui regroupe divers textes boursiers.

 

29 mars

 

Dans les Titres en action:

 

  • Le producteur de cannabis 48North Cannabis (NRTH.V, 0,17$) a indiqué lundi qu’il mettrait à pied environ 20 % de son personnel et abandonnerait la production en plein air à l’une de ses installations en Ontario. Le chef de la direction de la société, Charles Vennat, a précisé que les mises à pied toucheraient environ 26 employés. En outre, 48North cessera immédiatement les activités de son installation de culture en plein air de Good Farm, dans le comté de Brant, à l’ouest de Hamilton. La société a décrit la fermeture comme une étape importante vers la rentabilité. L’opération, jumelée à une diminution de la consommation de trésorerie, devrait se traduire par des économies annualisées d’au moins 5 millions $. La fin des activités de Good Farm rend 48North dépendante de partenariats stratégiques avec des producteurs autorisés et de sa production à DelShen, une installation intérieure qu’elle conserve à Kirkland Lake, en Ontario. M. Vennat avait précédemment indiqué que l’entreprise était en mesure de cultiver 12 000 kilos à un coût de 25 cents le gramme avec les installations extérieures de Good Farm, tandis que les producteurs dépensent souvent 2$ le gramme pour la culture intérieure. Parallèlement aux coupes annoncées, 48North a indiqué que le directeur de la croissance Kristen Gauthier et le directeur financier Sean Byrne quitteraient l’entreprise, et que M. Byrne serait remplacé provisoirement par Donnacha Rahill.
  • La compagnie américaine SouthWest Airlines a passé une généreuse commande de 737 MAX, de quoi renflouer le carnet de commandes de Boeing (BA, 244,87 $US), mis à mal par les déboires de son avion-vedette, cloué au sol pendant deux ans. SouthWest Airlines a commandé 100 737 MAX, et pris une option sur 155 appareils supplémentaires, a annoncé lundi l'avionneur américain. Au prix catalogue, qui n'est en pratique jamais appliqué, la commande ferme s'élève à plus de 12,5 milliards de dollars. Elle porte le carnet de commandes de SouthWest Airlines à 380 appareils de ce type, dont 30 ont déjà été livrés, ajoute Boeing dans un communiqué. Avec un total de 270 appareils désormais en option, «Boeing et ses sous-traitants pourraient construire plus de 600 avions 737 MAX pour la compagnie d'ici 2031», se félicite-t-il. La compagnie aérienne compte exploiter des appareils supplémentaires en recourant aux services de loueurs, selon l'avionneur.
  • Les nombreux changements survenus au sein de la haute direction de Bombardier (BBD-B, 0,85 $) au cours de la dernière année s’accompagnent d’une facture salée en indemnités de départ qui totalisent au bas mot 16 millions $ US. En plus des 12,5 millions $ US consentis à l’ex−président et chef de la direction Alain Bellemare — un arrangement dont les modalités étaient déjà connues — l’entreprise a également dû verser au moins 3,5 millions $ US à son ancien chef de la direction financière John Di Bert, qui a perdu son poste à la fin novembre. L’information figure dans la circulaire de sollicitation envoyée aux actionnaires de Bombardier en vue de son assemblée annuelle prévue le 6 mai en format virtuel. «Un arrangement de départ a été convenu avec lui, qui tenait compte de son contrat d’emploi actuel et de son entente d’indemnité liée à une transaction (la vente de Bombardier Transport à Alstom)», peut−on lire dans le document. En plus des départs de MM. Bellemare et Di Bert, l’actuel grand patron Éric Martel avait décidé de ne pas retenir les services de celui qui dirigeait la division des jets d’affaires — le secteur sur lequel s’est recentré Bombardier — David Coleal. Si le document envoyé aux porteurs de titres ne fait aucune mention de l’indemnité de départ octroyée à ce dernier, les plus récentes informations publiques entourant son contrat de travail prévoyaient une somme d’au moins 3,1 millions $ US. Cela ferait passer la facture des indemnités versées l’an dernier à environ 20 millions $ US. Bombardier n’a toutefois pas voulu préciser, vendredi, si M. Coleal avait touché ce montant.
  • Une société minière canadienne de charbon fait face à la plus lourde amende imposée en vertu de la Loi sur les pêches après avoir plaidé coupable de contamination des voies navigables dans le sud-est de la Colombie-Britannique. Teck Coal, une filiale de Teck Resources (TECK, 19,05 $US), doit payer 60 millions $ après qu’un juge a accepté vendredi une soumission conjointe d’Environnement Canada et de l’entreprise. Le charbon est extrait à Elk Valley en Colombie−Britannique depuis des décennies. Teck Coal a acheté les mines en 2008. Le tribunal a appris qu’il y avait déjà à ce moment 2,2 milliards de mètres cubes de déchets de roche stérile pouvant atteindre 100 mètres. Les roches laissent s’échapper du sélénium et de la calcite. Indispensable à la vie à petites doses, l’élément sélénium en grande quantité peut provoquer des déformations des poissons et des échecs de reproduction. La calcite est un minéral qui détruit l’habitat dont la truite a besoin pour se reproduire en recouvrant le fond des cours d’eau.
  • La finance mondiale était confrontée lundi à de fortes turbulences après la vente massive d'actions par Archegos Capital Management, société d'investissement basée à New York, deux grandes banques ayant d'ores et déjà prévenu que leurs résultats allaient en pâtir. Principalement touchés, le numéro deux helvétique du secteur, Credit Suisse (CS, 12,87 $US), qui s’effondrait de 13,5% à 10,79 francs suisses à la Bourse de Zurich vers 8H50 GMT, ainsi que la japonaise Nomura (NMR, 6,61 $US), qui a clôturé en très forte baisse de 16,33% à 603 yens, à la bourse de Tokyo. Également à la peine, l’allemande Deutsche Bank (DB, 12,35 $US) qui plongeait de 5,50% à 9,91 euros et la française BNP Paribas (BNP, 50,81 euros) qui accusait la plus forte chute de l’indice CAC 40 avec une baisse de 2,34% à 50,46 euros.
  • Le constructeur ferroviaire Alstom (ALO, 41,50 euros) a annoncé lundi avoir reçu une commande de plus de 1,4 milliard d'euros pour la fourniture de trains de banlieue en Espagne, qui seront construits dans l'usine que possède le groupe français dans la région de Barcelone. Le contrat prévoit la fourniture de 152 trains à un et deux étages de 100 m de long, la maintenance de 56 d'entre eux et la fourniture de pièces supplémentaires. Des sites français d'Alstom ont été associés à l'ingénierie et à la conception des trains, a relevé le groupe. Ce contrat fait partie d'une double commande de 2,445 milliards d'euros passée par la compagnie nationale Renfe.

 

À surveiller

 

Industries Lassonde (LAS.A, 163,36 $) : un titre de qualité. L’action du producteur de jus est un titre de qualité à un prix d’aubaine, estime Frederic Tremblay, de Desjardins Marché des capitaux, après la publication des résultats du quatrième trimestre.

Héroux-Devtek (HRX, 16,78 $) : au sommet de la liste. Le fabricant de trains d’atterrissage a vite réagi pour s’adapter à la pandémie et est en bonne posture pour obtenir de nouveaux contrats et réaliser des acquisitions, croit Benoit Poirier, de Desjardins Marchés des capitaux.

Canadien National (CNR, 146,66$) : rencontre avec la direction. Kevin Chiang, de Marchés mondiaux CIBC, a rencontré des membres de la haute direction. Bien qu’il ressorte de ces échanges avec des commentaires positifs, il maintient sa recommandation «neutre».

 

 

30 mars

 

Dans les Titres en action:

 

 

  • Le géant pétrolier britannique BP (BP, 25,18 $US) devient le troisième investisseur aux côtés des constructeurs automobiles allemands BMW et Daimler dans une coentreprise spécialisée dans la recharge de véhicules électriques en Europe, d'après un communiqué mardi. «Nous allons devenir partenaires à 33,3% aux côtés de BMW Group et Daimler Mobility AG au sein de Digital Charging Solutions GmbH (DCS), l'un des principaux développeurs de systèmes de charge» pour l'industrie automobile, explique le communiqué. Il ne dévoile pas le montant de l'investissement et souligne qu'il est encore soumis au feu vert des autorités de réglementation. DCS se définit comme «un développeur de premier plan de logiciels pour fabricants automobiles et opérateurs de flottes de véhicules».
  • L’entreprise québécoise de télémédecine Dialogue (CARE) fera son entrée a la Bourse de Toronto mardi, dans le cadre de son premier appel public à l’épargne (PAPE). Fondée en 2016, la société émettra 8,34 millions d’actions au prix unitaire de 12 $, ce qui lui permettra de récolter environ 100 millions $. Dialogue a vu ses revenus bondir pour s’établir à 35,8 millions $, soutenus notamment par son offre de services en ligne, alors qu’ils avaient été de 10 millions en 2019 $. L’entreprise a également profité de l’apport des acquisitions de la compagnie allemande Argumed Consulting Group ainsi que de la société montréalaise Optima Global Health. Malgré cette forte croissance de ses revenus, l’entreprise n’est pas encore rentable, puisque sa perte nette s’est chiffrée à 20,6 millions $ l’an dernier, alors qu’elle s’était établie à 12 millions $ en 2019. La compagnie a dit avoir l’intention d’utiliser l’argent récolté pour notamment bonifier son offre, percer de nouveaux marchés et réaliser des acquisitions si les occasions se présentent. L’offre de Dialogue comprend des services pour les soins primaires, la santé mentale ainsi que les programmes d’aide aux employés. Dialogue a été fondée par Cherif Habib, Alexis Smirnov et Anna Chif. Dans le cadre du PAPE, le montant récolté par la compagnie pourrait grimper jusqu’à 115 millions $ si toutes les options de surallocation étaient exercées.
  • Volkswagen (VOW, 236,90 euros) envisage de changer son nom aux États-Unis pour «Voltswagen», car sa production se déplace de plus en plus vers les véhicules électriques et aussi parce que le constructeur tente de se distancier du scandale sur les émissions polluantes. On ignore si le constructeur allemand changera également son nom au Canada. Une personne informée des intentions du constructeur a déclaré à l’Associated Press qu’une annonce officielle était prévue pour mardi. La sortie prématurée intervient alors que Volkswagen prend les réservations pour le nouveau petit VUS électrique ID.4 aux États-Unis et au Canada. C’est le seul nouveau modèle électrique de la société vendu aux États-Unis. VW a toutefois l’intention de produire plusieurs véhicules électriques pour le marché américain, y compris une nouvelle version du microbus, qui était appelé «Westfalia» à une autre époque. Seulement une petite fraction des VW sur les routes américaines porteront le nom de «Voltswagen». La grande majorité des ventes de véhicules VW aux États-Unis seront toujours alimentées à l’essence dans un avenir prévisible et continueront d’être simplement étiquetées «VW». Le constructeur allemand a vendu un peu moins de 326 000 véhicules de marque VW aux États-Unis l’année dernière.
  • Une filiale de la première banque japonaise Mitsubishi UFJ Financial Group (MUFG, 5,66 $US) a déclaré mardi qu'elle pourrait subir une perte de 300 millions de dollars en lien avec un «client aux États-Unis», après les annonces similaires qui ont agité la finance mondiale lundi. La maison de courtage nippone Mitsubishi UFJ Securities Holdings a annoncé que sa branche européenne avait connu le 26 mars «un événement» pouvant conduire à une perte financière. Sans nommer le client en question, le groupe a assuré que la perte de 300 millions de dollars n'affecterait pas ses affaires, ajoutant que cette estimation était «amenée à évoluer selon le déroulement des transactions et les fluctuations des prix du marché». L'annonce intervient au lendemain des avertissements des banques Nomura au Japon et Credit Suisse sur d'importantes pertes à venir, qui ont fait chuter leurs cours en Bourse.
  • La plateforme de livraison alimentaire Deliveroo s'apprête à réaliser la plus grande introduction en Bourse depuis 10 ans à Londres, avec une valorisation de 7,6 milliards de livres, sur fond d'interrogations sur son modèle économique et la précarité de ses livreurs. La société a fixé le prix de l'opération à 3,90 livres par action, a indiqué mardi à l'AFP une source proche du groupe, soit dans la fourchette basse de ses attentes, alors qu'elle espérait au départ une valorisation qui aurait pu atteindre 8,8 milliards de livres. Cette entrée sur le marché, la plus attendue du moment dans la City, est prévue mercredi pour la jeune société britannique créée en 2013 et connue pour son application permettant de commander des plats auprès de restaurants. Les échanges seront initialement réservés aux investisseurs professionnels avant d'être ouverts au grand public à partir du 7 avril.
  • Le constructeur automobile suédois Volvo (VOLV-B, 219,60 couronnes suédoises) va proposer un congé parental de six mois indemnisé à 80% à ses quelque 40.000 employés à travers le monde, a-t-il annoncé mardi, afin notamment de favoriser l'égalité entres les sexes. A compter du 1er avril, le constructeur proposera à ses employés 24 semaines de congé parental à 80% de leur salaire, qu'ils pourront répartir comme ils le souhaitent sur les trois années suivant la naissance de l'enfant. Cette politique, ouverte aux employés ayant un an d'ancienneté, s'inspire de la législation suédoise où la politique de congé parental est parmi les plus généreuses en Europe, avec 480 jours - soit près de 16 mois - à se partager entre les deux parents, la plupart indemnisés à 80%. Volvo, qui emploie actuellement environ 75% d'hommes, a mené depuis 2019 un programme pilote en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique, testant la mesure auprès de ses vendeurs: 46% des congés ont été pris par des pères.

 

 

À surveiller

 

Canadien Pacifique (CP, 459,22$): l’achat de Kansas City Southern très bien reçu par les clients. Après avoir sondé les expéditeurs de sa banque de données ferroviaires, Walter Spracklin, de RBC Marchés des capitaux, en conclut que l’acquisition du chemin de fer Kansas City Southern (KSC, 255,23 $US) a de bonnes chances d’être approuvée.

ATS Automation (ATA, 26,46$): un bénéficiaire bon marché de l’après-pandémie. Maintenant que l’acquisition hautement stratégique de l’italienne CFT S.p.A. est complétée, Mark Neville de Banque Scotia revient à la charge pour en vanter les mérites.

Fortis (FTS, 55,11$): mieux placée pour résister à la hausse des taux. La remontée des taux d’intérêt a pris le marché de court, surtout par sa rapidité. Au Canada, les taux repères de dix ans ont doublé de 0,7% en décembre à 1,46%.

 

 

31 mars

 

Dans les Titres en action:

 

 

  • La pharmaceutique Bausch Health (BHC, 40,20 $) s’est entendue pour vendre sa participation dans Amoun Pharmaceutical Company à la société de portefeuille ADQ, d’Abu Dhabi, pour 740 millions $ US. Amoun est l’une des plus grandes sociétés pharmaceutiques en Égypte. Elle produit, met en marché et distribue des médicaments pour les personnes et les animaux. L’entente, qui devrait être conclue dans la première moitié de 2021, est assujettie aux conditions de clôture habituelles, incluant les approbations réglementaires. En vertu de l’accord, l’argent généré par Amoun du 1er janvier jusqu’à la clôture de la transaction reviendra à l’acquéreur et ne devrait pas faire partie des résultats financiers de Bausch Health. Le président et chef de la direction de Bausch Health, Joseph Papa, a indiqué que cette vente représentait un progrès significatif dans les efforts de l’entreprise pour réduire sa dette.
  • Le détaillant Dollarama (DOL.TO, 52,24 $) rapporte que son résultat net au quatrième trimestre s’est établi à 173,9 millions $ comparativement à 178,7 millions $ au trimestre correspondant de l’exercice précédent. Au cours de la même période, le résultat net dilué par action ordinaire de Dollarama a reculé de 0,57$ à 0,56$. Le détaillant établi à Montréal signale qu’en un an, ses ventes trimestrielles ont progressé de 3,6%, de 1,065 milliard $ à près de 1,104 milliard $. Pour l’exercice 2021, la croissance des ventes a été de 6,3%, à 4,026 milliards $, alors que la hausse des ventes des magasins comparables a été mesurée à 3,2%. Le résultat net dilué par action ordinaire a augmenté de 1,7%, à 1,81$, alors qu’il était de 1,78$ un an plus tôt.
  • Lululemon Athletica (LULU, 317,09 $US) a affiché mardi un chiffre d’affaires en hausse d’environ 24 % pour son plus récent trimestre. Le détaillant vancouvérois de vêtements d’exercice et de yoga a indiqué que ses revenus s’étaient chiffrés à 1,7 milliard $ au cours de son quatrième trimestre, alors qu’ils avaient été de 1,3 milliard $ lors de la même période un an plus tôt. La société a réalisé un bénéfice net d’environ 329 millions $ pour le trimestre clos le 31 janvier, en hausse d’environ 10 % par rapport à celui de 298 millions $ de la même période de l’année précédente. Le profit ajusté de Lululemon, qui exclut certains éléments, s’est établi à 2,52 $ par action, comparativement à celui de 2,28 $ par action du quatrième trimestre précédent. Les analystes s’attendaient en moyenne à un bénéfice ajusté de 2,47 $ par action, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv Eikon.
  • BlackBerry (BB, 9,34 $US) a affiché mardi une perte nette de 315 millions $ US pour son quatrième trimestre, supérieure à celle de 41 millions $ US réalisée lors de la même période l’an dernier. La perte par action s’est établie à 56 cents US, par rapport à celle de 7 cents US du quatrième trimestre précédent. Sur une base ajustée, BlackBerry a enregistré un bénéfice de 3 cents US par action. Les revenus trimestriels de l’entreprise logicielle de Waterloo se sont chiffrés à 210 millions $ US, en baisse par rapport à ceux de 282 millions $ US de la même période un an plus tôt. BlackBerry a en outre précisé que ses revenus ajustés avaient atteint 215 millions $ US, par rapport à 291 millions $ US l’année précédente. Les analystes s’attendaient en moyenne à un bénéfice ajusté par action de 3 cents US, à partir de revenus de 248,14 millions $ US pour le trimestre clos le 28 février, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv Eikon.
  • Le conglomérat japonais Hitachi (6501.T, 5 0004 yens) a annoncé mercredi l'acquisition du développeur de logiciels américain GlobalLogic pour un montant total estimé à 9,6 milliards de dollars, une opération qui devrait lui permettre de développer ses services de solutions numériques à destination des entreprises. La transaction devrait être finalisée d'ici fin juillet, selon un communiqué. Avec cette acquisition, Hitachi espère renforcer Lumada grâce «au savoir-faire de GlobalLogic dans les technologies numériques et de sa solide base de clients comprenant des entreprises majeures du secteur technologique», a déclaré le groupe dans son communiqué. La nouvelle de l'acquisition, d'abord évoquée dans un article du quotidien économique Nikkei paru peu avant la clôture de la Bourse de Tokyo, a fait chuter le titre Hitachi de 7,29% à 5 004 yens.
  • La plateforme de livraison alimentaire Deliveroo plongeait mercredi pour ses premiers pas à la Bourse de Londres, après une entrée sur le marché qui a suscité des interrogations sur son modèle et le statut de ses livreurs. Le cours a même dégringolé brièvement de plus de 30% dans la première heure de cotation, et sa forte volatilité a entraîné une courte suspension du titre. Vers 08H20 GMT, il reculait de 21% à 3,08 livres, bien moins que le prix de l'introduction fixé à 3,90 livres, alors que la société avait déjà dû revoir ses ambitions à la baisse pour cette opération. L'opération boursière a valorisé l'entreprise à 7,6 milliards de livres alors que le groupe avait espéré jusqu'à 8,8 milliards initialement. Deliveroo, connu pour son application permettant de commander des plats auprès de restaurants, a fait ses débuts sur le marché britannique à 07H00 GMT (08H00 à Londres). Les échanges sont initialement réservés aux investisseurs professionnels avant d'être ouverts au grand public à partir du 7 avril.

 

 

À surveiller

 

5N Plus (VNP, 4,45$): une acquisition stratégique. L’acquisition d’Azur, un fabricant de cellules solaires destinées à l’industrie aérospatiale, est un pas important dans la stratégie de l’entreprise, croit Frederic Tremblay, de Desjardins Marché des capitaux. Elle s’inscrit bien dans son intention d’accélérer sa croissance et d’augmenter la taille de son marché adressable, selon lui.

Banque TD (TD, 82,47$): un consensus trop prudent. Paul Holden, de Marché mondiaux CIBC, croit que le consensus des analystes est trop prudent. C’est particulièrement vrai pour les activités bancaires américaines, selon lui.

Wayfair (W, 317,02 $US): optimiste à long terme. Seth Bashman, de Wedbush, est ressorti d’une rencontre avec les membres de la direction avec une confiance renforcée dans les perspectives à long terme du détaillant de meubles en ligne.

 

 

1 avril

 

Dans les Titres en action:

 

 

  • Brookfield Asset Management (BAM.A, 56,04 $) a amélioré son offre et conclu une entente pour racheter la participation dans Brookfield Property Partners (BPY.UN, 22,19 $) qu’elle ne détient pas déjà pour 6,5 milliards $ US. Le gestionnaire de placements a indiqué qu’il allongerait 18,17 $ US par part de Brookfield Property, une somme en hausse par rapport à celle de 16,50 $ US par part précédemment offerte. Les membres indépendants du conseil d’administration de Brookfield Property ont approuvé l’entente à l’unanimité et ont recommandé aux porteurs de parts de faire de même. Les porteurs de parts de Brookfield Property auront l’option de recevoir leur paiement en espèces, en actions de catégorie A de Brookfield ou en parts privilégiées de Brookfield Property, avec des limites pour chaque option. La portion totale en espèces est plafonnée à 3,27 milliards $ US. La société détient un portefeuille immobilier diversifié de propriétés à travers le monde
  • Canopy Growth (WEED, 40,51$) a fait l’acquisition d’Ace Valley Cannabis dans l’espoir que cela puisse l’aider à augmenter la fidélité à la marque auprès de ses consommateurs. Le producteur de cannabis de Smiths Falls, en Ontario, n’a pas précisé les détails financiers de l’entente qui lui permet de mettre la main sur le producteur torontois de produits de vapotage, de bonbons gélifiés et de préroulés. Le président et chef des produits de Canopy, Rade Kovacevic, a expliqué que son entreprise était enthousiaste au sujet de la transaction puisque ses magasins avaient été parmi les premiers à tenir les produits d’Ace Valley, et qu’elle avait rapidement été témoin de la popularité de cette marque. En plus de la marque d’Ace Valley, le catalogue de marques de Canopy comprend Deep Space, Quatreau et Doja, ainsi que des partenariats avec la reine du foyer Martha Stewart et la marque Houseplant, de l’acteur Seth Rogen. Les sociétés de cannabis éprouvent récemment des difficultés au chapitre de la loyauté des consommateurs, essentiellement en raison des fermetures temporaires de magasins attribuables à la pandémie de COVID−19.
  • Le géant agroalimentaire Danone (BN, 58,15 euros) envisage de supprimer 1 850 postes dans le monde, dont 458 en France dans le cadre de son projet de réorganisation annoncé en novembre, a-t-il précisé jeudi dans un communiqué. C'est un peu moins que les «jusqu'à 2 000 suppressions de postes», dont 400 à 500 en France et principalement parmi l'encadrement, qui avaient été évoquées lors de la présentation de ce plan par l'ex-PDG Emmanuel Faber. Le conseil d'administration, qui a évincé M. Faber mi-mars sur fond de crise de défiance d'une partie des actionnaires, n'avait pas désavoué ce plan baptisé «Local First», qui doit accroître la rentabilité et générer des économies en supprimant des strates hiérarchiques dans le groupe de 100 000 salariés. Il doit aussi mettre fin à une structure qui faisait ressortir trois grands métiers (Produits laitiers et d'origine végétale, Nutrition spécialisée, Eaux), au profit d'une organisation par zones géographiques, afin de donner plus d'autonomie aux pays dans lesquels Danone opère.
  • L'action de la société de services informatiques Solutions 30 (S30, 13,67 euors) s'envolait de près de 30% jeudi à la Bourse de Paris après la publication d'un audit la dédouanant d'accusations de «blanchiment» et de «fraude» qui la visaient depuis le mois de décembre. Solutions 30, basée au Luxembourg et spécialisée en assistance, maintenance et installation de matériel technologique, avait porté plainte en décembre auprès du Parquet national financier après la diffusion d'un rapport anonyme accusant l'entreprise de «blanchiment d'argent» et de «fraude». Ces accusations avaient été relayées, en décembre puis fin janvier, par le fonds activiste américain Muddy Waters. «Nous n'avons pas identifié d'élément permettant de corroborer les allégations de blanchiment d’argent, en lien avec le crime organisé», a conclu le cabinet Deloitte, cité jeudi dans un communiqué de Solutions 30, qui l'avait mandaté pour réaliser un audit complet sur ces accusations. «Les investigations menées infirment les allégations (…) des actes de blanchiment d'argent, de fraude et de détournements de fonds», abonde l'entreprise.
  • Le fonds d'investissement KKR Infrastructure (KKR, 48,85 $US) a finalisé jeudi l'acquisition d'une part de 37,5% dans la nouvelle société FiberCop, une coentreprise créée avec Telecom Italia (Tim) et l'opérateur italien Fastweb, fournisseur d'accès à internet. «La nouvelle société accélérera la réduction de la fracture numérique» en Italie «avec l'objectif d'atteindre 76% des unités de résidence dans les zones grises et noires» du territoire, a annoncé Tim dans un communiqué. Dans FiberCop ont été transférés le réseau secondaire de Tim et le réseau de fibre optique développé par FlashFiber, une coentreprise détenue par Tim (80%) et Fastweb (20%). KKR a versé 1,8 milliard d'euros à Tim dans le cadre de cette transaction, valorisant la nouvelle société 4,7 milliards d'euros. Parallèlement, Fastweb a souscrit une part de 4,5% de la nouvelle société dont Tim détiendra 58%.
  • L'armée américaine a annoncé mercredi la signature d'un volumineux contrat de près de 22 milliards de dollars avec Microsoft (MFST, 235,77 $US) pour la fourniture de casques de réalité augmentée aux forces de combat rapproché. Le système IVAS ou Système intégré d'augmentation visuelle, que Microsoft développe avec l'armée depuis trois ans, représente une commande de 21,8 milliards de dollars sur dix ans, a indiqué le département américain de la Défense. Un premier contrat porte sur cinq ans, renouvelable cinq ans. Ce dispositif intègre les lunettes à réalité augmentée HoloLens, déjà dans le commerce, à des services d'informatique à distance (le «cloud»). «Il fournit aux forces de combat une meilleure appréciation de la situation, permet le partage d'informations et la prise de décisions dans une variété de scénarios», a indiqué Alex Kipman, un responsable technique de Microsoft dans un blog.

 

 

À surveiller

 

Dollarama (DOL, 55,52 $): le retour à la normale augure bien. Bien que les restrictions sanitaires perturberont encore les ventes au détail et que le retour à la normale de la consommation déformera plusieurs repères de performance lors des deuxièmes et troisième trimestres de 2021, Irene Nattel, de RBC Marchés des capitaux, réitère sa confiance dans les perspectives du détaillant.

Telus (T, 25,14$): l’union de Rogers et Shaw devance ses plans. Il est clair dans l’esprit de Jérome Dubreuil, de Desjardins Marché des capitaux, que l’annonce de l’union potentielle des rivaux Rogers et Shaw a déclenché le devancement des investissements de Telus dans son réseau de fibre optique et sans-fil.

AirBoss (BOS, 38,61$): les occasions de croissance abondent. Une présentation aux investisseurs a mis au jour les multiples occasions de croissance qui s’offrent au fabricant de produits à base de caoutchouc.

 

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