Des blue chips trop imposantes pour croître?


Édition du 06 Décembre 2014

Des blue chips trop imposantes pour croître?


Édition du 06 Décembre 2014

Par Philippe Leblanc
Et comment IBM pourra-t-elle composer avec les importants changements technologiques qui ont cours, notamment l'infonuagique, sans cannibaliser ses ventes de logiciels et ses revenus provenant de services aux entreprises ?

C'est aussi dans ce contexte que Procter & Gamble compte se départir de près de la moitié de ses marques de commerce d'ici quelques années afin de fouetter la croissance de ses revenus à long terme.

Privilégier les petites blue chips ?

Ce constat ne fait pas nécessairement de ces titres de mauvais placements. Ces sociétés peuvent créer de la valeur pour leurs actionnaires s'ils se débarrassent de certaines activités moins rentables et investissent dans celles qui ont plus de potentiel (comme IBM), rachètent beaucoup d'actions ou diminuent leurs dépenses. C'est encore plus vrai s'ils achètent ces titres à des ratios d'évaluation relativement bas. Le titre d'IBM se négocie à moins de 10 fois les profits prévus.

Par contre, à mon avis, une entreprise qui ne réussit pas à faire croître ses revenus à un rythme intéressant ne représente pas un placement spécialement attrayant pour un investisseur en quête d'une appréciation à long terme.

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