À surveiller: Saputo, Québecor et BCE

Publié le 08/11/2021 à 09:08

À surveiller: Saputo, Québecor et BCE

Publié le 08/11/2021 à 09:08

Par Jean Gagnon
Le logo de Saputo

L’analyste Chris Li, de Desjardins, croit que les investisseurs risquent de devoir patienter de 6 à 8 mois avant que Saputo puisse réaliser les progrès qu’on lui prévoit à long terme. (Photo: 123RF)

Que faire avec les titres de Saputo, Québecor et BCE? Voici quelques recommandations d’analystes susceptibles de faire bouger les cours prochainement. Note: l’auteur peut avoir une opinion totalement différente de celle exprimée.

 

Saputo (SAP, 31,60 $): il faudra patienter un autre 6 à 8 mois

Les investisseurs semblent bien conscients que les résultats plus faibles du 2e trimestre de l’année financière 2022 du producteur laitier québécois sont en grande partie causés par des facteurs hors de son contrôle. Si bien que le cours de l’action a bondi de plus de 6% durant la séance de vendredi malgré ces résultats.

L’analyste Chris Li, de Desjardins, croit néanmoins que les investisseurs risquent de devoir patienter de 6 à 8 mois avant que Saputo puisse réaliser les progrès qu’on lui prévoit à long terme.

Les défis qu’affronte l’industrie laitière actuellement vont peser sur les résultats de l’entreprise, mais l’analyste de Desjardins demeure positif quant à ses succès à plus long terme compte tenu de l'accent qu’elle place sur sa croissance organique, d’une normalisation éventuelle de l’industrie des produits laitiers et de l’augmentation de la valeur que lui procurent les fusions et acquisitions qu’elle a réalisées.

La faiblesse des résultats de Saputo provient principalement des segments américains et internationaux de ses opérations. Le manque de personnel qualifié, des dérapages au niveau de certaines chaînes d’approvisionnement et les pressions inflationnistes continuent de peser lourd sur la rentabilité de l’entreprise, explique l’analyste.

L’impact sur les résultats fut d’ailleurs plus sévère que ce que l’analyste avait anticipé.

La direction s’attend maintenant à ce que les bénéfices avant intérêts, impôts et amortissement (BAIIA) pour le 3e trimestre soient inférieurs à ce qu’ils ont été l’année dernière.

Le point d’inflexion se produira probablement au 4e trimestre, soit uniquement l’hiver prochain, alors que l’on assistera à une accélération de la croissance des bénéfices, prévoit l’analyste. Le momentum se maintiendra durant la prochaine année, ce qui permettra une croissance du BAIIA de 20% et des bénéfices par action de 31%, estime l’analyste.

Toutefois, il met en garde contre le risque d’une dévaluation du titre si les bénéfices demeuraient stagnants au cours de la prochaine année. Le titre pourrait passer de son évaluation de 12,5 fois les bénéfices par action observée en moyenne au cours des 5 dernières années à 11 fois, ce qui causerait une chute du titre jusqu’au niveau de 25,00$.

 

Québecor (QBR.B, 30,54 $): un titre bon marché comparativement à ses pairs

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