À surveiller: Marché Goodfood, Power Corporation et goeasy

Publié le 16/03/2022 à 09:06

À surveiller: Marché Goodfood, Power Corporation et goeasy

Publié le 16/03/2022 à 09:06

Par Jean Gagnon

goeasy (GSY, 127,27 $): le titre se négocie près de sa valeur de liquidation de 2023

De 200 $ auquel il se négociait en novembre dernier, le titre de la société financière alternative de Mississauga ne vaut plus aujourd’hui que 127 $, un chute de près de 37%. À ce prix, les investisseurs peuvent acheter le titre à un prix qui s’approche de plus en plus de sa valeur de liquidation estimée pour 2023, estime Étienne Ricard, analyste chez BMO Marchés des capitaux.

En d’autres termes, cela signifie que ces investisseurs ne croient plus à la capacité de goeasy de générer de nouvelles affaires après 2023, résume l’analyste.

Toutefois, il rappelle que les gens près de la société reconnaissent que la direction a toujours réalisé une croissance intéressante, de pair avec une diversification de son canal de distribution, un élargissement de son produit et un bon déploiement de son capital à des fins de fusions et acquisitions.

Pour toutes ces raisons, Étienne Ricard accorde à la firme la cote «surperformance», et son cours cible est de 228,00 $.

En posant l’hypothèse que goeasy réalisera ses prévisions de croissance d’ici la fin de 2023, l’analyste estime qu’elle aura à ses états financiers des prêts recevables totalisant 3 milliards $, ce qui signifierait une valeur de liquidation de 100 $ à 110 $ par action.

Au cours actuel du titre, c’est comme si l’on concluait qu’après 2023 l'entreprise ne générera plus aucune nouvelle affaire et qu'elle sera alors évaluée en fonction des flux de trésorerie que générera le portefeuille qui sera devenu stagnant.

La chute importante du titre de goeasy depuis 5 mois est survenue alors qu’il n’y avait aucun changement quant aux facteurs fondamentaux sur lesquels reposent ses opérations, conclut l’analyste.

La hausse de l’inflation pourrait toutefois s’avérer un élément négatif pouvant affecter les pertes sur prêts, concède l’analyste. Mais le recul de près de 40% du titre représente pour lui une réaction nettement exagérée.

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