Industries Lassonde réalisé à son 1er trimestre des bénéfices par action de 2,14$, bien en deçà du consensus des analystes qui prévoyait 2,53$. (Photo: Getty images)
Que faire avec les titres de H2O Innovation, Lassonde et Savaria? Voici quelques recommandations d’analystes susceptibles de faire bouger les cours prochainement. Note: l’auteur peut avoir une opinion totalement différente de celle exprimée.
H2O Innovation (HEO, 2,18 $): un 3e trimestre spectaculaire selon l’analyste de Desjardins
À la suite des résultats pour le 3e trimestre qui ont aisément surpassé les attentes, Frederic Tremblay, analyste chez Desjardins, réitère sa recommandation d’achat pour le spécialiste en filtration reconnu pour ses systèmes de traitement d’eau et d’eaux usées de pointe. Et il maintient son cours cible à 3,50 $.
H2O a maintenant démontré qu’elle doit être perçue comme une entreprise capable de générer une forte croissance à la fois organique ou par acquisitions, et cela, tout en protégeant sa rentabilité, estime l’analyste.
Autant les revenus que les bénéfices avant intérêts, impôts et amortissement (BAIIA) ont excédé au dernier trimestre les prévisions des analystes. Frederic Tremblay est particulièrement impressionné par la croissance organique de 15,3% à laquelle ont contribué fortement les trois segments de l’entreprise.
Quant aux marges, elles furent un peu meilleures que prévu, et à la hausse comparée au trimestre précédent, alors que H2O Innovation a commencé à retirer les bénéfices de ses efforts pour contrer ses problèmes de chaîne d’approvisionnement et d’inflation.
Les mandats obtenus par la société récemment pointent vers le maintien de la tendance à la hausse des ventes. Parmi ceux-là, l’analyste note le renouvellement du plus gros contrat d’exploitation et de maintenance (O&M) de l'entreprise qui permet à ce segment de totaliser des contrats pour 131 millions $ à la fin du 3e trimestre, soit le double de ce qu’ils étaient au début du trimestre.
Les perspectives d’H2O sont très encourageantes compte tenu de la forte demande pour le traitement de l'eau/des eaux usées et la poursuite de plusieurs initiatives internes, note l’analyste. Et cela sans compter le fait qu’avec une dette de 1,5 fois le BAIIA la firme est bien placée pour investir dans de nouvelles initiatives organiques ou non organiques, conclut l’analyste.
