À surveiller: Couche-Tard, Dollarama et Lightspeed

Publié le 09/04/2020 à 09:11

À surveiller: Couche-Tard, Dollarama et Lightspeed

Publié le 09/04/2020 à 09:11

Par Dominique Beauchamp

Photo: archives

Que faire avec les titres de Couche-Tard, Dollarama et Lightspeed? Voici quelques recommandations d’analystes susceptibles de faire bouger les cours prochainement. Note: l’auteur peut avoir une opinion totalement différente de celle exprimée.

Couche-Tard (ATD, 36,12$): nouveau regard d’un analyste revenu au bercail

Après un détour de 10 mois chez le fabricant de suppléments Neptune solutions de bien-être, Martin Landry est de retour chez Stifel GMP.

L’analyste consacre son premier rapport à Alimentation Couche-Tard, «une société de grande qualité offrant toujours de solides perspectives de croissance».

À plus court terme toutefois, le confinement de la population dans plusieurs pays diminue la fréquentation de ses dépanneurs et de ses stations d’essence bien que ces commerces essentiels restent ouverts.

Le tabac, qui représente 41% des ventes, devrait mieux résister que d’autres catégories de produit en magasin et les marges élevées sur l’essence à la pompe compenseront aussi pour la chute de 30% du volume d’essence vendu, mais ça n’empêchera pas les résultats de souffrir du choc économique de la COVID-91.

L’analyste prévoit d’ailleurs une chute de 16% du bénéfice à 0,22$US par action au quatrième trimestre, alors que le consensus s’établit à 0,33$US.

Pour 2021, le bénéfice estimé de 1,25$US est aussi le plus faible parmi les analystes et se compare au consensus de 1,62$US.

«Bien que les estimés n’aient pas encore été abaissés, le cours de Couche-Tard reflète déjà les vents de front à court terme», dit-il.

Malgré ces inquiétudes immédiates, M. Landry estime que le cours actuel de Couche-Tard offre aux investisseurs l’occasion de considérer le titre à nouveau, car la société préserve tous ses atouts pour l’après-crise.

Il rappelle que Couche-Tard et 7-Eleven s’approprient ensemble seulement 15% du marché américain de 600 milliards de dollars américains, ce qui laisse un bon potentiel d’expansion.

En Australie, Couche-Tard convoite toujours Caltex. Ce premier tremplin en Asie-Pacifique ajouterait de 8 à 13% aux bénéfices, estime-t-il. Une transaction en 2020 lui semble fort probable.

L’avantage concurrentiel que lui procurent les économies d’échelle et son pouvoir d’achat est aussi durable.

Les plus récentes acquisitions l’ont démontré. Les économies d’approvisionnement et les autres réductions de coûts ont fait grimper le bénéfice d’exploitation de ses achats de 50% dans certains cas, soutient aussi M. Landry.

Le parcours de «première de classe» de Couche-Tard, et le taux annuel composé de 25% des bénéfices depuis 20 ans, méritent une plus-value. Or, son titre est actuellement 24% moins chèrement évalué que celui de ses semblables en fonction des bénéfices prévus au cours des deux prochaines années.

Son cours cible de 43$ repose sur un multiple de 20 fois le bénéfice de 1,52$US par action qu’il prévoit en 2022.

Couche-Tard s’échange aussi à un multiple inférieur aux épiciers, soit 13,3 par rapport à 15,8 fois le bénéfice prévu.

Les épiciers souffrent moins de la COVID-19, mais leurs perspectives de croissance sont plus modérées à long terme, fait valoir l’analyste.

«L’action se négocie près du point d’appui qu’elle avait trouvé il y a quatre ans, ce qui offre un bon point d’entrée», conclut-il.

Dollarama (DOL, 41,10$): les dirigeants rassurent une analyste

À la une

Bourse: Wall Street ouvre sans tendance la dernière séance du trimestre

Mis à jour il y a 34 minutes | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. La Bourse de Toronto ouvre en hausse.

BRP a connu une baisse de ses revenus et de ses profits au quatrième trimestre

Le fabricant de Ski-Doo et Sea-Doo a rapporté jeudi un bénéfice de 188,2 M$, ou 2,46 $ par action.

Ontario: des conseils scolaires poursuivent Facebook, Instagram, SnapChat et TikTok

Il y a 44 minutes | La Presse Canadienne

Ils demandent des dommages-intérêts pour perturbation de l’apprentissage des élèves et du système éducatif.