Vermilion Energy (VET, 9,02 $): elle renaitra de ses cendres
Il fut un temps où Vermilion Energy était considérée comme l’une des compagnies canadiennes du secteur de l’énergie les plus attrayantes grâce à un dividende élevé qui s’appuyait sur un solide portefeuille d’actifs internationaux lui fournissant une diversification intéressante face aux prix des matières premières, rappelle Chris MacCulloch, analyste chez Desjardins.
Mais depuis quelques années, à cause de mauvaises décisions stratégiques, dont l’effort de maintenir un dividende insoutenable, et bien sûr l’arrivée de la COVID-19 qui a causé une forte érosion des prix des matières premières, c’est comme si on lui avait tiré le tapis sous les pieds, constate l’analyste.
Après cette période trouble, Vermilion se retrouve maintenant en bien meilleure position grâce à une gestion prudente de sa situation financière et appuyée par une hausse significative des prix des matières premières.
L’analyste de Desjardins reprend la couverture du titre en énonçant une recommandation d’achat et fixant un cours cible de 13 $. Il prévoit que Vermilion recommencera à verser un dividende en 2022. Il indique qu’une acquisition stratégique pourrait faciliter la chose.
Chris MacCulloch s’attend toutefois à un dividende plus modeste que par le passé alors que Vermilion renaitra de ses cendres. Elle aura une approche plus humble à la suite de l’écroulement des prix de matières premières l’année dernière.
L’attention de la direction se portera sur le maintien d’une saine situation financière et sur la qualité de l’exécution tout en s’assurant de conserver une bonne réputation quant au respect des critères d’environnement, de responsabilité sociale et de bonne gouvernance (ESG), selon lui.
