À surveiller: Banque BMO, MTY et Uni-Sélect

Publié le 23/02/2021 à 08:53

À surveiller: Banque BMO, MTY et Uni-Sélect

Publié le 23/02/2021 à 08:53

Par Dominique Beauchamp

Uni-Sélect (UNS, 9,00$): un trimestre moins pire que prévu, avant la reprise

Les résultats du grossiste de pièces automobiles et de peinture pour carrossiers signalent que son redressement progresse, malgré la pandémie.

Le distributeur de Boucherville, qui a failli être vendu en tout ou en pièces détachées en 2018, a dévoilé des revenus, un bénéfice d’exploitation et une perte par action moins pires que prévu, malgré les restrictions sanitaires, note Jonathan Lamers, de BMO Marchés des capitaux.

Les revenus ont reculé de 12% au lieu de 17% tandis que le bénéfice d’exploitation de 23,9 millions de dollars a été supérieur de 5% aux attentes (mais en baisse de 14,5%).

La perte nette trimestrielle a aussi diminué de 11 à 3 cents.

Jonathan Lamers y voit un signe que le plan de coupes de 30 M$ améliore la rentabilité, avant même que les revenus ne se rétablissent.

«Les mesures ont donné des résultats au Canada et en Grande-Bretagne et de nouveaux efforts devraient produire des résultats pour FinishMaster bientôt», écrit l’analyste.

Malgré les restrictions sanitaires en Grande-Bretagne, la filiale britannique PartsAlliance devrait ouvrir de nouvelles succursales de pièces automobiles au deuxième semestre de 2021.

Jonathan Lamers voit dans Uni-Sélect un titre encore sous-évalué qui pourrait intéresser les investisseurs patients. Le grossiste devrait éventuellement profiter du retour des voitures en plus grand nombre sur les routes en Amérique du Nord et en Grande-Bretagne, et la demande conséquente pour les pièces de rechange.

La reprise s’annonce toutefois plus graduelle qu’il ne l’avait imaginé. En 2021, les revenus d’Uni-Sélect devraient revenir à 88% du niveau qu’ils avaient en 2019. En 2022, il estime cette proportion à 94%.

Les marges devraient s’améliorer grâce au double effet de revenus accrus et de la rationalisation, à partir du deuxième semestre de 2021.

Il prévoit désormais un bénéfice de 0,21$ par action pour 2021. Son cours cible est inchangé à 10,50$ par action, ce qui offre un potentiel de 16%.

Les titres encore sous-évalués et susceptibles de profiter du retour à la normale après la pandémie gagnent de nouveaux investisseurs. L’action d’Uni-Sélect a regagné 26% depuis cinq séances et a triplé depuis le creux pandémique du printemps 2020.

L’endettement encore élevé de la firme exerce toutefois un frein par rapport à son plus proche semblable LKD Corp. (LKQ, 38,99$US) qui s’échange à un multiple de 8 fois son bénéfice d’exploitation, prévient toutefois l’analyste.

 

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