À surveiller: Air Canada, Goodfood et Banque BMO

Publié le 13/04/2021 à 08:39

À surveiller: Air Canada, Goodfood et Banque BMO

Publié le 13/04/2021 à 08:39

Par Dominique Beauchamp

Goodfood (FOOD, 8,36$): un nouvel analyste amorce le suivi avec prudence

Bien qu’il apprécie le marché potentiel et la stratégie de Marché Goodfood, Paul Treiber, de RBC Marchés des capitaux, ne recommande pas l’achat du fournisseur de solutions de repas prêts à cuisiner et de produits d’épicerie dont il amorce le suivi.

Le cours-cible de 9$, soit un multiple 1,3 fois les revenus prévus en 2022, offre un gain potentiel de seulement 7%.

L’analyste cite plusieurs points favorables, dont sa part de plus de 40% du marché canadien des trousses repas en boîte, ses sept établissements partout au pays, la croissance annuelle composée de 143% des revenus entre 2017 et 2020 et l’actionnariat de 37% des dirigeants.

La stratégie de Goodfood d’élargir ses activités à l’épicerie en ligne est logique puisque le taux d’adoption est passé d’une fourchette de 1,5-2% à 5% depuis 2019 au pays et devrait augmenter à 12,5% en 2025, indique l’analyste.

Le marché de la livraison de repas et d’aliments de 20 milliards de dollars est aussi 20 fois plus imposant que la niche des trousses repas. Le marché devrait aussi doubler à 45 G$ d’ici 2025.

En revanche, après la demande accrue provoquée par le confinement, la croissance annuelle des revenus ralentira de 72%, lors des 12 derniers mois, à 15%, au cours des douze prochains mois. Les consommateurs retourneront aux restaurants, épiceries et autres commerces en plus grand nombre.

L’entreprise devra tout de même soutenir ses dépenses de mise en marché et de marketing, une fois le pic pandémique passé, croit l’analyste de RBC.

De plus, l’épicerie en ligne est nettement plus concurrentielle et plus complexe que les trousses repas, ce qui risque d’affaiblir le rendement que pourra dégager Goodfood sur ses investissements, entrevoit-il. La société prévoit investir 200 M$ d’ici 3 à 5 ans dans son service d’épicerie en ligne et dans la livraison en un jour dans les grands centres urbains.

L’achat récent par Sobeys de 51% de la chaîne de 38 épiceries spécialisées Longo et de son service d’épicerie en ligne Grocery Gateways est un exemple de cette concurrence, dit-il.

Malgré sa taille grandissante, Paul Treiber doute aussi que Goodfood puisse relever la marge brute de 28$ par commande de repas. Depuis huit trimestres, le coût pour attirer et de garder chaque client est resté autour de 120$, précise-t-il. Un peu plus du tiers des clients quittent le service chaque trimestre.

Pour 2022, il prévoit donc des revenus de 428 M$ et une bénéfice d’exploitation ajusté de 10,2M$, soit respectivement 6% et 17% moins que le consensus.

Le titre de Goodfood est moins chèrement évalué en Bourse que les autres fournisseurs de trousses de repas, mais cet écart devrait persister en raison des incertitudes que soulève l’expansion de son service d’épicerie en ligne, craint-il.

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