À surveiller : Dollarama, Goodfood et Boyd Group

Publié le 06/12/2022 à 10:01

À surveiller : Dollarama, Goodfood et Boyd Group

Publié le 06/12/2022 à 10:01

Par Dominique Beauchamp

Boyd Group (BYD, 215,73$): le carrossier laisse les problèmes pandémiques derrière lui

Malgré le rebond de 70% du titre du regroupement de carrossiers depuis juin, le nouvel analyste de Valeurs mobilières Banque Laurentienne assigné à la couverture de Boyd Group Services relance le suivi avec une recommandation d’achat et un cours cible de 264$.

Ce cours cible équivaut à un multiple de 17,5 fois le bénéfice d’exploitation (non conforme à la nouvelle comptabilité IFRS des baux) et de 22 fois les flux de trésorerie disponible, prévue en 2024.

Cette évaluation est légèrement supérieure à celle d’une transaction privée dans l’industrie conclue en 2019 pour l’achat minoritaire d’un concurrent, justifie Jonathan Lamers. Il rappelle aussi que Boyd se négociait dans une fourchette de 18 à 22 fois les flux de trésorerie disponibles pendant les cinq années avant la pandémie.

Les flux de trésorerie constituent le bon étalon de mesure pour le groupe puisque Boyd a dégagé des flux excédentaires de 180% supérieurs aux bénéfices en moyenne au cours des dix dernières années, renchérit l’analyste.

Jonathan Lamers croit aussi que le pire des pressions inflationnistes (sur la main-d’œuvre et les pièces) est passé et que la croissance interne et par acquisition du groupe pourra retrouver un niveau plus normal et ainsi ramener le titre dans sa trajectoire de croissance composée à long terme.

Depuis la pandémie, Boyd ne réussissait pas à refiler aux assureurs la hausse des coûts de main-d’œuvre et de pièces de rechange automobiles. Or, «les résultats des deux derniers trimestres démontrent que l’amélioration du taux de remboursement des réclamations par les assureurs est suffisante pour ramener les marges brutes au niveau historique et accélérer la croissance des ventes par établissements comparables», explique l’analyste.

Au troisième trimestre, la marge brute de 45,1% a retrouvé la moyenne de 2017 à 2019, une nette amélioration par rapport à la période entre le troisième trimestre de 2021 et le premier de 2022, dit-il.

Boyd prévoit que le taux de remboursement des assureurs et ses dépenses de main-d’œuvre continueront à s’améliorer. «Les assureurs semblent avoir compris le besoin de préserver le réseau des carrossiers», évoque aussi l’analyste.

Jonathan Lamers s’attend à ce que la marge d’exploitation retourne à ce qu’elle était entre 2017-19, soit 13,9%, à mesure que l’embauche et la formation de nouveaux techniciens lui permettront de mieux répondre à la demande.

De plus, l’industrie nord-américaine des carrossiers est encore très fragmentée puisque 58% des revenus proviennent encore d’ateliers uniques. Cela procure à l’acquéreur en série d’amples occasions pour atteindre ses objectifs, d’ici 2025.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

À la une

Le CELI au décès: fermez-le au plus vite!

Édition du 10 Avril 2024 | Charles Poulin

IL ÉTAIT UNE FOIS... VOS FINANCES. On entend toujours dire que les fonds retirés du CELI ne sont pas imposables.

Meta met le turbo dans l'intelligence artificielle générative avec Llama 3

Il y a 33 minutes | AFP

Les entreprises technologiques sont engagées dans une course au développement et déploiement de l’IA générative.

Les modèles actuels d’IA ne sont «pas parfaits», admet le DG de Google News

Il y a 19 minutes | AFP

Les nouveaux outils vont permettre d’être «plus créatifs, plus ambitieux».