Les jeunes, rebutés par le prix à payer pour être maîtres chez eux


Édition du 27 Septembre 2014

Les jeunes, rebutés par le prix à payer pour être maîtres chez eux


Édition du 27 Septembre 2014

Les jeunes ménages québécois ont de moins en moins les moyens d'accéder à la propriété.

De 2011 à 2013, le nombre de premiers acheteurs a diminué de 11 %, selon un bilan présenté la semaine dernière par l'Association des professionnels de la construction et de l'habitation du Québec (APCHQ).

Le prix des résidences s'est envolé vers la stratosphère tandis que gouvernement fédéral ne cessait de resserrer les règles de financement, en interdisant notamment les hypothèques de 30 ans. Faut-il s'en désoler ? Oui, mais ce n'est pas la fin du monde si on se montre assez avisé pour temporiser.

Même si le Québec n'est plus le «peuple de locataires» que certains se plaisaient à décrire, le taux de propriété des ménages québécois est encore inférieur à la moyenne canadienne : 61 % par rapport à 69 %. Les Québécois ont compris qu'il valait mieux, dans la mesure de leurs moyens, être maîtres chez eux. Mais là est l'essentiel : s'ils en ont les moyens.

Or, le revenu réel augmente peu, ici, alors que les prix de l'immobilier ont continué de flamber ces dernières années. Un quartier autrefois peu convoité comme le Nouveau-Rosemont, dans l'est de Montréal, a vu le prix des condos augmenter de près de 60 % depuis cinq ans, de 2008 à 2013. Comme le prix des maisons individuelles a explosé, si celui des copropriétés finit par suivre la même courbe, la mise de fonds initiale deviendra hors d'atteinte.

Mais être propriétaire ne relève pas d'un commandement de Dieu et il peut être tout à fait légitime de se ranger sur les lignes de côté en attendant que le marché se calme. C'est d'ailleurs ce à quoi on en est train d'assister.

Le dernier relevé de l'Association canadienne de l'immeuble montre que sur un an, d'août 2013 à août 2014, les prix combinés de l'immobilier n'ont progressé que de 0,5 % dans la région de Montréal. Compte tenu de l'inflation de 1,5 % durant cette période, en valeur constante, les prix ont effectivement reculé.

La région de Québec fait bande à part, elle où l'économie continue de rouler pleins gaz. La hausse annuelle y atteint 3,9 %, nettement au-dessus de la moyenne québécoise (0,8 %).

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