Quel sera le prochain Astral?

Publié le 19/03/2012 à 11:13, mis à jour le 12/04/2012 à 11:25

Quel sera le prochain Astral?

Publié le 19/03/2012 à 11:13, mis à jour le 12/04/2012 à 11:25

[Photo : Benjamin Nantel]

BLOGUE. Il est illusoire de tenter d’investir dans les entreprises que l’on considère comme des cibles potentielles d’OPA (offre publique d'achat). Même si notre raisonnement peut être très bon et que l’on réussit à identifier quelques entreprises, il faut parfois attendre des années avant que notre raisonnement soit récompensé par une OPA.

Néanmoins, certaines entreprises sont plus susceptibles d’être achetées que d’autres. À mon avis, les critères qui augmentent cette probabilité sont les suivants :

1- Une évaluation attrayante. Les acheteurs potentiels sont évidemment très au fait du prix à payer pour une entreprise convoitée. La majorité des entreprises publiques tentent de rendre leurs acquisitions rentables dès la première journée ou au moins à l’intérieur d’une période d’un an ou deux. Les banques d’affaires dont la stratégie sera de revendre l’entreprise achetée quelques années plus tard tentent de payer le moins cher possible afin de maximiser leur éventuel profit.

2- Un bilan solide. L’acquéreur finance généralement une acquisition principalement par la dette, surtout ces jours-ci alors que cette dernière coûte très peu cher. L’achat d’une cible dont le bilan est peu endetté, voire qui détient beaucoup d’encaisse, peut aisément être financé par la dette, ce qui rend l’acquisition beaucoup moins dispendieuse pour l’acquéreur.

3- Une taille raisonnable. Il est relativement facile de financer l’acquisition d’une entreprise telle Astral qui coûtera près de 3,0 milliards $ à Bell. Par contre, les très grandes entreprises sont beaucoup moins susceptibles d'être achetées. Il est difficile de croire qu’une entreprise comme Apple dont la valeur boursière approche les 550 milliards $ pourrait être achetée. Mêmes constats pour GE ou Wal-Mart.

À propos de ce blogue

Philippe Le Blanc est gestionnaire de portefeuille chez COTE 100 et éditeur de la Lettre financière COTE 100+. Il est également l’auteur du livre Avantage Bourse et coauteur de La Bourse ou la Vie.

Philippe Leblanc
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