Découvrez la phénoménale puissance de l'optimisme!

Publié le 18/01/2016 à 06:06

Découvrez la phénoménale puissance de l'optimisme!

Publié le 18/01/2016 à 06:06

«Ce dernier point illustre la force de l'optimisme, autant que celle, diabolique, du pessimisme. Si les chasseurs sont optimistes et sûrs de pouvoir attraper le cerf, ils n'imagineront pas que les autres puissent lâcher le cerf pour chasser des lièvres ; et aucun d'entre eux ne le fera en effet, de sorte qu'ils réussiront à prendre le cerf.

«Mais le pessimisme peut instiller dans l'esprit des chasseurs l'idée que les autres ne sont pas forcément aussi confiants, que certains d'entre eux pensent même impossible d'attraper le cerf et risquent de se rabattre sur la chasse au lièvre pour ne pas rester totalement à jeun. Alors la manoeuvre d'encerclement échouera, et le cerf... s'échappera.

«Voilà la signification de l'allégorie de Rousseau : la réussite de nos efforts collectifs dépend souvent du degré d'optimisme du groupe, de la société. Lorsqu'on croit au résultat, on fait ce qu'il faut pour l'obtenir. Et on l'obtient.

«Inversement, lorsqu'on pense que le résultat est difficile à atteindre, on ne fait pas vraiment ce qu'il faut, et les prévisions pessimistes se confirment.»

Quelle leçon, n'est-ce pas? Vous comprenez mieux, à présent, la toute puissance de l'optimisme? C'est bel et bien lui le socle du succès, mieux encore, son essence. Sans optimisme, pas de réussite possible, pas même de vie possible. Ni plus ni moins.

Que retenir de tout ça? Ceci, tout simplement :

> Qui entend surmonter ses doutes et autres appréhensions au travail se doit de songer à l'allégorie du cerf, des lièvres et des chasseurs de Rousseau. Il lui faut se remémorer l'histoire narrée par Yanis Varoufakis, puis retrouver le sourire, en notant qu'insuffler un tant soit peu de vitalité à l'écosystème dans lequel il évolue peut suffire à mener à un succès collectif. Bref, il lui suffit d'arrêter d'être obnubilé par les difficultés rencontrés pour considérer plutôt le défi à surmonter comme une occasion en or d'éprouver les forces de son équipe; et le tour sera joué (ou presque)!

En passant, le philosophe français André Comte-Sponville a dit dans Le Goût de vivre : «Pessimisme et optimisme ne sont que deux pôles, comme dans un champs magnétique, entre lesquels chacun fluctue au gré de son tempérament ou de sa chance, mais qui ne sont vraiment utiles qu’ensemble, ce qui suppose qu’on ne reste prisonnier d’aucun des deux».

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À propos de ce blogue

EN TÊTE est le blogue management d'Olivier Schmouker. Sa mission : aider chacun à s'épanouir dans son travail. Olivier Schmouker est chroniqueur pour le journal Les affaires, conférencier et auteur du bestseller «Le Cheval et l'Äne au bureau» (Éd. Transcontinental), qui montre comment combiner plaisir et performance au travail. Il a été le rédacteur en chef du magazine Premium, la référence au management au Québec.

Olivier Schmouker

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