Comment devenir vraiment résilient?

Publié le 31/07/2012 à 09:39, mis à jour le 02/08/2012 à 13:43

Comment devenir vraiment résilient?

Publié le 31/07/2012 à 09:39, mis à jour le 02/08/2012 à 13:43

L'origine des Seal remonte à la Seconde Guerre mondiale, quand les Américains ont considéré qu'il leur fallait absolument envoyer à l'avance des hommes sur le terrain pour préparer le débarquement de Normandie, des hommes capables de s'adapter à n'importe quel type de situation. C'est ainsi que l'Amphibious Scout and Raider School a vu le jour en 1942, à Fort Pierce, en Floride. Au programme pour les recrues : des mois d'entrainement intense, pour ne pas dire extrême. Aujourd'hui, chaque Seal Qualification Training enregistre un taux de recalés variant entre 70 et 80%. C'est qu'il faut, pendant 18 semaines, montré des talents exceptionnels dans toutes sortes de domaines : résistance aux conditions extrêmes, tant physiques que psychologiques ; maniement d'armes et tir de précision ; pilotage de différents véhicules (terre, air, mer) ; escalade ; déminage ; exploration de zones dangereuses ; etc. On le voit bien, les Seal sont des champions de la résilience.

MM. Everly, McCormack et Strouse se sont ensuite plongés dans différentes études et ouvrages sur la résilience, histoire de voir si des caractéristiques propres aux personnes résilientes en ressortaient. Par exemple, George Bonnano, professeur de psychologie clinique à l'Université Columbia, a considéré dans une étude datant de 2004 que la résilience était la faculté de maintenir de manière relativement stable ses fonctions physiques et psychiques, à la suite d'un traumatisme. Il considérait dès lors que pour être résilient, il fallait, entre autres, être solide, capable d'auto-amélioration et être globalement positif.

Autre exemple : une étude sur les enfants fugueurs. Celle-ci montrait que ceux qui réussissaient à fuguer longtemps étaient dotés d'une grande détermination, d'un certain optimisme face à l'imprévu, d'une capacité à donner un sens à leur vie et d'un grand souci de leur propre personne.

Idem, les chercheurs Haglund, Cooper, Southwick et Charney ont identifié dans une étude parue en 2007 six points communs aux personnes se remettant d'un traumatisme : elles font face à leurs peurs ; elle font régulièrement de l'exercice ; elles sont optimistes ; elles suivent une règle de conduite stricte ; elles recherchent un soutien (mentor, ami, etc.) ; et elles sont ouvertes d'esprit.

Enfin, les trois chercheurs ont procédé à des entrevues individuelles et à des focus groups avec des membres des Seal. De tout cela, il ressort, d'après eux, sept caractéristiques très particulières…

À propos de ce blogue

EN TÊTE est le blogue management d'Olivier Schmouker. Sa mission : aider chacun à s'épanouir dans son travail. Olivier Schmouker est chroniqueur pour le journal Les affaires, conférencier et auteur du bestseller «Le Cheval et l'Äne au bureau» (Éd. Transcontinental), qui montre comment combiner plaisir et performance au travail. Il a été le rédacteur en chef du magazine Premium, la référence au management au Québec.

Olivier Schmouker

Blogues similaires

Les salutations de Jacques Ménard... ainsi que les miennes

Édition du 30 Juin 2018 | René Vézina

CHRONIQUE. C'est vraiment la fin d'une époque chez BMO Groupe financier, Québec... et le début d'une nouvelle. ...