L'avenir appartient à ceux qui osent voir loin

Offert par Les Affaires


Édition du 13 Mai 2020

L'avenir appartient à ceux qui osent voir loin

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Édition du 13 Mai 2020

travailler dehors

Si certains aspects reviendront éventuellement à la normale, beaucoup d'autres ne seront plus jamais comme avant. (Photo: A. L. pour Unsplash)

Dans mes moments de rêverie, j’aime imaginer le moment où je pourrai redécouvrir ces petits plaisirs tenus jusque-là pour acquis. Ma vague d’émotion en serrant ma famille dans mes bras. Mon frisson légèrement coupable lors de ma première poignée de main. Mon sentiment de liberté totale en me déplaçant dans un quartier autre que le mien. Mon émerveillement devant la vie qui reprend, les pique-niques entre amis dans les parcs, une foule compacte qui chante d’une seule voix dans un concert.

BILLET. Dans mes moments de rêverie, j’aime imaginer le moment où je pourrai redécouvrir ces petits plaisirs tenus jusque-là pour acquis. Ma vague d’émotion en serrant ma famille dans mes bras. Mon frisson légèrement coupable lors de ma première poignée de main. Mon sentiment de liberté totale en me déplaçant dans un quartier autre que le mien. Mon émerveillement devant la vie qui reprend, les pique-niques entre amis dans les parcs, une foule compacte qui chante d’une seule voix dans un concert.

Cela semble encore loin. Si certains aspects reviendront éventuellement à la normale, beaucoup d’autres ne seront plus jamais comme avant. Toute crise est catalyseur de changements, et celle-ci a pour effet d’accélérer l’adoption de tendances déjà présentes, comme le commerce en ligne, le télétravail, l’automatisation ou l’attrait pour l’achat local. Il n’y aura pas de retour en arrière.

C’est pourquoi, passé le choc initial, nos entreprises se doivent désormais de réagir. Celles qui survivront ne seront pas celles qui se contentent de compter leurs liquidités en espérant tenir jusqu’à ce que le nuage passe, mais celles qui mettent dès à présent toute leur énergie à s’adapter. Celles qui instaurent cette fameuse agilité organisationnelle dont les dirigeants disent rêver depuis des années et lancent en quelques jours des initiatives qui auraient autrement pris des mois, à coup de longues réunions et d’incessants allers-retours de validations. Après tout, c’est le moment idéal pour tester de nouvelles idées ou de nouvelles façons de faire. Les consommateurs comme les employés sont indulgents, ils savent que la situation est exceptionnelle et que les entreprises naviguent à l’aveugle. Il va falloir prendre des risques, oser se transformer, accepter l’inconfort qui vient de l’inconnu.

Outre les tendances, certaines valeurs semblent aussi émerger comme grandes gagnantes de la crise : l’authenticité, la transparence, l’empathie et, paradoxalement, la proximité. Dans la communication des entreprises, des gestionnaires. Dans nos vies personnelles aussi. Ces semaines entières seules nous révèlent que ce bonheur que nous recherchions désespérément à coup de découverts bancaires se trouvait tout ce temps à notre portée, moins matériel, mais tout aussi tangible : ralentir le rythme, écouter ses propres besoins, passer plus de temps avec les siens.

Alors que l’on annonce le retour au bureau, les entreprises soucieuses du bien-être de leurs employés devraient réfléchir à créer des rythmes et des environnements de travail adaptés à cette nouvelle réalité.

Tout indique que l’après-crise appartiendra à des êtres aussi profondément humains que visionnaires. C’est d’ailleurs pourquoi, pour sa cinquième édition, Les Affaires change la formule de son Défi Startup, en partenariat avec la Banque Nationale. Cette année, nous cherchons des start-up qui ont l’ambition de révolutionner l’avenir. Les entrepreneurs audacieux ont jusqu’au 31 mai pour nous envoyer une vidéo de 2 min nous présentant leur entreprise, et en quoi celle-ci pourrait bouleverser son industrie, ainsi que le monde de demain via le defistartup7@tc.tc.

Les présentations des 10 finalistes seront publiées sur notre site Internet, et vous aurez la possibilité de voter pour votre projet préféré.

Le 25 juin, vous pourrez assister à la finale sur notre page Facebook, avec ces 10 finalistes qui feront leur pitch en direct. Le jury décernera alors le grand prix de La Start-up de l’avenir.

 

Marine Thomas
Rédactrice en chef, Les Affaires
marine.thomas@tc.tc
@marinethomas

 

À propos de ce blogue

Marine Thomas est rédactrice en chef de Les Affaires. Elle travaille au sein de la rédaction depuis 2016 à titre de directrice de contenu, Journal et Bulletin privilège. Marine est animée par un désir d’offrir à nos lecteurs des contenus pertinents et de grande qualité, que ce soit sous formes papier ou numérique. Par ailleurs, elle agit au CA du Y des femmes de Montréal – YWCA Montreal depuis 2014. Elle est actuellement vice-présidente du CA. Auparavant, elle été rédactrice en chef à la Revue Gestion – HEC Montréal, rédactrice en chef d'Inspiro Média et rédactrice en chef adjointe de Premières en Affaires. Marine possède une maîtrise en Management de la culture et des médias (Spécialité presse et édition) de Sciences Po (Paris).

Marine Thomas