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Quelle surprise! Alors qu'Obama avait annoncé par le passé qu'il avait l'intention d'augmenter les impôts sur les revenus d'investissement, voilà que son secrétaire au trésor Tim Geithner annonce qu'il n'est plus question de poursuivre avec ce plan. Les dividendes et les gains en capitaux resteront donc taxés à 20%.
Il s'agit d'un revirement intéressant, puisque l'administration d'Obama fait face à de nombreuses critiques de toute part. On le dit ''anti-entreprises''. Ses réformes visent directement l'entrepreneuriat. Par exemple, il s'est immiscé dans la structure de frais des banques et des compagnies de carte de crédit. Il espère ainsi s'attirer la sympathie des voteurs, en empêchant ces firmes de charger divers types de frais.
C'est contradictoire, car il se plaint en même temps du fait que les banques ne prêtent pas assez! Or, comment encourager les banques à prêter si on réduit leurs revenus? Heureusement, les institutions financières ont réagi rapidement. Elles ont tout simplement augmenté les frais pour d'autres services, afin de compenser.
Comme M. Obama avait l'habitude de nuire à la création d'emplois, il s'était engagé dans la voie des dépenses : les subventions et le prolongement des prestations de chômage. Il est certain que si l'on instaure des mesures qui détruisent des emplois, il faut compenser en gaspillant davantage l'argent des contribuables.
Mais maintenant, les critiques abondent et les chiffres sont là pour prouver leur point : la reprise a été étouffée. Et comme le disait le sénateur républicain du New-Hampshire, Judd Gregg : ''Si nous poursuivons dans la voie de l'engraissement de l'état et de l'augmentation des dépenses tels que préconisés par M. Obama, nous allons connaître le même sort que l'Europe. Est-ce vraiment ce que nous voulons léguer à nos enfants?''.
Le revirement concernant la hausse des taxes sur les revenus d'investissement constitue peut-être le point tournant. Espérons-le, puisque des millions d'américains ont désespéremment besoin d'un emploi!
