A-t-on les moyens d'éviter la Bourse?

Publié le 21/02/2012 à 08:35, mis à jour le 21/02/2012 à 10:43

A-t-on les moyens d'éviter la Bourse?

Publié le 21/02/2012 à 08:35, mis à jour le 21/02/2012 à 10:43

Par conséquent, un individu gagnant 50 000$ annuellement et désirant obtenir 70% de son salaire à l'âge de 65 ans devra débourser environ 825$ par mois s'il commence aussitôt qu'à l'âge de 20 ans. Si le plan d'épargne débute plutôt dès l'atteinte de la trentaine, il faudra près de 1080$ par mois. Finalement, si comme bien des épargnants le font, on attend ses 40 ans, un montant aussi élevé que 1500$ par mois s'avèrera nécessaire. Ces montants tiennent compte de la pension de vieillesse ainsi que du montant maximum disponible auprès du régime des rentes du Québec. Nous avons estimé l'âge de décès à 90 ans. Évidemment, tout retraité futur pourrait très bien surpasser cet âge alors que la médecine ne cesse de s'améliorer. En outre, nous avons pris pour acquis que les programmes sociaux auront la capacité de payer des prestations dans le futur, ce qui demeure incertain!

En travaillant fort afin de trouver des revenus de placements ''fixes'' offrant des taux plus avantageux, on pourrait considérer un taux de rendement de 5%, pour un taux net de 3% après inflation. Les montants mensuels à épargner deviendront  275$, 420$ et 700$ pour un plan débutant à 20, 30 et 40 ans respectivement. Nous voyons déjà une différence significative par rapport à un taux de rendement nul. Si on allait plus loin avec un taux de 7% (9% - 2% pour l'inflation), le jeune épargnant de 20 ans aurait à débourser seulement 60$ par mois contre 825$ initialement.

À n'en point douter, la Bourse a offert des rendements décevants durant les douze dernières années. Toutefois, elle a déjà produit ce genre de rendement médiocre durant une longue période de temps. À long terme, elle finit toujours par rebondir. Avec des taux d'intérêt aussi bas, éviter la volatilité à tout prix devient un luxe qu'on peut difficilement s'offrir!

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