Les prochains 10 000 ou pourquoi nos start-ups ont besoin de plus d’ingénieurs

Publié le 24/04/2014 à 09:58

Les prochains 10 000 ou pourquoi nos start-ups ont besoin de plus d’ingénieurs

Publié le 24/04/2014 à 09:58

Des bâtisseurs pour soutenir les bâtisseurs

Bien que l'étincelle Google soit née de la vision exceptionnelle de ses fondateurs, une grande partie du succès de l’entreprise est attribuable à sa capacité de recruter une grande quantité de talent de haut calibre. Après environ quinze ans d’activité, Google compte plus de 47 000 employés. Selon diverses estimations, entre 15 000 et 20 000 de ceux-ci seraient des développeurs Web. Ses compétiteurs Microsoft et Amazon comptent maintenant aussi chacun plus de 100 000 employés.

Si Sergei Brin et Larry Page avaient obtenu un diplôme de la faculté de génie informatique de McGill ou de la Polytechnique de Montréal plutôt qu’à l’université Stanford, en Californie, auraient-ils su trouver au Québec les prochains 10,000 ingénieurs et employés spécialisés de calibre mondial nécessaires à la croissance de leur entreprise?

Je pose donc la question: et si la ressource rare dans notre écosystème entrepreneurial florissant n'était présentement ni le capital de risque, ni la quantité de projets intéressants, ni même la quantité d'entrepreneurs, mais bien plutôt le talent technique capable de transformer les idées en réalité?

Développer notre bassin de talent

Les jeunes entreprises ont un grand besoin de talent technique pour assurer leur croissance, mais elles ne sont pas les seules. À l'ère du virage technologique et de la mondialisation, les moyennes et grandes entreprises de tous les secteurs s’arrachent le talent technique.

Pour les entreprises en démarrage, le talent technique recherché est surtout composé d'ingénieurs, de développeurs Web, de programmeurs, de designers, de développeurs d'applications mobiles, d'administrateurs de base de données et de spécialistes du marketing en ligne.