La reconnaissance faciale sur Facebook... et partout ailleurs

Publié le 16/06/2011 à 09:08, mis à jour le 17/06/2011 à 10:23

La reconnaissance faciale sur Facebook... et partout ailleurs

Publié le 16/06/2011 à 09:08, mis à jour le 17/06/2011 à 10:23

L’industrie de l’affichage utilise la reconnaissance faciale essentiellement pour mieux définir le public qu’elle rejoint. En effet, en intégrant la reconnaissance faciale dans ses panneaux interactifs tactiles, les entreprises du secteur peuvent déterminer le genre et l’âge approximatif de ceux qui interagissent avec leurs panneaux. Il s’agit également d’une valeur ajoutée pour leur clients annonceurs, qui peuvent mesurer plus précisément que jamais l’efficacité de leur campagne à rejoindre son public cible.

Les grands détaillants, qui colligent des données sur l’affluence de leurs points de vente depuis longtemps, commencent eux aussi à adopter la reconnaissance faciale. Depuis de nombreuses années, ces derniers utilisent des systèmes de capteurs infrarouges, qui peuvent déterminer combien de clients entrent et sortent d’un commerce et à quelle l’heure ils le font. Un système intégré recourrant à la reconnaissance faciale pourrait quant à lui déterminer combien de temps chaque client est resté dans le commerce et ce qu’il a acheté, tout en déterminant le groupe d’âge et le sexe auxquels ce dernier appartient.

La plus grande banque de Russie, Sberbank, ira encore plus loin dans l’intégration de la reconnaissance faciale dans sa prochaine génération de guichets automatiques. Non seulement ses guichets identifieront chacun de ses utilisateurs grâce à cette technologie, mais ces derniers salueront les clients de la banque par leur nom lorsqu’ils s’approcheront. Ces guichets, qui permettront d’effectuer une variété sans précédent d’opérations bancaires, intégreront aussi une technologie de reconnaissance vocale, qui permettrait même de déterminer si l’utilisateur dit la vérité.

À propos de ce blogue

DE ZÉRO À UN MILLION est le blogue de Julien Brault, qui a fondé la start-up Hardbacon en juin 2016. L’ancien journaliste de Les Affaires relate ici chaque semaine comment il transforme une idée en entreprise. Dans ce blogue, Julien Brault dévoile notamment chaque semaine ses revenus. Une démarche sans précédent qui est cohérente avec les aspirations de Hardbacon, qui vise à aider les gens à investir intelligemment en faisant voler en éclat le tabou de l’argent. Ce blogue sera ainsi alimenté jusqu’à ce que Hardbacon, qui n’avait aucun revenu lors de la publication du premier billet, génère un million de dollars en revenu annuel.

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