L'année 2015: Meilleurs voeux malgré les sombres désaveux ou l'agenda de tous les risques

Publié le 29/12/2014 à 16:06

L'année 2015: Meilleurs voeux malgré les sombres désaveux ou l'agenda de tous les risques

Publié le 29/12/2014 à 16:06

3. LA CRISE DE LEADERSHIP

Les enquêtes et sondages auprès d'échantillonnages planétaires sont unanimes pour dénoncer l'anémie dans les pratiques de leadership à tous les niveaux des décisions publiques sur les questions d'intérêt global: réchauffement climatique, économie mondiale, éthique dans les affaires privées et publiques? De la Chine à l'Inde, en passant par la Russie, le Brésil, l'Afrique du Sud, les États-Unis et le Canada, qui peut brandir la "patte blanche" ? La règle chez les décideurs publics: "Jouer le jeu du système, faire rouler les billes dans notre sens et faire tout le nécessaire pour survivre et se succéder à soi-même". Bons peuples, ne vous inquiétez-pas, on vous reviendra plus tard!

Conséquences observées ou prévisibles: terreau fertile pour les leaders charismatiques (ou leur contraire) issus des clans ou de l'armée. Les réseaux sociaux, récemment encore bougies d'allumage pour des expériences démocratiques et de citoyenneté, se désillusionnent de partager l'outil avec les autoritarismes sous toutes leurs formes.

Les relevés planétaires commandés par le World Economic Forum démontrent que près de neuf citoyens sur dix, à travers le monde, jettent un regard persistant de discrédit sur les rengaines politiciennes, mêmes lorsqu'entonnées dans les chorales mondiales que sont les G20 et autres Sommets."Accord unanime de tous les chefs de Gouvernements… mais non contraignante pour sauver la planète, le système financier... Relire le dernier psaume de la Conférence de Lima sur le climat...

Le crédit de bonne foi se serait déplacé chez les dirigeants de l'économie sociale, des ONG et des gens d'affaires soucieux de valoriser le capital humain par la créativité, l'innovation et la responsabilisation sociale et managériale. Fini aussi le règne des leaders religieux et de leur théocratie (bureaucrates), étonnamment dénoncés par plus de deux citoyens sur trois dans toutes les régions du monde. Débranchés de la réalité et incompétents pour inculquer des valeurs morales et de mieux-vivre ensemble. Les jugements les plus sévères sont destinés aux leaders asiatiques, africains, sud-américains et européens.

Le jeu: Où en est l'axe Canada-Québec sur l'appréciation de nos leaders? Quelles sont les compétences requises pour mériter la confiance des populations? A l'échelle planétaire, on entend régulièrement vision globale et interdisciplinaire, capacité de planifier à long terme et habileté à communiquer et à informer les communautés sur la pertinence des actions gouvernementales (approche pédagogique et transparente), souci de justice sociale, mieux-être des communautés avant la croissance économique et, enfin, le courage, la lucidité et la mobilisation des citoyens.