Cercle vertueux

Offert par Les Affaires


Édition du 26 Mars 2016

Cercle vertueux

Offert par Les Affaires


Édition du 26 Mars 2016

[Photo : Shutterstock]

Penchons-nous de nouveau sur le budget du Québec présenté le 17 mars. Lors d'un tel exercice, le nombre de mesures présentées est si grand qu'il est souvent difficile d'en creuser tous les aspects le jour J. De plus, quand l'UPAC frappe le même jour, disons que ça détourne l'attention...

Néanmoins, le ministre des Finances du Québec, Carlos Leitão, a présenté quelques mesures intéressantes pour le secteur des exportations qui est en vedette cette semaine dans le journal Les Affaires. Un secteur névralgique qui représente 46,3 % du PIB nominal québécois.

Les PME du secteur primaire, du secteur manufacturier et plus précisément de l'agroalimentaire bénéficient d'allègements fiscaux. Des crédits d'impôt seront aussi offerts aux entreprises québécoises en technologies de l'information qui décrocheront de gros contrats de transformation numérique à l'étranger, et qui contribueront à la création d'au moins 500 emplois au Québec pendant sept ans. Cette dernière mesure n'est toutefois pas à la portée de tous.

Pour les plus petits, une initiative intéressante verra le jour. En partenariat avec des investisseurs institutionnels et privés, Québec mettra en place le fonds InnovExport, doté d'une capitalisation de 30 millions de dollars. Ce fonds soutiendra l'amorçage et le démarrage de plus de 50 projets d'entreprises québécoises visant les marchés d'exportation.

Au risque de me répéter, il est important pour les entreprises québécoises de se tourner vers l'extérieur. L'avantage ne se limite pas à une simple hausse des revenus. Exporter force l'entreprise à se mesurer à d'autres acteurs. Viser l'extérieur, c'est affronter la concurrence internationale. C'est s'exposer à d'autres produits, d'autres processus, d'autres manières de penser. Finalement, cela conduit les entreprises à innover davantage pour rester les meilleures, ou encore battre les meilleures. Pas juste les meilleures du Québec. Les meilleures dans le monde. Aborder de plus gros marchés permet aussi de réaliser des économies d'échelle, un sérieux atout pour dégager de meilleures marges financières. Et lorsqu'on respire sur le plan financier, on peut investir en recherche et innover encore plus. Beau cercle vertueux, n'est-ce pas ? Reste juste à vouloir.

L'exercice est beau sur papier. Dans la vraie vie, vendre à l'étranger représente son lot de défis, comme le racontent les cinq dirigeants d'entreprise que nous avons interrogés. Mexique. Finlande. Sénégal. Vietnam. États-Unis. Cinq entreprises. Cinq marchés. Cinq stratégies. De quoi vous inspirer et vous outiller pour viser plus haut et faire du Québec une société plus innovante.

Géraldine Martin
Éditrice adjointe et rédactrice en chef,
Groupe Les Affaires
geraldine.martin@tc.tc

Suivez Géraldine Martin sur Twitter @martingeraldine

Blogues similaires

Les salutations de Jacques Ménard... ainsi que les miennes

Édition du 30 Juin 2018 | René Vézina

CHRONIQUE. C'est vraiment la fin d'une époque chez BMO Groupe financier, Québec... et le début d'une nouvelle. ...

Canada Goose : le coup de froid

Édition du 26 Janvier 2019 | François Pouliot

CHRONIQUE. Le Canada a bon nom à l'étranger. Utilisons-le pour tenter de donner du levier à nos produits. Bonne ...

La fin de ce blogue, une occasion de rebondir

Mis à jour le 06/03/2017 | Julien Brault

BLOGUE INVITÉ. Je pourrai découvrir de nouvelles occasions d'affaires. C'est ainsi que prospèrent les start-ups.