Être heureux, un travail à plein temps?

Publié le 11/04/2015 à 11:29, mis à jour le 25/04/2015 à 08:52

Être heureux, un travail à plein temps?

Publié le 11/04/2015 à 11:29, mis à jour le 25/04/2015 à 08:52

Photo: Shutterstock

Voir le verre à moitié plein tous les jours est le travail le plus exigeant et payant qui soit.

Choisir consciemment d’être heureux implique d’accepter de travailler sur soi tous les jours. C’est l’activité de développement dans l’action la plus concrète qui soit. Chaque événement qui se produit dans toutes les sphères de notre vie, aussi banal soit-il, a le potentiel de nous faire basculer du côté du verre à moitié vide.

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Je constate qu'avec le temps, plus je choisis consciemment de travailler sur moi au quotidien, plus les défis deviennent importants dans les différentes sphères de ma vie.  Plus je travaille à être heureuse en étant davantage consciente de moi, que j’investis du temps à choisir d’accepter ce qui est afin de lâcher-prise sur ce dont je n’ai pas le contrôle, plus je fais face à des défis de grande envergure. 

Pour m’harmoniser avec l’idée qu’être heureux n’est pas nécessairement facile, j’aime bien faire le parallèle avec la personne qui choisit de bien manger alors qu’avant elle se nourrissait principalement de malbouffe. Dans son processus de transformation, il y a un point de bascule où cette même personne qui digérait relativement bien la malbouffe avant, ne peut presque plus en manger sans être malade.  Plus on mange santé, moins on tolère les excès de sucres, de sel et de gras.

Ceux qui pratiquent un sport régulièrement vous le diront aussi: s’ils relâchent l’entraînement, leur corps devient «en manque» et ils le ressentent physiquement.

Travailler à plein temps à être heureux est l’entraînement de notre esprit. Travailler à voir le verre à moitié plein est la nourriture santé que nous choisissons d’offrir à notre esprit.

Choisir d’être heureux implique aussi d’accepter que tout est impermanent.

C’est souvent lorsque des situations difficiles se produisent que les détracteurs du bonheur viennent nous dire que cela ne vaut pas la peine de croire et de cultiver le bonheur puisqu’être heureux n’est pas un état que l’on atteint de façon permanente. Ma compréhension est que ceux qui choisissent de voir le verre à moitié vide de façon générale ont vécu ou vivent une grande souffrance qui les a fait «décrocher».

Nous avons tous une responsabilité collective d’être des ambassadeurs inspirants du fait qu’être heureux est possible si on accepte de travailler quotidiennement. Nous avons la responsabilité de faire émerger l’espoir que travailler temps plein à être heureux est plus payant que de travailler à plein temps à souffrir. Selon moi, nous allons y arriver non pas avec nos paroles, mais en le démontrant par nos actions quotidiennes.

Ne vous méprenez pas, j’ai souvent envie d’envoyer promener le bonheur! J’ai envie de lui dire que le défi est trop difficile à relever et que, par conséquent, je ne crois plus en lui.

Mon ego et mes blessures prennent le dessus

La souffrance qui m’habite alors devient la principale source de mes pensées. Mon ego et mes veilles blessures prennent le dessus. C’est là que le travail à plein temps de choisir d’être heureux devient le plus difficile. C’est justement à ce moment que j’ai l’impression d’être en train de monter la prochaine marche de mon escalier d’évolution personnelle. Il y a des marches qui sont extrêmement difficiles à gravir. Par contre, comme c’est le cas avec l’entraînement physique, une fois que l’on réussit à améliorer sa vitesse, sa distance ou le nombre de poids soulevés, le sentiment de joie et de gratitude qui nous envahit nous donne la motivation de poursuivre notre route et inspire nos enfants, notre famille, nos amis et nos collègues à en faire autant.

Dans mes moments de doute, j’ai appris à oser demander (voir mon billet de la semaine dernière) à mes amis de m’écouter parler et réfléchir à haute voix. Ce processus me permet de trouver en moi les outils pour prendre soin de ma souffrance, de la vivre et de l’honorer pour qu’en définitive, elle diminue et finisse par quitter doucement mes pensées.  J’y arrive en me créant un espace de tranquillité avant que la maison s’éveille le matin ou juste avant de m’endormir pour la nuit. 

J’espère que ce billet saura vous inspirer et que vous choisirez à votre tour de travailler à plein temps à être heureux.

Pour vous accompagner au quotidien dans votre travail à plein temps pour être heureux, voici un cadeau gratuit pour vous, vos amis et vos collègues :

J’ai choisi, depuis deux ans, d’accompagner gratuitement et en mode virtuel tous ceux qui veulent enfin passer du discours à l’action. C’est ce que j’appelle prendre ou reprendre le leadership authentique de sa vie.

En m’inspirant des exercices d’autocoaching de mon livre: «Oser le Monde en Soi : Choisir d’être et agir en leader authentique», je vous offre à chaque jour, une piste de réflexion, un truc, un article de référence ou un exercice pour vous maintenir en action pour réaliser ce que vous voulez vraiment en fonction de qui vous êtes réellement.

C’est ma façon de partager ma conviction voulant que plus il y aura de personnes ayant choisi d’être et agir en leaders authentiques dans le monde, moins nous serons témoins de conflits et de souffrances inutiles. Par conséquent, il y aura plus de respect relativement à la différence de l’autre et de collaboration en vue d’une performance individuelle et organisationnelle accrue.

Pour vous joindre aux 3960 personnes qui ont déjà dit «oui» à cette invitation, cliquez sur le bouton « J’aime » de la page Facebook d’UniVers Un Monde en Soi et visitez la page quotidiennement pour y trouver des sources d’inspiration, des références ainsi qu’un groupe de personnes engagées à atteindre leurs objectifs personnels et professionnels.

Faites circuler la bonne nouvelle si le cœur vous en dit!

Bonne semaine!

À propos de ce blogue

Vous faites face à des défis complexes ? Geneviève Desautels dévoile ici des cas réels auxquels des dirigeants ont été exposés. Et puisqu’il y a toujours une solution, la saine distance et l’expertise de la consultante, coach certifiée, présidente d'Amplio Stratégies, illuxi et Examen Dux, éclaireront votre prise de décision.

Geneviève Desautels

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