François Pouliot: temps de miser sur Expedia, Orbitz ou Priceline?

Publié le 31/01/2011 à 09:16, mis à jour le 31/01/2011 à 09:15

François Pouliot: temps de miser sur Expedia, Orbitz ou Priceline?

Publié le 31/01/2011 à 09:16, mis à jour le 31/01/2011 à 09:15

Une ombre au tableau

Malgré l'intéressant constat, côté tendances pour l'industrie, une ombre se dessine pour tous ses acteurs. De fortes tensions commencent à poindre dans les relations avec les transporteurs aériens. Au point où, en fin d'année, American Airlines a retiré ses placements d'Orbitz, tandis qu'au début 2011, c'est Expedia qui a retiré les placements d'American Airlines de son site (les ententes d'affichage et de vente arrivaient à échéance).

Les sociétés aériennes semblent vouloir mettre sur pied leur propre offre de services (grâce à une plateforme appellée Open Axis). La stratégie n'est pas encore très claire. Certains avancent que les compagnies aériennes pourraient ainsi mieux vendre leurs services (avec nombre d'options) et rendraient probablement plus difficiles les comparaisons de prix. D'autres croient qu'elles aimeraient bien pouvoir éventuellement être payées pour afficher leurs offres (du contenu, après tout) sur d'autres sites, plutôt que de payer pour que celles-ci soient vendues.

Les prochains mois devraient permettre de mieux saisir les enjeux. La Deutsche Bank n'est cependant pas très sûre des gains potentiels des compagnies aériennes. Elle note qu'Orbitz, Expedia et Sabre (qui est aussi l'objet d'un litige avec American) ont permis à la société d'engranger des revenus de plus de 8 milliards de dollars américains (G $ US) l'an dernier.

L'affaire pourrait bien se régler faute d'une coalition pour l'instant. Elle pourrait toutefois ne pas être sans conséquence d'ici quelques années.

Quelle est la situation de chacun ?

Voyons-y plus clair

À propos de ce blogue

Diplômé en droit de l'Université Laval, François Pouliot est avocat et commente depuis plusieurs années l'actualité économique et financière. Il a été chroniqueur au Journal Le Soleil, a collaboré au Globe and Mail et dirigé les sections économiques des différentes unités de Quebecor Media, notamment la chaîne Argent. Au cours de sa carrière, il a aussi fait du journalisme d'enquête ce qui lui a valu quelques distinctions, dont le prix Judith Jasmin. La Bourse Southam lui a notamment permis de parfaire son savoir économique à l'Université de Toronto. François a de même été administrateur de quelques organismes et fondation. Il est un mordu des marchés financiers et nous livre son analyse et son point de vue sur diverses sociétés cotées en bourse. Québec inc. sera particulièrement dans sa mire.

Blogues similaires

Encore trop tôt pour sauter dans l’arène

Édition du 14 Juin 2023 | Dominique Beauchamp

ANALYSE. Les banques canadiennes pourraient rester sur le banc des pénalités quelque temps encore.

Shopify: prochaine victime de la malédiction boursière canadienne?

BLOGUE INVITE. Shopify est-elle différente des Nortel, Research in Motion, Valeant, Barrick Gold et autres?