-posons-nous les gestes nécessaires pour permettre à nos employés de développer des compétences et des habilités différentes de celles des machines?
-comment pouvons-nous utiliser les réseaux sociaux pour accélérer l’échange d’idées et de processus?
-quels procédés voulons-nous standardiser (calquer sur ceux de notre secteur, par exemple) et quels procédés souhaitons-nous uniques ?
-quelles sections de notre structure pourraient être virtuelles ?
-comment la technologie pourrait-elle nous aider à relocaliser certaines fonctions afin d’optimiser le talent, la relation-client ainsi que les coûts dans les pays émergents?
5- La longévité des organisations
Le concept de longévité se définit désormais en termes de cycles et non d’années. Une organisation survit à des cycles de produits et d’innovation, pas au passage des ans. Une clé à essayer : la rotation des managers, d’un poste à l’autre, d’un département à l’autre, d’une division à l’autre.
6-La productivité et les sources de croissance
On peut citer la réduction des barrières tarifaires, l’ouverture des marchés et les percées technologiques. Mais au cours des années à venir, la qualité de la gestion deviendra une des principales sources de gain – ou de recul – de la productivité. L’étude de secteurs comme l’acier et l’automobile a démontré que ce qui différencie une entreprise productive d’une autre qui l’est moins ce ne sont pas les moyens dont elle dispose ni la taille de ses investissements. C'est la qualité des décisions de ses gestionnaires. Les managers eux-mêmes mentionnent rarement le style de gestion comme un facteur de productivité. Pourtant, le développement des compétences des employés, par exemple, est associé à une plus grande productivité. Et l’investissement dans la formation est une décision de gestion.
7- Le futur du capitalisme