En prenant conscience de nos biais et de nos idées préconçues au moment de la prise de décision. Plus d’objectivité, de recherche et de discipline, moins d’intuition.
En revisitant le notion de victoire : aujourd’hui, l’entreprise gagnante n’est pas celle qui remporte la première place. C’est plutôt celle qui redéfinit les règles du jeu.
En migrant de la notion de capacité vers celle de compétence : plutôt que de dresser une liste morcelée de ce que votre organisation sait faire, tentez de voir ce qu’elle maîtrise.
3- L’intelligence artificielle et le leadership
Un ordinateur peut-il prendre de meilleures décisions qu’un manager? Parfois. Lors de la Révolution industrielle, les machines ont supplanté la force humaine. Cette fois, elles surpassent les capacités cérébrales. Parfois, cette puissance complétera celle du cerveau humain. Parfois, la machine rendra le cerveau humain obsolète.
Où le manager ajoutera-t-il encore de la valeur? Dans la compréhension des enjeux humains et sociaux complexes : la motivation du personnel (en misant davantage sur l’intelligence émotionnelle des employés et leurs « soft skills »), la compréhension du contexte politique d’un marché instable ou d’une nouvelle mode.
Un ordinateur répond aux questions qu’on lui pose. Le rôle du dirigeant sera donc de poser les bonnes questions. Et de s’attaquer aux anomalies que détectera la machine.
4- L’organisation évolutive
Voici quelques questions utiles pour s’assurer qu’une organisation ne stagne pas :