Le point sur l'inflation aux É-U et sur Disney avec François Rochon

Publié le 12/11/2021 à 07:30

Le point sur l'inflation aux É-U et sur Disney avec François Rochon

Publié le 12/11/2021 à 07:30

Le logo de Disney+

Le service Disney+ comptait moins d'abonnés que prévu à la fin du 4e trimestre. (Photo: Getty images)

BALADO. L'inflation aux États-Unis a atteint un sommet depuis 1990 en octobre, atteignant 6,2%.

Selon François Rochon, président et gestionnaire de portefeuille chez Giverny Capital, les investisseurs doivent observer cette donnée d'un oeil attentif. «Cela veut dire que les investisseurs, pour éviter de s'appauvrir, doivent s'assurer que leurs placements génèrent des rendements supérieurs à 6,2% après impôts et nets de tous frais», explique-t-il.

À lire également: Inflation: le pire ennemi de l'investisseur 

François Rochon déconseille d'investir dans le secteur obligataire en ce moment, car dans l'environnement actuel, où les taux d'intérêt sont très faibles, chaque dollar générera un rendement inférieur à l'inflation.

Ce qui l'amène à parler de Disney, dont Giverny Capital est actionnaire depuis 2005. Même si l'entreprise a raté la cible du consensus des analystes au 4e trimestre de son exercice 2021, il reste convaincu du succès de la plateforme Disney+ et il croit que la réouverture de l'économie profitera d'ici quelques années aux activités de l'entreprise dans l'hôtellerie et les croisières. 

Lorsque toutes les activités de la société auront recommencé à fonctionner à plein régime, il s'attend à une rentabilité record d'ici 2023 ou 2024.

 

Blogues similaires

Encore trop tôt pour sauter dans l’arène

Édition du 14 Juin 2023 | Dominique Beauchamp

ANALYSE. Les banques canadiennes pourraient rester sur le banc des pénalités quelque temps encore.

Nouveaux sommets des marchés: occasion d'investissement ou risque accru?

05/04/2024 | Richard Langevin

EXPERT INVITÉ. Quel investisseur n’a pas déjà rêvé de réintégrer le marché le 23 mars 2020 après le recul pandémique?

Budget fédéral 2024: «c'est peut-être un mal pour un bien»

19/04/2024 | Philippe Leblanc

EXPERT INVITÉ. Les nouvelles règles ne changent pas selon moi l'attrait des actions à long terme.