REER: où investir, votre dilemme cette année


Édition du 14 Février 2015

REER: où investir, votre dilemme cette année


Édition du 14 Février 2015

À mon avis, vous ne devez pas changer votre stratégie en raison de la défaveur du Canada ni de la force du dollar américain. Par exemple, je suggère depuis des années un maximum de 25 % de son portefeuille au Canada, le reste étant investi aux États-Unis (au moins 50 %) et à l'international.

Vous n'êtes pas obligé de suivre cette stratégie à la lettre. Par contre, si, en fonction de votre approche, vous avez déjà décidé d'investir 35 % de votre capital en actions canadiennes et qu'en raison de la mauvaise performance de notre marché boursier, vous vous retrouvez avec moins de 30 %, vous devez utiliser votre cotisation pour maintenir votre pondération visée.

Vous ne devez pas laisser l'actualité vous tracasser, car l'actualité changera. Et la pire erreur dans le placement, c'est d'être une girouette.

La même chose s'applique si vous estimez que votre pondération en actions américaines est trop basse. Ne laissez pas la valeur du dollar canadien brouiller votre jugement. Vous devriez acheter des titres américains pour augmenter la partie de votre portefeuille consacrée à la Bourse américaine.

Enfin, l'instrument idéal pour investir en action, si vous ne voulez pas vous tracasser à choisir des titres, reste le fonds négocié en Bourse (FNB). De plus, un FNB pour le marché canadien, un pour le marché américain et un ou deux pour les actions internationales, c'est suffisant.

De mon blogue

Économie

Les taux américains n'ont aucun sens !

Le rendement de l'obligation gouvernementale américaine à moins de 2 % (1,82 % pour être plus exact), ça n'a aucun sens. Je sais ce que vous me répondrez en lisant cette affirmation : les économies mondiales végètent, l'inflation n'est pas un problème, et avec la dégringolade des prix pétroliers, le plus important risque, c'est la déflation. C'est pourquoi un tel rendement obligataire, eh bien, ça a du sens ! Oui, sauf que, si vous regardez les rendements obligataires américains dans le contexte de leur économie, oups ! vous ne pouvez que conclure qu'il y a contradiction et probablement un problème majeur à plus ou moins brève échéance.

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