Pourquoi les FNB m'inquiètent de plus en plus


Édition du 04 Octobre 2014

Pourquoi les FNB m'inquiètent de plus en plus


Édition du 04 Octobre 2014

De plus, comme la plupart des gestionnaires spécialisés dans les actions éprouvent de la difficulté à suivre la performance des indices depuis mars 2009, les caisses de retraite regardent passer un peu trop à leur goût la parade boursière haussière.

Ce qui provoquera probablement deux comportements prévisibles : à chaque mini-mouvement de correction, on augmentera la pondération en actions (c'est beaucoup plus facile à faire avaler après cinq années positives) et cet argent sera de plus en plus dirigé vers la gestion passive.

Autrement dit, plus les indices s'apprécieront, plus les investisseurs institutionnels seront acheteurs. Lorsqu'on achète le S&P 500 actuellement, à environ 17 fois le bénéfice, ce n'est pas grave ; les chances de faire de l'argent sont très bonnes. Toutefois, si on l'achète à plus de 25 fois le bénéfice, ce sera moins rationnel.

En effet, il ne faut pas oublier la grande faiblesse de la gestion passive : plus on achète un indice qui s'apprécie, plus on paie cher.

L'investisseur qui achetait le S&P 500 en 1999 se procurait, sans trop s'en rendre compte, du General Electric à 28 fois le bénéfice et du Pfizer à 50 fois ! Il n'y a rien de rationnel là-dedans.

Au fil des ans, on s'est éloigné de l'idée de base, qui était de reproduire le plus fidèlement possible un indice financier.

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