" Notre pétrole à nous, c'est l'entrepreneuriat "

Publié le 25/10/2008 à 00:00

" Notre pétrole à nous, c'est l'entrepreneuriat "

Publié le 25/10/2008 à 00:00

Pourquoi avoir fondé une école privée en entrepreneuriat ?

En Beauce, on n'a pas de grandes forêts et on n'a pas beaucoup de matières premières. Notre pétrole à nous, notre potion magique, c'est l'entrepreneuriat; nos vedettes, ce sont les entrepreneurs. Ainsi, si l'Alberta s'enrichit grâce au pétrole, nous pouvons aussi exploiter notre richesse en créant une école qui perfectionnera des entrepreneurs-nés, tout en créant des emplois partout au Québec. Elle est là, notre force. C'est ainsi que nous nous enrichirons collectivement.

Quels types d'étudiants recherchez-vous ?

Notre école s'adresse tant à celui qui s'apprête à prendre la relève d'une entreprise familiale qu'à l'employé d'une grande entreprise et qui est désireux de tirer profit de ses qualités d'entrepreneur. Bref, l'école s'adressera à tous ceux qui ont un rêve, de l'énergie et de la vision, et qui sont suffisamment intelligents pour décider de faire une pause afin d'aller chercher les outils, le soutien, les conseils et les contacts nécessaires à la création de leur entreprise. Évidemment, il est possible d'obtenir des formations d'appoint du genre, aux universités Harvard ou de Chicago. Mais je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas faire la même chose ici, et en mieux.

Les collèges et universités forment déjà des entrepreneurs. En quoi serez-vous différent ?

Ils le font dans une certaine mesure, c'est vrai. Mais si un diplômé universitaire croit qu'envoyer une facture, c'est être payé, il n'a rien compris. La vingtaine de candidats acceptés auront été triés sur le volet par des entrepreneurs reconnus. Notre objectif est de transmettre leur savoir-faire par des discussions. Ce ne sera pas l'endroit pour discuter sociologie, ni pour apprendre à aligner des chiffres dans Excel. Si Princeton, une ville de seulement 11 000 habitants, a réussi avec son université à se bâtir une réputation de créateur de prix Nobel, je ne vois pas pourquoi, avec tous les efforts que nous y mettront, Saint-Georges de Beauce ne deviendrait pas, pour le reste de la planète, la première ville de l'entrepreneuriat. Et si, à terme, chacun de nos étudiants réussit à créer 50 emplois en fondant son entreprise, soit au total 1 000 emplois par année, nous aurons monté un beau projet !

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