Quatre hommes en campagne

Publié le 04/08/2012 à 00:00, mis à jour le 02/08/2012 à 09:15

Quatre hommes en campagne

Publié le 04/08/2012 à 00:00, mis à jour le 02/08/2012 à 09:15

Il n'y a pas que les droits de scolarité et les carrés rouges dans la vie ! Le développement du Nord, la dette publique et le rôle de l'État dans l'économie sont autant de sujets qui devront alimenter les débats de la campagne électorale qui s'amorce. Notre journaliste à Québec s'est entretenue, ces dernières semaines, avec les responsables économiques des quatre principaux partis.

PARTI LIBÉRAL DU QUÉBEC

La continuité

Ses adversaires lui reprochent d'avoir augmenté la dette du Québec et de vendre au rabais les ressources naturelles de notre sous-sol. D'une voix posée, le ministre des Finances Raymond Bachand, le pilier économique de Jean Charest, réfute les critiques et explique son plan pour créer de la richesse, d'abord par l'emploi, sa priorité.

À 64 ans, il a décidé de briguer à nouveau les suffrages dans Outremont pour poursuivre son plan de retour à l'équilibre budgétaire.

«Je pense à nos enfants. Il faut être maîtres de notre destinée. Si on ne contrôle pas les finances publiques, on perdra notre capacité de décider, on perdra l'ensemble du bonheur québécois qu'on s'est créé : nos services de santé, nos services sociaux et d'éducation», soutient-il.

Le gouvernement Charest a augmenté ses dépenses pour soutenir l'emploi pendant la récession de 2008-2009. La dette brute du Québec a continué d'augmenter par la suite, passant de 163 G$ à 183,8 G$ entre 2010 et 2012. Le retour à l'équilibre budgétaire est prévu en 2013-2014.

«On contrôle l'augmentation des dépenses, on a fait passer le rythme de 5,8 % à moins de 3 %. On garde le cap, on fait les choses en quatre ans. Y aller trop vite affaiblirait l'économie. Tout est dans le dosage. On veut protéger l'économie, les emplois et les services. Les meilleurs juges ne sont pas l'opposition, mais les agences de crédit, qui sont assez dures et implacables, et qui disent que c'est un plan crédible», affirme le ministre, décochant une flèche au PQ, qui avait ramené l'équilibre «brutalement» en mettant dehors des médecins et des infirmières, qu'il a fallu réembaucher en partie.

L'objectif de M. Bachand est de diminuer le poids de la dette de 55 % à 45 % du PIB en 2025. Le surplus de 2,5 G$ auquel le parti prévoit arriver dans cinq ans, dit-il, ira à 100 % dans le Fonds des générations, créé en 2006 pour réduire la dette (et financé en partie par les redevances sur l'eau). Au 31 mars, 4,2 G$ étaient accumulés dans ce fonds.

«Les partis d'opposition sont contre le Fonds des générations, mais sans lui, je ne suis pas sûr que les surplus seraient utilisés pour payer la dette.»

Investir malgré le scandale de la corruption

Quant à investir des sommes record (9 G$ cette année) dans le renouvellement des infrastructures à l'heure où éclate le scandale de la corruption, le ministre Bachand préfère cela à l'immobilisme. La police et la commission Charbonneau font le ménage, dit-il, pendant que le gouvernement doit s'occuper d'économie, quoi qu'en dise le PQ.

«On a devant nous un parti qui veut des moratoires sur tout : garderies, frais de scolarité, gaz de schiste, certains projets du Plan Nord», reproche-t-il, en ajoutant que la corruption existe partout sur la planète.

Sur la question des redevances minières, qu'il a haussées de 12 % à 16 % des profits, il est convaincu qu'elles sont proches du maximum possible si le Québec veut développer son secteur minier et rester concurrentiel face au voisin ontarien.

«Imposer les profits permet de partager le risque avec les entreprises, mais si le prix du minerai augmente, ça va à 100 % dans la ligne des profits, et je peux aller chercher 16 $ par 100 $, tandis que le système de Pauline Marois sur la valeur brute [5 % de la valeur du minerai extrait] va lui donner 5 $.»

La transformation au Québec est espérée par le PLQ, mais «tu ne peux pas forcer des investissements non rentables pour les entreprises», estime le ministre, qui a bonifié les crédits d'impôt à l'investissement. Il souligne que Rio Tinto a un projet d'usine de transformation de minerai en oxyde de titane et en lingots de fer à Bécancour.

Pour Montréal, le ministre veut poursuivre le travail de transition vers la nouvelle économie du savoir et de la création. Il entend aussi favoriser l'embauche des immigrants. Dans son dernier budget, il a aussi prévu des mesures pour garder au travail les 65 ans et plus. Il faut, dit le ministre, créer des emplois pour générer la richesse, mais aussi la retenir chez nous.

«Il faut s'occuper entre autres de l'arrimage entre l'emploi et la formation professionnelle, car beaucoup d'emplois vont se libérer dans les prochaines années et si on n'augmente pas la population active, les activités de production vont être délocalisées à cause des pénuries de main-d'oeuvre.»

CE QUI IRRITE RAYMOND BACHAND CHEZ SES ADVERSAIRES

«J'ai décidé de faire de la politique non pas en dénigrant mes adversaires, mais en parlant de ce que nous pouvons offrir. Donc, je ne suis pas sûr de vouloir répondre à votre question. Malheureusement, ces deux dernières années, nos adversaires ont amené le débat sur le terrain des attaques personnelles. Ça m'arrive, à moi aussi, de m'échapper et d'être agressif, mais j'aimerais qu'il y ait des débats d'idées au Québec. Je pense qu'on a un plan fabuleux pour créer de la richesse. Mais bon, quand je regarde le programme du PQ, j'ai des inquiétudes concernant l'économie et le contrôle des finances publiques. On ne peut pas dire qu'on va geler les frais de scolarité et abolir la contribution santé tout en payant la dette.»

PARTI QUÉBÉCOIS

Un Québec plus riche et mieux géré

Il y a trois grands axes pour rendre le Québec plus riche, selon le Parti Québécois : favoriser le développement et la croissance des entreprises en gardant une vision de développement durable, remettre de l'ordre dans la gestion des ressources naturelles et mieux gérer l'État québécois.

L'économiste Nicolas Marceau, député de Rousseau dans Lanaudière, estime qu'il faut réviser la fiscalité pour favoriser les investissements en équipement des entreprises, qui n'ont pas rattrapé le niveau d'avant la récession, et stimuler l'innovation et la recherche. Objectif visé : 3 % du PIB consacré aux investissements publics/privés en R- D.

«On continue de penser que le saupoudrage ne donne pas de bons résultats. Il faut identifier des secteurs porteurs, comme le PQ l'avait fait [sous le gouvernement Landry] avec le multimédia et les biotechnologies», soutient-il, en ajoutant que le mandat de la Caisse de dépôt et placement serait révisé, si le PQ formait le prochain gouvernement, pour qu'elle joue un rôle plus actif dans le développement économique, notamment auprès des PME.

Le PQ soutient par ailleurs qu'il faut augmenter le taux de diplomation universitaire (32 % chez les 25-34 ans en 2006, dernière donnée disponible de Statistique Canada) et valoriser la formation technique pour former une main-d'oeuvre qui rendra les entreprises plus efficaces et concurrentielles.

Au chapitre des ressources naturelles, le parti de Pauline Marois, favorable au développement du Nord mais irrité par le «plan marketing de M. Charest», imposerait des redevances minimales obligatoires de 5 % sur le minerai extrait (plutôt que 16 % sur les bénéfices) et une taxe sur les profits «excédentaires». Il reste à définir la normalité du profit.

«C'est faisable, l'Australie le fait, plaide Nicolas Marceau. En 2010-2011, la moitié des entreprises minières qui ont exploité le sous-sol québécois n'ont rien payé en redevances, c'est inacceptable !»

Quant à la transformation des ressources, elle doit se faire davantage au Québec, qui peut prendre exemple sur les provinces voisines, comme l'Ontario et Terre-Neuve.

«Stornoway n'a jamais eu une demande pour que la transformation des diamants se fasse au Québec ! Je n'en reviens pas !» s'étonne le critique péquiste en développement économique. Investissement Québec, par sa filiale DIAQUEM, détient 37 % des actions de Stornoway.

Réduire la dette en réformant la santé

En ce qui a trait à la gestion des finances de l'État, le PQ estime que le gouvernement Charest en a perdu le contrôle ; l'augmentation rapide de la dette publique en est l'illustration la plus frappante selon M. Marceau. Puisque le budget de la santé accapare 45 % des dépenses, différentes mesures s'imposent, comme l'informatisation des dossiers des patients, la «débureaucratisation» du réseau et la délégation d'actes médicaux vers les infirmières et autres professionnels.

Le PQ ferait aussi le ménage dans les dépenses d'infrastructures.

«Le gouvernement dépensera 16 G$ cette année, un record qui augmente la dette. Il y a des nécessités, mais les réalisations se font dans un contexte où les factures sont gonflées par la corruption et la collusion. Est-ce le bon moment ?» se demande le député Marceau.

Les référendums d'initiative populaire, auxquels le PQ ouvrirait la porte, ne risquent pas de compromettre les projets de développement économique, croit le député de Rousseau.

«Il y a des balises, ça ne pourra pas survenir à tout moment, ça prend 15 % des électeurs, soit un million de signatures. Il faut donc que le sujet mobilise l'opinion publique, et les politiques économiques du gouvernement ne pourront pas faire l'objet d'un référendum.»

CE QUI IRRITE NICOLAS MARCEAU CHEZ SES ADVERSAIRES

PLQ : «Ce gouvernement ne fait rien face à la croissance de la dette. Et le Plan Nord dans sa mouture actuelle m'inquiète.»

CAQ : «Je trouve la position sur les droits de scolarité assez particulière ; il faut que ce soit le talent qui mène à la réussite, et non la capacité de payer des parents.»

QS : «Ils ont de bonnes intentions, mais ils sont prêts à dépenser des milliards qui n'existent pas.»

COALITION AVENIR QUÉBEC

Un premier ministre entrepreneur

Legault et entrepreneur. Ces deux mots sont revenus souvent pendant l'entrevue avec le député de Laprairie, François Rebello, transfuge du PQ devenu critique du développement économique et de l'environnement à la Coalition Avenir Québec.

«On ne choisit pas un premier ministre pour ses répliques à l'Assemblée nationale, on choisit quelqu'un qui a fait ses preuves, si possible dans les affaires, car le principal défi du Québec est de créer de la richesse. Legault [cofondateur et pdg d'Air Transat de 1986 à 1997] est parmi les meilleurs entrepreneurs que le Québec a eus», soutient celui qui a aussi tenu à être entrepreneur avant d'être politicien.

«Je ne pouvais devenir décideur tant que je n'avais pas moi-même créé des emplois», dit le fondateur du Groupe investissement responsable.

Dans un premier temps, la CAQ, si elle était portée au pouvoir, verrait à mieux aligner l'intervention du gouvernement dans l'économie, de manière à bâtir une économie de propriétaires.

«Il faut notamment que le mandat nationaliste de la Caisse de dépôt soit plus fort. On s'est perdus dans les approches de placement, mais les dernières années montrent que les investissements dans les entreprises québécoises donnent de bons résultats», soutient M. Rebello, économiste de formation.

Priorité aux ressources naturelles

La CAQ souhaite aussi que le gouvernement du Québec devienne un négociateur plus habile. «En ce qui a trait au Plan Nord, par exemple, c'est étonnant de voir que l'Ontario obtient une usine de transformation de diamants [Crossworks Manufacturing, à Sudbury, pour la minière De Beers] et pas le Québec. On doit mal négocier !» se désole le député.

Le parti de François Legault veut mettre l'accent sur la transformation des ressources naturelles au Québec. S'il juge concurrentiel le niveau des redevances minières, qui est passé de 12 % à 16 %, il envisage néanmoins des changements.

«Il faut voir ça au cas par cas, parce que chaque projet est différent. Les redevances sur le fer et sur le diamant ne devraient pas être similaires. Et quand il y a des investissements publics importants pour des infrastructures, il faut une part de l'actionnariat en retour des projets miniers. Il ne faut pas être naïf et espérer une part des profits futurs !»

L'autre ressource dont il faut savoir tirer profit, selon la CAQ, c'est le savoir. Le Québec est une population instruite, et François Rebello juge qu'il y a encore beaucoup à faire pour transformer le potentiel intellectuel en création de richesse.

«On a peu de brevets, bien qu'on fasse beaucoup de recherche. Il y a peu d'innovations qui sont commercialisées. C'est là que les moyens des universités sont importants, et c'est pourquoi nous sommes favorables à la hausse des frais de scolarité.»

Pour soutenir l'innovation, le gouvernement devrait aussi, selon M. Rebello, donner leur chance aux jeunes entrepreneurs, qui ont souvent besoin d'un premier client institutionnel pour prendre leur envol.

L'environnement est par ailleurs perçu par la CAQ comme une occasion d'affaires plutôt que comme un frein.

«Un développement économique qui n'est pas fondé sur des secteurs viables sur le plan environnemental est un développement très risqué.»

Quant à la dette publique, «contrairement au PQ et au PLQ, la CAQ en fait une priorité», dit le député Rebello. Elle serait en partie remboursée avec la richesse créée par les ressources naturelles non renouvelables. Mais François Rebello n'a aucune idée de la somme que ça peut représenter.

CE QUI IRRITE FRANÇOIS REBELLO CHEZ SES ADVERSAIRES

PLQ : «[Jean Charest] travaille plus pour les multinationales que pour le Québec.»

PQ : «C'est un parti syndical qui correspond à l'état d'âme des Québécois dans les années 1970, quand ils travaillaient dans les usines. Les gens ont étudié, les choses ont changé.»

QS : «C'est un parti qui ne croit pas à l'économie de marché et qui conteste l'existence du capitalisme .»

QUÉBEC SOLIDAIRE

Dehors ! le néolibéralisme

Santé, éducation, justice sociale : ces mots reviennent plus souvent que l'économie dans le programme politique de Québec Solidaire. En le parcourant, certains pourraient même croire que l'économie est la cousine du diable pour le parti d'Amir Khadir et Françoise David.

«Moi, j'aurais envie de dire que Québec Solidaire se considère comme le meilleur instrument pour veiller sur les intérêts des citoyens québécois et des dirigeants de PME, affirme le député Amir Khadir. J'appelle ces derniers à considérer le peuple et la classe moyenne comme leurs alliés. La place des PME est dans les associations citoyennes, pas dans les Chambres de commerce qui sont contrôlées par le grand patronat.»

Le combat de QS n'est donc pas dirigé contre l'économie, mais contre le «néolibéralisme» qui, selon le parti, creuse l'écart entre riches et pauvres, entre hommes et femmes. Et jusqu'à un certain point, contre les grandes entreprises, dont plusieurs seraient nationalisées (notamment l'industrie forestière) sous un gouvernement QS, et sinon davantage mises à contribution dans les finances de l'État.

La grande priorité économique de QS, c'est la maîtrise de nos richesses naturelles : eau, mines, vent et bois. L'idée est d'aller chercher des milliards de dollars en redevances sur l'exploitation, même pour l'eau. Le gouvernement libéral a haussé le seuil de 12 à 16 % sur les profits des minières, mais c'est de la poudre aux yeux selon M. Khadir.

«Il ne sera que de 6 % à 7 % à cause des crédits d'impôt de toutes sortes, de l'évasion fiscale et des investissements de l'État. Et même si on acceptait le tableau rose de M. Bachand, pourquoi seulement 16 cents sur chaque dollar ? C'est ce que recevait l'Iran pour son pétrole dans les années 1950 !» s'indigne le député de Mercier.

Mesures fiscales

La deuxième priorité : lutter plus efficacement contre l'évasion fiscale, couper dans les crédits d'impôt aux entreprises, alléger le fardeau des citoyens de la classe moyenne, taxer 100 % des gains en capital et ajouter un palier d'imposition pour les riches, de 24 à 28 % pour les revenus de 115 000 $ et plus. Cette dernière mesure ajouterait 533 M$ dans les coffres de l'État, mais globalement, QS planifie de récupérer 5 G$.

Cela permettrait, espère QS, de bonifier le Régime des rentes et d'en faire un régime public universel (oui, oui, la fin des REER...), de porter l'âge de la retraite à 60 ans, d'investir massivement dans les logements sociaux, de développer le transport public et électrique, et, à terme, de rémunérer le travail des bénévoles et des aidants naturels.

«La dette du Québec s'est accrue de 33 % sous Charest, un record. Ceux qui ont mis les pays dans la dèche ne sont pas les gouvernements de gauche. L'exception de droite est Angela Merkel en Allemagne. Mais c'est sûr qu'on n'équilibrera pas notre budget de la même manière : on va affronter les puissants, car non, on ne peut plus accorder de privilèges aux plus riches», affirme M. Khadir.

CE QUI IRRITE AMIR KHADIR CHEZ SES ADVERSAIRES

PLQ : «Remettre au pouvoir un parti politique sous l'influence de ceux qui le financent, pour ne pas dire corrompu, ce serait pathétique.»

PQ : «Son indécision permanente sur tout, des frais de scolarité aux gaz de schiste.»

CAQ : «Sa vision de droite, car la droite a montré son inefficacité à résoudre les problèmes des dernières années, ici comme ailleurs.»

191,7 G$ C'est la dette brute du Québec au terme de l'exercice 2012-2013, en hausse de près de 8 milliards par rapport à l'exercice précédent. Elle représente 55,3 % du PIB du Québec.

Source : ministère des Finances

CE QU'ILS DISENT DU GOUVERNEMENT CHAREST

«Il se distingue par un niveau inégalé de mauvaise gestion des fonds publics. La corruption et la collusion sont érigées en système, de la nomination des juges à la construction, en passant par les garderies. Il y a un coût à ça, des milliards de dollars de pertes sèches pour les contribuables québécois.»

- Amir Khadir, QS

«Le bilan économique du gouvernement libéral n'est pas à la hauteur des capacités des Québécois. La démographie est à un niveau optimal comparée à ce qu'elle sera dans dix ans et considérant cela, avoir fait des déficits ces dernières années est un grave problème. En période de crise économique, passe toujours, mais pas cette année ! J'ai mal au coeur quand on crée de nouvelles " bebelles " en temps de déficit.»

- François Rebello, CAQ

«L'endettement est un héritage épouvantable que nous lègue le PLQ, à cause de sa mauvaise gestion - la dette a augmenté de 28 G$ en trois ans. Et le gouvernement Charest nous laisse avec une croissance économique plus faible que celle de nos voisins. Depuis quatre trimestres, la croissance annualisée est en deçà de 1 %.»

- Nicolas Marceau, PQ

valerie.lesage@tc.tc

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