Partir du bon pied

Publié le 06/12/2008 à 00:00

Partir du bon pied

Publié le 06/12/2008 à 00:00

Fondée en février 2007, Aliments Ange-Gardien a le vent dans les voiles. Ses collations et desserts sans noix ni produits laitiers, arachides ou oeufs sont déjà distribués partout au Québec et en Ontario.

Pour mieux gérer cette croissance rapide, la présidente, Julie La Rochelle, a senti le besoin d'avoir un regard extérieur. " J'avais l'impression de rouler dans une Lamborghini qui allait à une vitesse folle sans trop savoir si j'étais sur la bonne route. "

Pour y voir plus clair, elle a choisi de travailler avec Secor. " J'avais besoin d'un tableau de bord pour prendre les bonnes décisions, pour valider les choix que nous avions déjà faits. Cet exercice nous a aussi permis d'analyser les différentes voies de croissance qui s'offraient à nous, de voir s'il y avait des options auxquelles nous n'avions pas pensé. Cela nous a donné des outils pour nous guider. "

Pendant trois mois, l'entreprise a procédé à diverses analyses. Elle a passé en revue ses étapes de production, évalué ses coûts de revient et revu son positionnement. Elle a ensuite développé un plan stratégique qui tenait compte du portrait ainsi obtenu. " Maintenant, nous avons des outils concrets pour mieux évaluer notre situation. On connaît les indicateurs à surveiller et ce que ça nous prend pour atteindre nos objectifs. "

Savoir s'entourer

Maman d'un enfant atteint d'allergies graves, Julie La Rochelle a décidé de troquer son métier d'actrice et de se lancer dans les affaires. Les allergies ont longtemps empêché son fils de partager des gâteaux d'anniversaire, des collations, bref, toutes les choses amusantes à manger pour un enfant. La jeune femme s'est donc mise aux fourneaux pour cuisiner des aliments sans allergène. Le succès est tel dans les fêtes de famille et à la garderie que Julie La Rochelle décide de commercialiser ses produits.

La réponse de la clientèle a très rapidement dépassé les prévisions, si bien que l'entrepreneure a dû très vite prendre des décisions stratégiques pour assurer le développement de son entreprise. " Il fallait faire face à la situation et ne pas décevoir personne ", indique-t-elle.

À ses débuts, Aliments Ange-Gardien a fait appel à l'expertise externe pour établir ses coûts de revient. Un spécialiste a l'aidée à définir son seuil de rentabilité et, surtout, à faire des projections.

Loin d'être un signe de faiblesse, le recours à l'expertise externe doit être envisagée sans hésitation, croit Julie La Rochelle. " Selon moi, être entrepreneure, c'est être une chef d'orchestre. Il ne faut pas hésiter à s'entourer de personnes qui sont 100 fois meilleures que nous, à l'interne comme à l'externe. "

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