Mieux se comparer pour pouvoir se démarquer

Publié le 21/02/2009 à 00:00

Mieux se comparer pour pouvoir se démarquer

Publié le 21/02/2009 à 00:00

En adoptant les International Financial Reporting Standards (IFRS), le Canada emboîte le pas à une centaine de pays. Cette décision est dans l'intérêt des entreprises canadiennes, qui pourront ainsi demeurer concurrentielles sur les marchés financiers mondiaux, fait valoir le Conseil des normes comptables du Canada.

Dans le contexte de la mondialisation des affaires, le recours à une langue comptable commune aplanira encore plus les différences. "Les investisseurs veulent de l'information comparable peu importe où se trouve l'entreprise dans le monde, indique Daniel McMahon, président de l'Ordre des comptables agréés du Québec [OCAQ]. C'est une nécessité dans une économie ouverte et c'est ce que permettent les IFRS."

De là, on peut en déduire que les entreprises auront accès plus facilement aux capitaux mondiaux. De plus, les coûts en seront réduits, les entreprises n'ayant plus à effectuer des rapprochements avec les normes comptables nationales comme c'est le cas aujourd'hui.

Une tendance irréversible

Les pays membres de l'Union européenne, l'Australie et la Nouvelle-Zélande ont fait le saut vers les IFRS en 2005. Le Japon, l'Inde, le Brésil, la Corée du Sud et Israël, pour ne nommer que ceux-ci, ont annoncé leur conversion prochaine.

Les États-Unis ont aussi décidé de suivre le mouvement mondial. Déjà, la Securities and Exchange Commission (SEC) permet aux entreprises étrangères cotées à la Bourse américaine de déposer des états financiers selon les normes IFRS sans rapprochement avec les principes comptables américains.

"Sous peine de se retrouver isolés, les États-Unis n'avaient plus vraiment le choix de se rallier au reste de la planète, poursuit M. McMahon. C'était d'autant plus incontournable que leur dette extérieure est financée par des investisseurs internationaux."

Le passage des États-Unis aux nouvelles normes aura vraisemblablement lieu en 2016.

Pour sa part, Nathalie Tessier, associée chez Deloitte, voit un autre avantage aux IFRS : ces normes laissent une plus large place à l'interprétation. "Elles permettent d'utiliser son jugement et non simplement d'appliquer des règles. En ce sens, elles refléteront mieux la réalité propre à chaque entreprise."

dossiers@transcontinental.ca

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