Marier la médecine et le génie

Publié le 15/11/2008 à 00:00

Marier la médecine et le génie

Publié le 15/11/2008 à 00:00

En septembre, l'École Polytechnique a ouvert ses portes aux premiers étudiants du baccalauréat en génie biomédical. Ces ingénieurs joueront un rôle clé pour développer ou assurer le maintien des appareils de détection ou de soin pour certaines maladies.

Le nouveau programme compte une cinquantaine d'étudiants. " Il attire des personnes qui hésitent entre la médecine et le génie. Cette formation marie les deux domaines ", explique Jean Choquette, adjoint au directeur général de Polytechnique.

Fait à remarquer, les deux tiers des étudiants sont des femmes. Une bonne nouvelle considérant que la proportion des femmes au sein de la profession, qui avoisine 12 %, stagne depuis plusieurs années. " Les femmes sont plus présentes dans les domaines des sciences de la vie, du génie civil et de l'environnement ", indique M. Choquette. Si elles ne représentent que 5 % des personnes inscrites en génie informatique, leur proportion peut grimper jusqu'à 50 % dans les domaines comme le génie chimique.

Travailler sur des cellules vivantes à l'Université de Sherbrooke

L'Université de Sherbrooke offre depuis peu une formation en génie biotechnologique. Ces ingénieurs travailleront sur les cellules vivantes pour produire des matériaux, des antibiotiques, des vaccins, des carburants verts, etc. " Si le secteur du génie civil est encore celui qui attire le plus de femmes, le génie biotechnologique arrive au deuxième rang ", indique Serge Gagné, responsable du placement à l'Université de Sherbrooke.

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