Ce que vous devez savoir avant de signer le contrat

Publié le 06/12/2008 à 00:00

Ce que vous devez savoir avant de signer le contrat

Publié le 06/12/2008 à 00:00

Définir ses attentes

Pour ne pas être déçu des résultats et du processus, l'entreprise doit définir clairement ses besoins, conseille Alain Drouin, associé directeur de la pratique services-conseils chez KPMG. " Le client ne doit pas s'attendre à ce qu'un consultant puisse résoudre tous ses problèmes. Si l'objectif et l'étendue du mandat sont clairs pour toutes les personnes concernées, cela diminue le risque de vivre une aventure malheureuse. "

Par exemple, avez-vous besoin d'aide pour identifier le problème ou pour le régler ? " Si on a un mandat de diagnostic, on ne travaillera pas à la mise en oeuvre de solutions. C'est souvent une source de déception chez les clients. C'est pourquoi il faut que les choses soient claires ", ajoute-t-il.

Pour avoir une idée plus nette, n'hésitez pas à demander un entretien préliminaire. " Des clients rencontrent plusieurs firmes avant même de formuler leurs besoins précis, et c'est rarement une perte de temps, affirme Guy Barthell, associé en consultation chez Samson Bélair/Deloitte & Touche. Souvent, les façons de faire et les solutions proposées varient d'un expert à l'autre. "

Désigner les personnes clés au projet

Il faut mettre toutes les ressources à la disposition de votre expert. Avant de commencer, il faut donc désigner les personnes clés avec qui le consultant travaillera. Par exemple, dans un dossier lié aux ressources humaines, le responsable à l'interne doit être partie prenante de l'exercice. " Il faut que ces intervenants puissent disposer du temps nécessaire pour accompagner le consultant. Sinon, on compromet le mandat ", ajoute Philippe Carpentier, associé chez Oliver Wyman, une firme d'experts-conseils en management.

Exiger une offre de service claire

Pour éviter les mauvaises surprises, l'offre de service devrait être le plus précise possible. " Elle doit détailler la démarche, la philosophie d'intervention, le plan de travail et préciser qui seront les intervenants internes et externes ", affirme Marie-Claude Gévry, associée responsable du groupe-conseils stratégie et performance chez Raymond Chabot Grant Thorton. En détaillant le mandat du consultant, ses honoraires, l'échéancier prévu, ce contrat permettra aux dirigeants de savoir exactement dans quoi ils s'embarquent.

Rémunérer le consultant à sa juste valeur

Les honoraires d'un consultant d'expérience varient de 175 à 450 $ l'heure. Ceux qui possèdent une expertise très pointue, les comptables judiciaires, par exemple, arrivent au haut de l'échelle. Mais il est difficile de fournir une fourchette de prix des services à l'externe puisque tout dépend du type de mandat et des services demandés.

Si possible, mieux vaut opter pour un consultant qui travaille à forfait plutôt qu'à l'heure, conseille Oona Stock, associée chez Secor. C'est une bonne façon d'éviter les mauvaises surprises. " S'il a mal évalué le nombre d'heures requises pour réaliser le mandat, c'est le consultant qui mange ses chaussettes, et non le contraire. "

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