" Cette année, c'est du jamais vu ! "

Publié le 15/11/2008 à 00:00

" Cette année, c'est du jamais vu ! "

Publié le 15/11/2008 à 00:00

Les finissants en génie ont le beau jeu. Certains ont une dizaine d'offres d'emploi sur la table. La demande est en hausse, particulièrement en génie civil, du bâtiment, minier et informatique.

" Depuis trois ou quatre ans, le marché est à son apogée. Les ingénieurs connaissent encore un très faible taux de chômage, si bien que nous plaçons plus de 95 % de nos finissants ", dit Maryse Deschênes, directrice du service, stages et placement, de l'École Polytechnique.

Si tous les domaines permettent d'espérer avoir un emploi rapidement, la demande s'accentue en génie civil et du bâtiment. " Cette année, c'est du jamais vu. Certains finissants en génie du bâtiment avaient le choix entre 14 offres d'emploi. On a rarement vu ça ", indique Pierre Rivest, directeur du service de l'enseignement coopératif de l'École de technologie supérieure.

Les employeurs déroulent donc le tapis rouge pour accueillir les recrues. " Ils doivent rivaliser d'imagination pour se démarquer ", indique-t-il.

Le bon filon

Alors que le secteur minier est en effervescence, les diplômés en génie minier sortent au compte-gouttes des universités. Trois finissants ont reçu leur diplôme à l'Université Laval l'an dernier. " Le secteur minier est très cyclique. La demande explose, puis, plus rien. Il y a plusieurs projets sur la table qui favorisent la demande ", note Mme Deschênes.

Selon elle, un finissant en génie minier a facilement accès à une dizaine, voire une quinzaine d'offres une fois son diplôme en poche. Pour pallier la pénurie, l'industrie finance d'ailleurs chaque année des bourses pour ceux qui choisissent d'étudier ce domaine. " L'an dernier, deux de nos finissants se sont vus offrir un salaire de départ de 90 000 $ ", illustre-t-elle.

Les TIC et l'aéronautique

Le secteur du génie informatique reprend lui aussi du poil de la bête. Les sites Web, le commerce électronique et l'industrie du jeu vidéo stimulent la demande, dit Étienne Couture, président du Réseau des ingénieurs du Québec (RIQ).

Quant au secteur aéronautique, il poursuit son envol malgré les turbulences. Le nouveau baccalauréat en génie aérospatial de l'École Polytechnique, qui accueillera ses premiers étudiants en 2009, a été mis sur pied pour répondre aux besoins de cette industrie qui prospère.

De son côté, Pratt & Whitney a annoncé en octobre la création d'un centre aéronautique à Mirabel où seront assemblés les moteurs des avions de la CSeries de Bombardier. Cet investissement de 575,3 millions de dollars, dont une partie provient de Québec, devrait entraîner la création de 565 emplois, la majorité d'ordre technique. " Un certain nombre de postes d'ingénieur seront à combler au cours des cinq prochaines années ", souligne Jean-Daniel Hamelin, conseiller principal aux communications.

Chaque année P&W prend sous son aile des stagiaires. " Nous collaborons avec 20 universités dans plus de 300 projets de recherche qui comptent plus de 600 étudiants ", indique M. Hamelin. Une façon d'être présent auprès de la relève.

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