" Ce n'est pas seulement une bataille de frais, mais c'est une bataille où ça joue dur ! " - Luc Bertrand, vice-président du conseil, Banque Nationale Groupe financier et porte-parole de Maple Group Acquisition

Publié le 21/05/2011 à 00:00

" Ce n'est pas seulement une bataille de frais, mais c'est une bataille où ça joue dur ! " - Luc Bertrand, vice-président du conseil, Banque Nationale Groupe financier et porte-parole de Maple Group Acquisition

Publié le 21/05/2011 à 00:00

Par Mathieu Lavallée

Maple Group vise à renforcer le Groupe TMX pour concurrencer le Nasdaq et le NYSE. Déjà, les titres de plusieurs entreprises sont davantage échangés là-bas. Comment renverser la tendance ?

Il n'y a pas de solution magique. La seule façon de rapatrier une partie de ce volume de transactions, c'est d'être plus concurrentiel et plus efficace, et de bonifier l'offre de service. Mon analyse est la suivante : s'il est possible d'offrir de l'appariement entre les produits dérivés et les actions, parce que la chambre de compensation est unifiée, à Goldman Sachs ou JPMorgan Chase, qui traitent chaque jour de nombreuses transactions, c'est une solution intéressante qui peut générer des économies. Ce n'est pas seulement une bataille de frais, mais c'est une bataille où ça joue dur !

Deux membres de Groupe Alpha ne font pas partie du projet : BMO Banque de Montréal et la Banque Royale du Canada, qui conseillent le Groupe TMX et le LSE. Comment les convaincre ?

Ils ont des responsabilités à l'égard de leurs clients et nous respectons cela, c'est pourquoi il n'y a eu aucun contact ou discussion. Ce que nous pouvons dire, c'est que les quatre banques qui composent le consortium souhaitent que les courtiers de la Banque Royale et de la BMO en fassent partie, qu'ils prennent une participation. C'est déjà prévu afin de conclure la transaction avec le Groupe Alpha. À la table, présentement, se trouve un gros pourcentage de l'actionnariat d'Alpha, et nous sommes persuadés de pouvoir trouver un terrain d'entente avec la Royale et la BMO.

La transaction maintient pour Montréal toutes les garanties prises lors de la fusion de Montréal et de Toronto. Est-ce que d'autres mesures peuvent s'ajouter ?

Je trouve qu'il y a suffisamment de substance dans ce qui est proposé : les neuf partenaires du consortium comprennent cela. Le potentiel en ce qui concerne la Bourse de Montréal et sa chambre de compensation, c'est qu'ils continueront d'enrichir une expertise, non seulement pour les produits dérivés classiques, mais aussi au comptoir [sur mesure]. La Banque du Canada doit trouver une solution d'affaires pour ces produits, notamment les swaps [contrats d'échange de flux financiers]. Montréal est très bien positionnée pour développer les aspects de cette solution.

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